16 gendarmes blessés au cours d’un exercice

Un exercice ayant pour thème les émeutes urbaines s’est mal passé, le 16 février, au centre d’entraînement de la gendarmerie de Saint-Astier (24). En effet, 16 gendarmes mobiles ont vraisemblablement été bléssés par l’explosion d’une grenade de « désencerclement ».
 
Cette munition, en principe pas dangereuse, produit une déflagration assez forte pour permettre à un agent des forces de l’ordre de se dégager en cas d’échauffourée. Un gendarme mobile avait été blessé par un engin de ce type lors des manifestations de Mayotte, en décembre 2009.
 
Cela étant, l’entraînement du mois dernier a opposé des gendarmes de l’escadron mobile d’Orange (Vaucluse), qui tenaient le rôle de manifestants, à des gardes républicains. Les militaires suivaient alors une formation d’une quinzaine de jours visant à les mettre dans une situation la plus proche possible de la réalité.
 
Un garde républicain a alors lancé une grenade parmi les gendarmes mobiles, « par mégarde ou inattention » au lieu de l’envoyer dans une cage en bêton spécialement conçue pour atténuer la déflagration de ce type de munition. Bilan : 16 blessés.
 
Un gendarme a légèrement été touché par un éclat de la grande à la cheville. Les autres souffrent de troubles auditifs.
 
Le dernier incident connu à Saint-Astier remonte à 1996. Cette année-là, un officier de gendarmerie avait été tué après avoir été renversé par un véhicule blindé.

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