L’Otan donne l’assaut contre un cargo pris par des pirates somaliens

Alors que depuis quelques temps, plusieurs attaques de navires commerciaux se sont déroulés au large des Seychelles et dans une région située à mi-chemin entre les côtes est-africaines et celles de l’Inde, il semblerait que les pirates somaliens sont revenus à leurs fondamentaux en ciblant leurs proies dans leur zone de prédilection, à savoir le golfe d’Aden.

Ainsi, le 5 février dernier, le cargo slovène battant pavillon d’Antigua-et-Barbuda appelé Ariella a été attaqué au large de Bossasso, alors qu’il faisait partie d’un groupe de transit, placé sous protection internationale. Seulement, les pirates n’ont pas pu empêcher l’un des 25 membre de l’équipage de lancer un appel de détresse, lequel a été intercepté par la frégate indienne Tabar, qui l’a ensuite relayé à tous les bâtiments et avions de surveillance maritime de la zone via le système de communication sécurisé Mercury.

Le message a donc été transmis à un avion Atlantique 2 de la Marine nationale, déployé dans le cadre d’Atalante, la mission contre la piraterie de l’Union européenne. Après avoir survolé l’Ariella, l’équipage de l’appareil français a demandé à la frégate danoise HDMS Absalon de l’opération Ocean Shield, de l’Otan, de se rendre sur place, accompagnée par le navire russe Neoustrachimy.

Quelques heures après la prise du cargo estonien, la décision de lancer un assaut contre les pirates est prise. Sur la base des renseignements recueillis par l’Atlantique 2, les forces spéciales danoises, présentes à bord de l’Absalon, passent alors à l’action et prennent rapidement le contrôle de l’Ariella. Mais voilà, les pirates ont eu le temps de prendre la fuite et les commandos ne les poursuivent pas.

Il faudra l’intervention du Neoustrachimy pour mettre la main sur une partie de l’équipe des bandits des mers. En effet, les marins russes ont réussi à mettre la main sur l’un des deux skiffs utilisés par les pirates pour leur opération, avec 7 hommes à son bord.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]