Afghanistan : Un troisième soldat français tué en trois jours
Après l’attaque d’Alasaï au cours de laquelle le sergent-chef Toinette et le capitaine Roullier ont perdu la vie, un autre sous-officier français a été tué en Afghanistan, ce 13 janvier, par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) sur la route reliant Bagram à Nijrab (est). Deux autres soldats ont été blessés.
Les trois hommes appartenaient à une équipe de liaison et d’encadrement (Operational Mentoring Liaison Team, OMLT) affectée au 35e bataillon de l’armée nationale afghane.
L’incident s’est produit alors qu’ils accompagnaient un convoi logistique de l’armée afghane à bord de leur véhicule blindé, dans la région de Mahmud-e-Raqi. La victime est un sergent du 517e Régiment du Train de Châteauroux.
Par voie de communiqué, le président Sarkozy a exprimé ses « condoléances attristées » aux proches du sous-officier et souhaité un « prompt rétablissement aux blessés. Le chef de l’Etat a par ailleurs réaffirmée que « l’odieuse attaque de ce jour n’entame pas la volonté de la France de poursuivre son engagement en Afghanistan au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), mandatée par l’ONU » et « qui a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan ».
Quant au ministre, Hervé Morin, il a indiqué « s’associer étroitement à la douleur » de la famille du soldat tué. « Alors que l’armée français est endeuillée pour la troisième fois en quelques jours », il « renouvelle toute sa confiance aux militaires et il les sait convaincus de l’utilité de leur mission et de l’efficacité de leur action ».
Depuis 2001, 39 militaires français ont été tués en Afghanistan.