Contrats d’un milliard d’euros pour DCNS
« Le maintien en condition de ces sous-marins requiert des moyens industriels et des savoir-faire que seul DCNS peut offrir à la Marine nationale » a déclaré Patrick Boissier, le président-directeur général du champion français de la construction navale militaire. Et en effet, on ne voit pas qui aurait pu lui faire de l’ombre pour obtenir les contrats d’un montant total d’un milliard d’euros portant sur la maintenance de l’ensemble des submersibles de la Royale.
Ainsi, de novembre 2009 à décembre 2015, DCNS s’occupera des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) basés à l’Île Longue, près de Brest. Ce premier contrat de près de 500 millions d’euros prévoit l’entretien courant des navires (Le Triomphant, Le Téméraire, Le Vigilant, et Le Terrible) ainsi que d’autres prestations annexes telles que la maintenance des plate-formes d’entraînement pour les équipages, des outillages ou encore des stations d’enatennes relais de la FOST (Force océanique stratégique). Au moins 500 emplois directs sont concernés par ces différentes activités, qui auront aussi un impact sur les entreprises sous-traitantes (150 à 350 postes).
Le second contrat, d’un peu plus de 500 millions d’euros, porte, quant à lui, sur l’entretien courant des six sous-marins nucléaires d’attaque basés à Toulon, les grands carénages des SNA Casabianca, Rubis et Emeraude, qui consistent à effectuer une visite complète des submersibles (18 mois d’immobilisation) et l’arrêt intermédiaire du Saphir afin de remplacer les éléments combustibles de sa chaufferie nucléaire. En plus, DCNS aura également la charge d’assurer la maintenance et la modernisation de certaines installations nucléaires de la Marine ainsi que des plateformes d’entraînement et du simulateur tactique de l’Ecole de navigation sous-marine (ENSM).
