La France commande 60 Rafale

Les temps sont durs pour Dassault Aviation. Le constructeur aéronautique français a annoncé, le 12 novembre, une baisse de 9% de son chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de 2009, qui s’établit à 2,92 milliards d’euros. Cela s’explique notamment par les annulations de commandes, dues au ralentissement de la demande concernant l’aviation d’affaires. Et ce qui risque compliquer la donne, le groupe n’a reçu aucune commande d’avion Falcon depuis le début de l’année.

Le même jour que l’annonce de ces résultats, le ministère de la Défense a indiqué qu’une commande de 60 avions de combat Rafale destinés à l’armée de l’Air et à la Marine nationale allait être notifié à l’avionneur avant la fin de cette année. Cette décision, qui est conforme à la loi de finances 2009, porte à 180 le nombre d’exemplaires commandés pour le compte de l’armée française.

Selon le communiqué du ministère de la Défense, les livraisons des avions se feront en fonction des contrats à l’exportation, afin « d’assurer une organisation optimale de la chaîne de fabrication, pour les besoins nationaux et pour ceux des pays auxquels la France propose un partenariat dans le cadre du programme Rafale ».

Le prix des avions commandés est évalué à 50 millions d’euros l’unité. Mais si l’on prend en compte les coûts de développement, d’industrialisation, de production et de maintenance, un Rafale revient à l’Etat 96 millions d’euros, sur la base des 294 exemplaires dont il est prévu d’équiper l’armée de l’Air et l’aéronautique navale. Près de 80 appareils ont d’ores et déjà été livrés.

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