Attentat contre un train en Géorgie

Depuis le mois de juin, les chemins de fer géorgiens sont la cible d’actes terroristes. Ainsi, et pour la troisième fois, une explosion a fait dérailler un train chargé de produits pétroliers, le 21 octobre, sur la ligne qui relie Senaki, dans l’ouest du pays, à la ville portuaire de Poti, situé sur la mer noire.

Selon le porte-parole des chemins de fers, Irma Stepnadze, l’explosion, qui a fait dérailler 16 wagons et endommagé 100 mètres de rails, aurait été provoquée par du TNT.

En tout les cas, cet attentat semble viser la politique énergétique de la Géorgie. En effet, le port de Poti est un terminal pétrolier d’exportation essentiel pour Tbilissi étant donné qu’il est le point de départ de route qu’emprunte la production de brut de la Caspienne vers l’Europe et qui évite la Russie.

Pour les deux précédents attentats, les autorités géorgiennes avaient laissé entendre qu’elles portaient des soupçons sur l’Abkhazie, une région séparatiste, passée depuis ouvertement dans le giron de Moscou après le conflit russo-géorgien d’août 2008.

Les accusations de terrorisme sont courantes entre la Russie et la Géorgie. Ainsi, par exemple, le Parquet général russe a accusé les services secrets géorgiens d’avoir commis, en octobre 2008, un attentat devant le quartir général des forces russes à Tskhinvali, en Ossétie du Sud.

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