Carnage à Peshawar

Après l’attentat contre l’ambassade indienne à Kaboul, le second en un an, qui a fait 17 victimes, le 8 octobre, la ville de Peshawar, située au nord-ouest du Pakistan, a été à son tour endeuillée par une attaque suicide.

En effet, ce 9 octobre, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée lors du passage d’un autobus, dans un quartier commercial. Bilan : au moins 49 tués et une centaine de blessés. Pour le moment, l’attaque n’a pas été revendiquée mais pour le ministre de l’Intérieur, Rehman Malik, « toutes les pistes mènent au Sud-Waziristan », c’est à dire le bastion du Tehrik-e-Taliban, le mouvement taleb pakistanais.

« Une chose est claire, il faut s’en prendre avec plus de poigne encore à ces tueurs à gage appelés taliban » a-t-il déclaré. « Nous estimons que nous n’avons aucun autre choix que de mener à bien une opération au Sud Waziristan » a encore ajouté le ministre pakistanais. Seulement, cette offensive, déjà planifiée, s’annonce très délicate. Par deux fois, l’armée pakistanaise a été obligé de se replier après avoir tenté de reprendre le contrôle de cette région.

Par ailleurs, dans la banlieue de Peshawar, une trentaine de taliban ont attaqué, ce jour, un dépôt de camions chargés de ravitailler les troupes de l’Otan en Afghanistan. Selon la police pakistanaise, les assaillants ont réussi à incendier plusieurs véhicules.

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