Les bases françaises de Dakar et de Libreville seront maintenues

Le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, publié en juin 2008, prévoyait la suppression d’une des deux bases françaises situées sur la façade atlantiques de l’Afrique. En clair, il était préconisé de mettre un terme soit à la présence des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) à Dakar, soit à celle des Forces françaises au Gabon (FFG) à Libreville.

Seulement, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé, ce 30 septembre, que « l’idée est que nous maintenions Libreville et Dakar ». En fait, si l’on en croit le ministre, le cas des installations militaires françaises au Gabon n’auraient jamais été menacées de fermeture. « J’ai toujours indiqué qu’il y aurait une (base permanente) sur l’océan Indien et une sur la façade atlantique avec un cas particulier qui serait le Gabon » a-t-il avancé ». Et d’insister : « on avait toujours dit qu’on maintiendrait Libreville. »

« Dans l’état actuel des choses, il est prévu que les forces (françaises) présentent au Gabon y restent » a encore justifié le ministre de la Défense. Avec un bémol toutefois : « si le président de la République, dans un, deux , ou trois ans, estimait que ce n’était plus nécessaire de les maintenir et que les discussions avec les autorités politiques gabonaises faisaient qu’on peut les retirer, on verra bien » a-t-il expliqué.

Ainsi, et avec Djibouti, la France continuera de disposer de trois bases permanentes sur le continent africain (quatre si l’on compte La Réunion). Les troupes françaises sont présentes au Sénégal au titre des accords de défense conclus en mars 1974 et au Gabon, pour les mêmes raisons, depuis 1960.

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