Trafic d’armes entre la Corée du Nord et l’Iran

En théorie, la Corée du Nord n’a pas le droit de faire le commerce des armes, notamment en raison des sanctions qui lui sont appliquées et qui ont été renforcées le 12 juin dernier, avec la résolution 1874 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies après son essai nucléaire mené trois semaines plus tôt.

Mais la théorie n’étant pas la pratique, un navire australien chargé d’armes, parti de Corée du Nord pour rallier l’Iran, a été intercepté à la fin du mois de juillet par les autorités des Emirats arabes unis, par ailleurs préoccupées par les activités nucléaires de Téhéran. Cette information n’a été confirmé que le 30 août dernier par le Anthony Albanese, le ministre australien des Transports.

Selon le Financial Times, les soutes de l’ANL Australia, le porte-conteneurs en question, contenaient plusieurs types d’armes classiques, désignées comme étant des pièces détachées pour des machines. Le bâtiment, placé sous le pavillon des Bahamas, et enregistré à Melbourne, appartient à la compagnie ANL Container Line, une filiale de l’armateur français CMA-CGM, le 3e transporteur maritime au niveau mondial.

D’après l’AFP, les Emirats arabes unis ont informé le comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU de leur prise. De son côté, Anthony Albanese a indiqué l’ouverture d’une enquête « pour savoir s’il y eu violation des lois australiennes ».

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