Baptême du feu pour l’hélicoptère Tigre

Le 26 juillet dernier, trois hélicoptères de combat Tigre ont été convoyés à Kaboul pour renforcer les 3 Caracal et les 3 Gazelle Viviane du contingent français déployé dans le cadre de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’Otan. Et depuis, les équipages du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHP) de Pau n’ont guère eu le temps de s’ennuyer.

En effet, les Tigre ont déjà effectué plus de 80 heures de vol et assuré trentaine de missions d’escorte de convois blindés. Et surtout, pour leur premier engagement dans une opération extérieure, ils ont ouvert le feu.

La semaine dernière, un Tigre a été contraint d’engager à la roquette des insurgés qui avaient attaqué un poste français dans la vallée d’Uzbeen, là même où, l’an passé, neuf marsouins (8e RPIMa et Régiment de Marche du Tchad) ainsi qu’un légionnaire du 2e REP avaient été tués lors d’une embuscade.

Quant au comportement de l’appareil, il semble qu’il soit très satisfaisant, malgré les conditions difficiles qu’il rencontre en Afghanistan, la chaleur et l’altitude ayant notamment pour effet de dégrader les performances en vol des machines.

Même si les Tigre sont régulièrement visé par les insurgés, aucun des trois n’a pour l’instant été touché. Mais pour éviter ce genre de mésaventure, les appareils ne volent jamais à moins de 150 km/h et le vol stationnaire, comme on peut s’en douter, leur est interdit.

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