Un gendarme blessé par balle en Nouvelle-Calédonie

Depuis maintenant une dizaine de jours, en Nouvelle-Calédonie, l’Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (USTKE), soutenue par l’extrême-gauche française, multiplie les coups de forces et les blocages d’entreprise pour protester contre la détention de son président, Gérard Jodar, 56 ans, et de cinq autres militants pour avoir commis des dégradations à l’aéroport de l’archipel ainsi que pour donner de la voix dans le conflit qui l’oppose à Aircal, la compagnie aérienne locale.

Le 3 août, l’intervention des forces de l’ordre pour évacuer un barrage filtrant mis en place par les militants de l’USTKE à Koné, s’est soldée par un bilan d’une vingtaine de gendarmes blessés par des tirs de billes en acier, dont un a même eu une jambe cassée.

La tension n’étant pas véritablement tombée, d’autres violences ont eu lieu ce 5 août, à la périphérie de Nouméa. Cette fois, 6 personnes ont été blessées, dont deux gendarmes. L’un des militaires a été touché par une balle de 7,5 mm, utilisée dans des armes du type « carabine de grande chasse », qui sont très répandues sur l’archipel.

Au vu de cette situation passablement dégradée, les forces de l’ordre se sont repliées, laissant ainsi les émeutiers tenir un barrage routier et caillasser les voitures circulant dans les environs jusqu’à la fin de la journée.

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