Nouvelles commandes dans le cadre du plan de relance

La Délégation générale pour l’armement (DGA) a commandé 3 systèmes de drone tactique intérimaire (SDTI) de nouvelle génération dans le cadre du plan gouvernemental de relance de l’économie. Ces engins devraient être livrés au début de l’année 2010.

Ces trois SDTI, qui devraient être livrés au début de l’année 2010, auront une autonomie plus grande grâce à des ailes plus légères et pourront opérer dans des conditions de température et d’altitude plus élevées.

Lancé au moyen d’une catapulte, ce type de drone est capable de voler à une vitesse pouvant atteindre 239 km/h. Il transmet les images qu’il recueille en direct, sur les écrans des équipes au sol. Reste que le plus délicat est sa récupération. N’étant pas conçu pour atterrir comme n’importe quel autre engin volant, il est muni d’un parachute et d’airbags pour son retour sur la terre ferme.

Mis en oeuvre depuis octobre 2008 à partir de la base avancée de Tora, en Surobi, le SDTI a accompli son centième vol opérationnel de reconnaissance le 15 mai dernier. En dotation dans l’armée de Terre depuis 2004, ce matériel est notamment utilisé pour des missions de renseignements ainsi que pour l’acquisition d’objectifs pour le compte de l’artillerie.

Par ailleurs, et toujours dans le cadre du plan de relance, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a annoncé, ce 16 juin, la commande de quatre engins de débarquement amphibies rapides (EDA-R), fabriqués par le chantier naval Socarenam de Saint-Malo (ex-Gamelin).

Une option pour quatre EDA-R supplémentaires a également été placée. Au total, ce marché représente 125 millions d’euros et la premier exemplaire devrait être livré au premier semestre 2011.

Basé sur le concept du « Landing Catamaran » (L-CAT) développé sur les fonds propres des Constructions Industrielles de Méditerranée (CNIM), l’EDA-R peut transporter 80 tonnes à un vitesse de 18 noeuds et permet ainsi le débarquement de troupes avec leurs véhicules et leur matériel à partir de bâtiments de la Marine nationale, tel que les BPC ou les TCD.

L’assemblage de ces quatre bateaux, qui demande 300.000 heures de travail, va permettre de créer 25 emplois et d’en consolider 25 autres sur le site de Saint-Malo.

Photo : Landing Catamaran (L-Cat) (c) Constructions Industrielles de Méditerranée

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