Accord militaire entre la Turquie et l’Irak

Fondé en 1978 par Abdullah Öcalan, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’oppose par les armes, depuis 1984, aux autorités turques. Ce mouvement est d’ailleurs classé comme étant terroriste par le Département d’Etat américain, mais aussi par l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Australie et bien évidemment par la Turquie.

Avec la chute du régime de Saddam Hussein en 2003, le Kurdistan irakien, qui jouit désormais d’un statut d’autonomie vis-à-vis de Bagdad, sert de base de repli pour les activistes du PKK, d’où ils mènent des attaques en territoire turc. Ce qu’Ankara ne peut tolérer.

Ainsi, régulièrement, l’aviation turque bombarde régulièrement des positions tenues par le PKK en territoire irakien. Pour régler le problème posé par cette organisation, les Etats-Unis, la Turquie et l’Irak ont créé, en 2008, un comité conjoint pour la combattre en territoire irakien et les Kurdes d’Irak ont même proposé leur aide à la Turquie pour lutter contre le PKK.

Dernier épisode en date : la signature d’un accord militaire entre Ankara et Bagdad, le 10 juin dernier. Le texte, paraphé par l’adjoint du chef d’état-major de l’armée irakienne, le général Nasier Abadi, et son pendant turc, le général Hasan Igsiz, prévoit une coopération accrue sur un plan technique mais aussi et surtout en matière de formation militaire.

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