Mort d’un commandant taliban

Depuis qu’elles sont déployées en Afghanistan, notamment dans la province méridoniale du Helmand, là où les violences sont les plus intenses, l’armée britannique a perdu près de 166 hommes. Ce 3 juin, un soldat du 2e bataillon du régiment des Rifles a été tué par une explosion, lors d’une patrouille près de la ville de Gereshk et le mois de mai a été particulièrement éprouvant pour les 8.000 militaires britanniques présents dans le pays.

C’est dans ce contexte que le ministère britannique de la Défense a annoncé la mort du mollah Mansour, un des « leaders taliban les plus dangereux » de la province du Helmand, au cours d’un raid impliquant des hélicoptères de combat Apache, mené le 1er juin près de Nahr e-Saraj, au nord-est de Lashkar Gah. Plusieurs de ses complices auraient également péri au cours de l’opération.

« Le mollah Mansour était au coeur des tentatives des insurgés de tuer et de blesser les soldats britanniques et ceux de l’Otan » a indiqué John Hutton, le ministre britannique de la Défense. « Il s’agit d’un coup sévère porté aux taliban » a-t-il ajouté.

Le commandant insurgé opérait essentiellement Lashkar Gah, la capitale de la province du Helmand. « Les activités illégales du mollah Mansour comprennent la fabrication et la fourniture d’engins explosifs artisanaux ainsi que la planification d’attentats à la bombe dans une région qui s’étend de Lashkar Gah à Gereshk », a précisé le lieutenant-colonel Nick Richardson, le porte-parole des forces britanniques en Afghanistan.

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