Des militaires à bord des navires de la flotte marchande belge

Pour lutter contre la piraterie qui sévit au large de la Corne de l’Afrique, le gouvernement belge a décidé, le 30 avril dernier, de donner la possiblilité aux armateurs d’outre-Quiévrain d’embarquer des militaires à bord de leurs navires.

Cette décision ne sera valable que pour une période allant de début mai à fin juin. Cependant, la demande d’un armateur ne pourra être satisfaite que si il s’est adressé au préablable à la flotte européenne de l’opération Atalante, déployée dans la région et à laquelle se joindra la frégate belge Louis-Marie en septembre prochain.

Si la force navale européenne n’est pas en mesure d’assurer la protection d’un navire appartenant à la flotte marchande belge, alors son armateur pourra demander à ce qu’une équipe de huit militaires soit embarquée à bord. Cependant, le coût de chaque intervention de ce type, qui ne devra pas durer plus d’une semaine, coûtera aux opérateurs la somme forfaitaire de 115.000 euros.

Par ailleurs, les armateurs susceptibles de faire une telle demande devront veiller à ce que leurs navires soient bien assurés pour naviguer dans cette zone à risque et s’engager à ne pas poursuivre l’armée belge en cas de dégâts dûs à un acte de piraterie. Enfin, il reviendra au chef de l’équipe des militaires embarqués de prendre les dispositions adéquates lors d’une éventuelle attaque.

Photo : Commandos belges à l’entraînement (c) Ministère belge de la Défense

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