A la recherche du leurre perdu (MàJ)

Un engin factice a été perdu, au large de la pointe de Penmarc’h (29), le 18 avril, après un tir d’essai réalisé vraisemblablement par un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE).

Cependant, la Marine sait où il faut chercher puisque la maquette de missile ou de torpille de « grande taille » – aucune précision n’a été officiellement apportée sur la nature de l’engin inerte – repose dans un secteur de 3,7 kilomètres carrés (2 fois 2 milles nautiques), inclus dans une zone d’exclusion de 60 kilomètres carrés, interdite à la navigation civile depuis le 17 avril à 16 heures.

Selon les explications données par la préfecture maritime, « le dispositif de flotabilité (ndlr: de l’engin) n’a pas fonctionné », c’est à dire que les bouées dont il était doté ne se sont pas gonflées comme elles l’auraient dû.

Tant que la Marine ne l’a pas récupéré, ce qui devrait être fait dans les prochains jours, le préfet maritime a décidé de restreindre les activités en mer dans la zone où l’engin a coulé pour qu’il ne soit accroché par le chalut ou le filet d’un bateau de pêche.

Il s’agit d’éviter ce qu’il s’était passé en 1996. En effet, à l’époque, un pêcheur du Guilvinec avait recueilli dans ses filets des composants d’un missile désarmé qui s’était perdu au milieu de l’Atlantique. L’engin avait été tiré par le SNLE Triomphant quelques temps auparavant.

Addendum : Le bâtiment qui a tiré l’engin inerte – une maquette du missile balistique M51 – est le nouveau SNLE Le Terrible, qui est est actuellement en période d’essais avant sa mise en service en 2010.

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