Deux bâtiment de l’US Navy sont entrés en collision dans le détroit d’Ormuz

Le sous-marin nucléaire d’attaque USS Hartford (SSN-768) et le navire amphibie USS New Orleans (LPD-18) sont entrés en collision, ce 20 mars, alors que tous deux naviguaient dans les eaux du détroit d’Ormuz.

« Quinze marins du Harford ont été légèrement blessés et on repris leur poste. Aucun personnel du New Orleans n’a été blessé » a indiqué le commandement de la Ve Flotte de l’US Navy, basé à Bahreïn, par voie de communiqué.

Lors de cet, le réservoir de carburant de l’USS New Orleans a été endommagé, ce qui a provoqué le rejet dans la mer de près de 95.000 litres de gazole. Le système de propulsion du sous-marin n’a quant à lui pas été touché. Les deux bâtiments, qui peuvent encore se déplacer, feront l’objet d’un examen complet pour avoir un bilan de l’étendue des dégâts.

Si les circonstances exactes de la collision n’ont pas encore été révélées, la marine américaine ayant seulement précisé que les deux navires effectuaient une « mission régulière ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un tel incident impliquant un sous-marin américain se produit. En 2001, par exemple, l’USS Greenville avait coulé un bateau de pêche japonais vers Hawaï alors qu’il était en train de faire surface. En 2002, l’USS Oklahoma City avait accroché un cargo norvégien en Méditerranée.

Long de 280.5 métres, l’USS New Orleans, de la classe « San Antonio », est mis en oeuvre par un équipage de 361 marins, dont 28 officiers. Il peut transporter près de 720 hommes et 14 véhicules.

L’USS Hartford est un SNA de la classe Los Angeles qui a été lancé en 1993. Son équipage compte 128 marins dont 12 officiers. Il embarque à son bord des missiles de croisière de type Tomahawk ainsi que des torpilles MK-48. Ce bâtiment avait été au centre d’une polémique en Italie après son échouage dans le port de La Maddalena, en 2003.

La collision entre les deux navires de l’US Navy a donc eu lieu dans le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 40% du pétrole mondial. Considéré comme étant stratégique, l’Iran a menacé de le fermer au cas où ses installations nucléaires seraient bombardées.

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