La DPSD sollicitée pour l’enquête sur les menaces envers des élus UMP

Le président Sarkozy, ainsi que plusieurs ministres et élus appartenant à l’UMP, ont reçu ces dernières semaines des courriers, signés « groupe 34 », les menaçant de mort, accompagnés de balles de différents calibres.

L’analyse du vocabulaire utilisé dans les lettres envoyées laissant supposer que leur auteur soit un proche des milieux militaires, la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD) aurait été sollicitée pour les besoins de l’enquête, à laquelle participent plusieurs services de police, dont la Sous-division antiterroriste (SDAT).

Ce n’est pas la première fois qu’il serait ainsi fait appel à la DPSD pour ce genre d’affaire. Ce service de renseignement avait participé aux investigations concernant le mystérieux groupe AZF qui, en 2004, qui s’était livré à un chantage après avoir notamment déposé un engin explosif sur la voie ferrée Paris-Limoges. A l’époque, les soupçons des enquêteurs s’étaient portés sur d’anciens militaires, étant donné que l’artificier du groupe était considéré comme un spécialiste « très aguerri » des explosifs.

Quoi qu’il en soit, un homme d’une quarantaine d’années a été arrêté, à Montpellier, ce 4 mars, dans l’affaire des menaces de mort envoyées aux élus du parti majoritaire. Selon la Direction départementale de la Sécurité publique de l’Hérault, le corbeau présumé a été placé en garde à vue et son domicile a été perquisitionné par la section antiterroriste du Parquet de Paris. De source policière, il semblerait que l’auteur présumé des lettres de menace soit un informaticien, par ailleurs militaire de réserve. Les enquêteurs auraient été mis sur sa piste après qu’il ait été dénoncé par son ancienne compagne.

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