Le Normandie-Niemen participe à Green Flag

Le mois dernier, 4 Rafale de l’escadron de chasse 1/7 Provence de la base aérienne de Saint-Dizier ont participé à la 4e session annuelle de l’exercice Red Flag, organisé à Nellis Air Force Base, aux Etats-Unis. Les aviateurs français ont ainsi réalisé, dans des conditions aussi proches que possible du réel, près de 4 missions quotidiennes, d’une durée moyenne de 2 heures afin d’affronter les F-15 et les F-16 du 57th Adversary Tactics Group.

L’armée de l’Air prend part régulièrement à cet exercice depuis les années 1980. Cette année, l’un des objectifs de cette participation visait à vérifier le système d’armes du Rafale au sein d’un dispositif aérien allié, composé par des avions de même génération, à savoir des SU-30 MKI indiens et des F-15 K coréens. L’appareil français a ainsi pu démontrer sa capacité à déjouer des défenses aériennes adverses, grâce notamment à la précision de ses capteurs et à ses systèmes de liaison de données (Link 16).

Si la France a envoyé le fleuron de l’armée de l’Air pour cette dernière édition de Red Flag, il n’en est pas de même pour l’exercice, certes moins connu, « Air Warrior », aujourd’hui appelé Green Flag. Ce dernier a commencé le 10 septembre dernier pour une durée de 16 jours. Il se déroule également sur le « Range » de la base de Nellis et vise surtout à préparer les pilotes aux missions d’appui aérien rapproché – le Close Air Support, ou CAS – comme il s’en fait actuellement en Afghanistan.

Cet exercice est d’autant plus réaliste que le terrain géographique (déserts et zones montagneuses) au-dessus duquel il se joue ressemble par certains côtés au théâtre d’opérations afghan.

Pour cette session 2008 de Green Flag, qui rassemble uniquement des aviateurs français et américains, l’armée de l’Air a donc envoyé trois Mirage F1 CT du régiment de chasse 1/30 « Normandie-Niémen », basé habituellement à Colmar.

Les avions de cette unité, qui doit son appellation de « régiment » en raison de son passé commun avec l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale, sont accompagnés par une équipe de contrôleurs aériens avancés (TACP/ Tactical Air Control Party). Par ailleurs, six pilotes de Mirage F1 CR de la base aérienne 112 de Reims font également partie du voyage.

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