Rapatriement d’une partie des blessés français

Un Boeing C-135 médicalisé a atterri à Orly, le matin du 20 août, avec à son bord 11 des 21 soldats français blessés dans les combats de la vallée d’Uzbeen. Ils ont été accueillis par le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Elrick Irastorza, et le secrétaire d’Etat à la Défense, Jean-Marie Bockel. Ce dernier a rendu ensuite visite au Régiment de Marche du Tchad de Noyon, après s’être déplacé, la veille, à Castres et à Calvi, où sont respectivement basés le 8e RPIMa et le 2e REP.

L’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy, de Clamart (Hauts-de-Seine), a pris en charge 6 des blessés. Ces derniers ont reçu la visite du Premier ministre, François Fillon, en début d’après-midi. Les cinq autres ont quant à eux été transférés à l’HIA de Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne.

Selon le médecin-chef Anne Robert, du Sirpa-Santé, « les blessés qui sont restés à Kaboul sont les militaires les moins touchés ». Ils devraient être rapatriés en même temps que les dépouilles de leurs camarades tombés lors du violent accrochage contre les talibans. Leur arrivée est prévue pour la soirée du 20 août, vers 23h. Par ailleurs, un hommage national sera rendu, le lendemain, aux Invalides, aux 10 militaires tués.

« Ces militaires ont été blessés par balles ou par des éclats, deux d’entre eux ont été blessés dans un accident de blindé, ils souffrent de blessures de moyennes gravité, ils allaient bien, mais ils ont besoin de suivi », a précisé le médecin-chef Robert.

Les blessés ont été rapatriés grâce au dispositif d’évacuation sanitaire MORPHEE, qui a eté mis en oeuvre dès le 19 août, à 10h47. Après les heurts qui se sont produits au Kosovo, en mars dernier, et où plusieurs soldats français de la KFOR avaient été blessés, il s’agit de la seconde fois que ce dispositif est utilisé.

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