Le Président Sarkozy rencontre les militaires français à Kaboul

Au lendemain de l’attaque d’insurgés islamistes qui a fait 10 morts ainsi que 21 blessés parmi les militaires français et conformément à ce qu’avait annoncé un communiqué de l’Elysée, le président Sarkozy a effectué un court déplacement à Kaboul, accompagné par le ministre de la Défense, Hervé Morin et par le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

Dès son arrivée sur le sol afghan à 8h00 (3h30 GMT), le chef de l’Etat s’est rendu au camp Warehouse, où est situé le quartier général du commandement régional de Kaboul (assuré par la France) de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’OTAN. Après s’être recueilli devant les dix cercueils recouverts du drapeau tricolore, le président s’est ensuite entretenu des circonstances de l’attaque meurtrière de la vallée d’Uzbeen avecdes paras du 8e RPIMa.

Par ailleurs, le président Sarkozy a rappelé les raisons de la présence française en Afghanistan au cours d’une déclaration faite aux militaires français présents au camp. « Le travail que vous faites ici, il est indispensable. Pourquoi on est ici? Parce qu’ici se joue une partie de la liberté du monde. Ici se mène le combat contre le terrorisme » a-t-il affirmé. « Vous défendez ici les droits de l’homme, et particulièrement les droits de la femme » a-t-il ajouté.

« Je n’ai pas de doute, il faut être là (…) je vous dis en conscience que si c’était à refaire, je le referais. Pas la patrouille et l’enchaînement des événements, mais le choix qui m’a amené à confirmer le choix de mes prédécesseurs d’envoyer l’armée français ici », a expliqué le président Sarkozy, qui a tenu à partager la peine et le deuil des militaires français.

Le chef de l’Etat a également rencontré 10 des 21 soldats français blessés au cours du violent accrochage de la vallée d’uzbeen, puis le général Michel Stollsteiner, le commandant français du Regional Command Capital (RC-C) qui concerne Kaboul et sa province.

Puis le président Sarkozy a reçu en personne les condoléances de son homologue afghan, Hamid Karzaï. « La France est une amie sincère et un soutien important de l’Afghanistan et nous sommes profondément attristés et choqués », a déclaré ce dernier.

Photo : Présidence de la République

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