Des chars Leclerc en Irak?
Selon les orientations fixées par le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale, l’armée de Terre devrait prochainement voir son parc de chars Leclerc diminuer de 82 voire à plus d’une centaine d’exemplaires.
Ces blindés lourds retirés du service seront donc mis en vente sur le marché de l’occasion, ce qui pourrait être une bonne affaire pour un pays souhaitant développer ses forces terrestres, comme par exemple l’Irak, dont une délégation viendra bientôt en France afin d’y acheter du matériel militaire.
Si le gouvernement irakien s’est déjà dit disposé à acheter une cinquantaine d’hélicoptères de type « Gazelle » d’occasion, l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) devant progessivement les remplacer par le Tigre, il serait également intéressé par la perspective d’acquérir un char lourd aussi performant que le Leclerc à moindre coût. Les négociations risquent cependant d’être relativement difficiles, tant la marge de manoeuvre des Irakiens semble limitée. Pour que l’affaire soit conclue, Bagdad souhaiterait également que sa dette soit annulée contre un paiement en cash des Leclerc achetés.
Autre pays intéressé par des chars Leclerc d’occasion : le Maroc. Rabat serait en effet tenté d’en acquérir une cinquantaine. Même si le royaume chérifien a dernièrement préféré des F-16 américain au Rafale, il n’en reste pas moins qu’il est un bon client des industriels français, avec notamment l’acquisition récente d’une frégate FREMM et de patrouilleurs de surveillance maritime.