Livre blanc : « Une vaste connerie qui va obérer l’avenir »

L’ancien président de la République, Jacques Chirac, n’assistera pas au défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées. Ami de la famille de Rafiq Hariri, le prédécesseur de Nicolas Sarkozy ne souhaite pas, en effet, être dans la même tribune officielle que Bachar el-Assad, le président Syrien, dont les services secrets sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat du 14 février 2005 qui coûta la vie à l’ancien Premier ministre libanais.

Une autre raison a été avancée par le site Internet du mensuel Capital. Il semblerait également que Jacques Chirac ne soit pas d’accord avec la nouvelle politique de défense annoncée le 17 juin dernier.

Ainsi, la réduction du format des armées et le retour de la France au sein du commandement intégré de l’Otan seraient « une vaste connerie qui va obérer l’avenir », a-t-il confié en privé à quelques proches.

Officier de réserve, le président Chirac a toujours montré un intérêt certain pour le monde militaire. En 1996, il décida de mettre un terme à la conscription et de professionnaliser les armées, ce qui eût pour conséquence la mise en place d’un vaste plan de réforme et de restructurations.

Réélu en 2002 après une période de cinq années de cohabitation où les budgets militaires avaient été mis à mal par la majorité socialiste, il avait veillé à ce que les crédits de Loi de Programmation Militaire (LPM) 2003-2008 ne soient pas rognés par Bercy.

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