Deux nouvelles hélices pour le Charles de Gaulle

Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle est en « Indisponibilité périodique pour entretien et réparation » (IPER) depuis l’été dernier à Toulon. C’est la première que le bâtiment est en cale sèche depuis sa mise en service en 2001.

(c) Marine NationaleLe chantier, dont le maître d’oeuvre est DCNS, a un coût de 287 millions d’euros. Il doit permettre de remettre le navire en condition pour une durée d’au moins cinq ans. Outre diverses opérations concernant, entre autres, le réacteur nucléaire ou encore les catapultes, il était prévu de changer les hélices servant à la propulsion du porte-avions. C’est désormais chose faite depuis le début de ce mois.

Lors de sa période d’essai, en novembre 2000, une pale de l’hélice bâbord (gauche) du « Charles de Gaulle » s’était cassée alors que le bâtiment croisait en Atlantique. L’enquête concernant cet incident avait conclu à des défauts de structure sur les hélices et il avait donc été décidé d’équiper le porte-avions avec celles d’un de ses deux prédecesseurs, à savoir le « Clemenceau ». La vitesse maximale du navire s’en était trouvée réduite de 27 à 25 noeuds.

Désormais, le « Charles de Gaulle » dispose d’une paire d’hélices à quatre pales monobloc, fabriquées aux Etats-Unis par Rolls-Royce Naval Marine. D’un diamètre d’à peu près 6 mètres et d’une masse de 20 tonnes, elles sont constituées par un alliage à base de cuivre et d’acier.

Une paire de rechange a également été prévue. Cette fois, c’est l’entreprise française « Les Fonderies Atlantic Industries » qui a été chargé de leur conception.

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