Quand des soldats américains font les zouaves

Les zouaves constituaient naguère un corps d’armée d’infanterie. L’armée française en a compté dans ses rangs de 1830 jusqu’à 1962, c’est à dire pendant la période où l’Algérie faisait partie de la France. De nos jours, et on peut le regretter, seule est restée l’expression « faire le zouave », qui signifie « faire le pitre en adoptant des comportements extravagants censés amuser un public ». De fait, il est toujours plus facile de « faire le zouave » que de se montrer autant rigoureux que les zouaves des temps anciens qui étaient même réputés pour être exagérément disciplinés, au point où quelques mauvaises langues trouvèrent qu’ils en devenaient idiots, d’où l’expression…

Le Pentagone a déboursé des millions de dollars pour mettre au point les MRAPs, ces engins dotés d’un blindage renforcé permettant de protéger ses occupants des IEDs et des snipers. Il n’est donc pas question de faire n’importe quoi avec… à moins de faire la guerre comme on va sur un terrain de golf. Dans les communiqués du département américain de la Défense, on peut régulièrement lire cette mention « Non-combat related casualties » pour désigner les conditions dans lesquelles un soldat a été blessé ou tué. Cette mention peut recouvrir plein de choses, du suicide à la maladie, en passant par l’imprudence et la bêtise. En voici un exemple :

 

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