Découverte d’armes de guerre à Toulouse

L’on se souvient, en septembre 2001, de la tuerie de Béziers où des policiers avaient été attaqués à la roquette et au fusil d’assaut par Safir Baghioua. Ce dernier avait été abattu par les hommes du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN). Cette affaire avait, à l’époque, braqué les projecteurs sur le trafic des armes de guerre en France.

Le fait que le port d’arme soit sévèrement contrôlé n’empêche pas la circulation de tels armement dans l’Hexagone, au profit de ceux qui ont des intentions criminelles.

Ainsi, le 18 mars, un groupe de huit islamistes radicaux présumés a été interpellé par les policiers de la SDAT (sous-direction antiterroriste) dans le sud de la France. Une perquisition faite chez l’un d’eux, le 21 mars à Toulouse, a permis de mettre la main sur un pistolet mitrailleur, un automatique, deux fusils d’assaut et une provision de munitions. Les policiers ont également saisi des armes blanches, des tenues de combat et de la littérature islamiste.

Si cinq membres du groupe ont été remis en liberté, les trois autres islamistes présumés, âgés de 26 à 34 ans et résidant à Toulouse et Carcassone, ont été mis, lundi, en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. »

La SDAT et les Renseignements généraux les soupçonnent de s’être entraînés au combat afin de rejoindre l’Irak et d’avoir eu des liens avec un autre groupe islamiste qui se livrait au même genre d’activité dans le Doubs. Les sept membres de cette cellule avaient été arrêtés en novembre 2007 à Besançon et à Pontarlier. Comme à Toulouse, une dizaine d’armes de poing ainsi qu’une Kalachnikov avaient été saisies lors des perquisitions.

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