Une enquête sera ouverte sur l’intervention militaire britannique en Irak

Le Premier ministre, Gordon Brown, a promis l’ouverture d’une enquête concernant l’engagement militaire britannique en Irak. Reconnaissant des erreurs dans la gestion de l’après guerre, M. Brown a estimé, dans une lettre envoyée à Sunder Katwala, le responsable d’un comité d’experts du Parti travailliste, qu’il est nécessaire d’en « tirer toutes les lecçons possibles. »

Toutefois, il faudra attendre que la situation irakienne soit moins « fragile » pour que cette enquête puisse être menée. « En dépit des progrès enregistrés en matières sécuritaire, économique et politique, la situation demeure fragile et pourrait facilement être renversée », a écrit M. Brown pour décrire l’état actuel del’Irak. « En cette période critique, il est essentiel que le gouvernement (britannique) ne détourne pas son attention », a-t-il poursuivi.

Il y a cinq ans, les troupes britanniques épaulèrent l’armée américaine dans sa conquête de l’Irak et eurent pour zone d’opérations le sud du pays, et plus précisément le secteur de Bassorah.

Alors que près de deux tiers des Irakiens souhaitent le départ des troupes étrangères de leur sol, selon un sondage réalisé pour le compte de la chaîne de télévision Channel 4, le contingent britannique est fort de 4100 hommes actuellement.

Cet effectif aurait dû être ramené à 2500 au printemps 2008 mais selon le Daily Telegraph du 19 mars, il serait question au contraire de le maintenir sensiblement au même niveau, en raison d’une recrudescence des attaques à la roquette à Bassorah et de la dépendance de l’armée irakienne vis-à-vis des Britanniques.

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