Google limite son service « Street View » à la demande du Pentagone

En octobre 2007, des chercheurs avaient été en mesure de découvrir le lancement de deux SNLE par la marine chinoise, simplement en observant des images satellites grâce à Google Earth.

La mise à la disposition du grand public de ce service de cartographie locale couplé à des photos provenant de satellites peut ainsi se révéler être une source de renseignements intéressants et, par conséquent, représenter une menace pour la sécurité des installations militaires.

C’est donc pour cette raison que le Pentagone a demandé à Google de ne plus fournir d’images des bases militaires américaines via la fonctionnalité « Street View » de son service Google Maps. Le département de la Défense a aussi interdit la prise de vue de bases militaires aux équipes de Google

« Nous avons été contacté par l’armée », a affirmé de son côté Larry Yu, le porte-parole du moteur de recherches. « Dans le cas où ils ont exprimé des craintes sur des images, nous avons accedé à leur demande », a-t-il déclaré.

La fonctionnalité Street View, lancée à la mi-2007 par Google, propose un champ de vision de 360° à hauteur d’homme des principales villes des Etats-Unis, ce qui explique sa popularité auprès des internautes qui l’utilisent pour préparer leurs déplacements dans des quartiers qu’ils ne connaissent pas.

Mais ce degré de précision représente un inconvénient pour les militaires. Selon le général Gene Renuart, le chef du commandement militaire américain responsable de la défense intérieure, avec ce système, « on voit où sont tous les gardes. On voit comment les barrières se lèvent et de rabaissent. On voit comment entrer ou sortir des bâtiments. »

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