Zawahiri veut venger la mort d’al-Libi

En janvier dernier, le Libyen Abou Laith al-Libi était tué dans Warizistan du nord, une zone tribale pakistanaise, par un missile américain. Al-Libi n’était pas n’importe qui : chef du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), il était aussi un personnage important dans l’organigramme d’Al-Qaïda, le réseau terroriste d’Oussama Ben Laden , au point où une récompense de 5 millions de dollars US était promise par les autorités américaines pour tout renseignement qui aurait permis sa neutralisation.

Le Libyen était également soupçonné d’être le commanditaire de l’attentat suicide qui avait touché, à Bagram, en février 2007, le quartier général de la coalition dirigée par les Etats-Unis en Afghanistan. Vingt personnes y avaient perdu la vie.

Confirmant son importance au sein d’Al Qaida, Ayman al Zawahiri, le numéro 2 de l’organisation terroriste, a juré de venger la mort d’Al Libi dans une vidéo diffusée par le site al-ekhlaas, le canal habituellement utilisé les islamistes radicaux.

« Aucun parmi nos chefs n’est mort naturellement. Jamais notre sang n’a coulé sans réponse », a ainsi déclaré Zawahari au cours d’un monologue de dix minutes. Et d’ajouter qu’Al-Libi était « un des piliers du jihad dans la région » et « qu’il est parti après avoir apporté la mort aux Américains. »

C’est le premier message d’Ayman al-Zawahari en 2008. Sur ce film tourné par As-Sahab, l’organe médiatique d’Al Qaïda, Zawahiri se tient devant une bibliothèque. On y voit également une Kalashnikov.

Lors de sa dernière intervention filmée, Zawahiri avait qualifié le président palestinien, Mahmoud Abbas, de traître. Les Etats-Unis ont mis sa tête à prix pour 25 millions de dollars.

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