Canada : silence dans les rangs!

Désormais, les demandes d’informations et d’entretiens auprès des militaires canadiens devront être soumise à l’approbation de hauts fonctionnaires de la direction du bureau du Premier ministre.

Telle est tous les cas le sens de la directive émise il y a deux semaines par le Bureau du Conseil privé dont la mission est de conseiller le Premier ministre canadien et son cabinet. Elle devrait s’appliquer en principe aux “questions d’importance nationale”, ce qui touche bien sûr à l’engagement des troupes canadiennes en Afghanistan.

Elle fait suite à la décision du ministère de la Défense qui avait, un peu plus tôt dans l’année, imposé des restrictions sur la communication de documents sous le couvert de la Loi sur l’accès à l’information.

Pour les opposants au Premier ministre fédéral, le conservateur Stephen Harper, cette mesure aurait été prise dans l’intention d’étouffer le débat concernant la présence des forces armées canadiennes en Afghanistan. Un comité, dont la mission sera d’étudier le rôle du Canada en Afghanistan au-delà de 2009, a toutefois été mis en place par M. Harper.

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