Un hélicoptère Mil Mi-17 des forces nigériennes s’est écrasé à Niamey

Menacé par les groupes jihadistes venus du Mali ainsi que par ceux actifs dans la région du Lac Tchad [et le nord-est du Nigéria], le Niger dispose de forces aériennes aux moyens limités, ce qui, compte tenu de l’immensité du pays, est un handicap.

Ainsi, au 1er janvier 2022, le Niger diposait de deux avions d’attaque Su-25 « Frogfoot », de quelques appareils « utilitaires », dont quatre Cessna 208 fournis par les États-Unis et d’une poignée d’hélicoptères, dont trois Mil Mi-17 acquis acquis auprès de la Russie. En outre, en mai, les forces nigériennes ont reçu six drones tactiques Bayraktar TB-2, livrés par la Turquie.

Cela étant, le 26 décembre, l’un des Mil Mi-17 s’est écrasé au moment d’atterrir sur la piste militaire de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, avant de prendre feu. L’appareil revenait d’une « mission d’entraînement ».

« Malgré les efforts des secours pour circonscrire le feu, nous déplorons malheureusement la mort des trois membres d’équipage – un officier et un sous-officier nigériens et un instructeur expatrié », a indiqué ministère nigérien de la Défense, dans un communiqué, sans donner de détails sur l’identité des aviateurs tués. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet accident, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, dans son bulletin hebdomadaire des opérations, publié le même jour, l’état-major nigérien a fait état d’une frappe aérienne qui, effectuée par un aéronef non précisé, a « neutralisé vingt-cinq terroristes », dans la zone de l’opération Almahaou, près de la frontière avec le Mali.

Pour rappel, le Niger bénéficie d’un soutien militaire de la part de la France et des États-Unis, qui disposent de bases dans le pays. Et l’Union européenne [UE] a annoncé le lancement prochain de la mission d’assistance militaire EUMPM Niger, pour une durée initiale de trois et avec une enveloppe de 27,3 millions d’euros.

« L’EUMPM Niger contribuera à la mise en œuvre d’un plan de renforcement des capacités nigériennes, en soutenant la création du centre de formation des techniciens des forces armées. Elle fournira, sur demande, des conseils et une formation spécialisée aux spécialistes des forces armées nigériennes et soutiendra la création d’un nouveau bataillon chargé de la communication et de l’appui au commandement », a précisé le Conseil de l’UE.

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