Le porte-avions HMS Prince of Wales devrait être mis en cale sèche pour des « réparations complexes »

Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, le redoutait… Et visiblement, le porte-avions HMS Prince of Wales ne devrait pas y échapper. En effet, victime d’une avarie alors qu’il venait d’appareiller de Postsmouth pour une mission en Amérique du Nord, décrite comme étant « historique », ce navire devrait être mis en cale sèche pour une réparation qualifiée de « complexe » par la Royal Navy.

Tombé en panne au large de l’île de Wight, le HMS Prince of Wales a d’abord été remorqué vers un « mouillage abrité », dans la baie de Stokes, afin de permettre à des plongeurs de mener des inspections plus approfondies de la ligne d’arbre tribord, sur laquelle le problème est apparu.

Finalement, ce 2 septembre, la Royal Navy a expliqué que l’avarie du porte-avions est due à un « défaut » au niveau d’un accouplement SKF de sa ligne d’arbre. Contrairement à ce qui a pu être avancé par certains titres de la presse britannique, il s’agit bien d’une défaillance mécanique, et non d’un défaut de lubrification.

« Nous examinons la meilleure façon d’effectuer ce qui sera une réparation complexe et évaluons les options pour les déploiements de la Royal Navy par rapport aux priorités actuelles et aux engagements futurs », a indiqué un porte-parole de la marine britannique.

Au lieu de rejoindre l’Amérique du Nord, où il devait mener des essais avec des chasseurs-bombardiers F-35B et des drones aériens Banshee, participer à des exercices et accueillir l’Atlantic Future Forum, le HMS Prince of Wales va dans un premier temps regagner la base navale de Portsmouth pour y débarquer son équipage et ses principaux équipments.

Puis, il devrait être remorqué vers le chantier naval de Rosyth [Écosse] afin d’être mis en cale sèche. À moins que, comme l’a avancé le UK Defence Journal, il soit envoyé à Amsterdam pour effectuer les réparations nécessaires. En tout cas, celles-ci seront effectuées par Babcock, dans le cadre d’un contrat de maintenance d’une valeur de 30 millons de livres, attribué cette année.

A priori, le second porte-avions britannique, le HMS Queen Elizabeth, qui devait être déployé en Méditerranée et en mer Baltique cet automne, va changer ses plans et mettre le cap vers les États-Unis.

Pour rappel, désigné navire amiral de la composante maritime de la force de réaction rapide de l’Otan [NRF – Nato Response Force] dont le commandement a été confié au Royaume-Uni cette année, le HMS Prince of Wales a participé à l’exercice Cold Response 22 en Norvège avant de se diriger vers la Méditerranée pour les manoeuvres Flotex 22, organisées par l’Espagne.

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