La Marine nationale, la Royal Navy et l’US Navy réaffirment leur engagement pour une coopération accrue

Durant la mission Clemenceau 21, le porte-avions Charles de Gaulle a notamment pris la tête de la « Task Force 50 » de l’US Navy, accueilli des navires américains au sein de son groupe aéronaval [comme l’a récemment fait l’USS Thomas Hudner] et pris part à l’exercice « Gallic Strike » en Méditerranée, au côté du porte-aéronefs britannique HMS Queen Elizabeth, lequel accueille à son bord des F-35B de l’US Marine Corps ainsi que des destroyers américains dans son escorte.

Ces quelques exemples illustrent les relations étroites de la Marine nationale avec l’US Navy et la Royal Navy. Et il est question d’aller encore plus loin, à en juger par l’accord trilatéral signé le 3 juin, à Toulon, en marge de l’exercice Gallic Strike.

Ainsi, les chefs d’état-major de la Marine nationale, de l’US Navy et de la Royal Navy, à savoir les amiraux Pierre Vandier, Mike Gilday et Tony Radakin, ont réaffirmé les liens qui unissent les trois marines « depuis plus d’un siècle » ainsi que leur engagement à défendre ensemble un « système international fondé sur des règles qui a soutenu » la « sécurité » et la « prosperité » de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni.

« Notre puissance navale est amplifiée par la navigation et l’intégration de marines partageant les mêmes idées. Ensemble, nous nous efforçons de relever les défis posés par un monde de plus en plus incertain. Même pendant la pandémie, nous avons amélioré notre interopérabilité […] ainsi que notre connaissance du domaine maritime en menant des opérations dans tout le spectre des fonctions navales à l’appui de l’Otan », est-il rappelé dans cet accord.

Aussi, ce dernier vise à renforcer ce partenariat entre les trois marines afin de « garder les océans ouverts et libres ». « Nous devons continuer à opérer ensemble pour étendre la portée et la capacité de nos forces navales à travers le monde », ajoute le document.

Pour l’amiral Vandier, la Marine nationale, l’US Navy et la Royal Navy « doivent être prêtes à intervenir ensemble dans des conflits d’intensité variable à travers le monde », d’autant plus que « les défis communs ne feront qu’augmenter en ampleur et en complexité. » Aussi, a-t-il continué, « nos entraînements et nos exercices reflètent cette réalité et garantissent que nous sommes en mesure d’opérer ensemble au plus haut niveau. »

Photo : État-major des armées

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