Trois gendarmes tués par un forcené dans le Puy-de-Dôme; Le GIGN est sur place [MàJ]

Dans la nuit du 22 au 23 décembre, alertée pour des faits de violence conjugale dans un hameau isolé situé sur la commune de Saint-Just, dans le Puy-de-Dome, la compagnie de gendarmerie d’Ambert a envoyé deux militaires sur place.

Alors qu’ils s’approchaient de la maison où une jeune femme s’était réfugiée sur le toit afin d’échapper à son conjoint violent, les deux gendarmes ont été visés par des tirs. Le brigadier Mavel, 21 ans, a été mortellement blessé « malgré les soins apportés » tandis que l’autre militaire, grièvement touché à la cuisse, a pu être évacué par les pompiers vers l’hôpital d’Ambert. Mais les choses n’en sont malheureusement pas restées là.

Alors que la jeune femme venait d’être mise en sécurité, le forcené, âgé de 48 ans, a mis le feu à sa maison et de nouveau tiré sur les gendarmes venus en renfort, tuant le lieutenant Morel, 45 ans, et l’adjudant Dupuis, 37 ans.

L’auteur des coups de feu, connu pour des problèmes de garde d’enfant, est actuellement en fuite.

« De nombreux renforts de gendarmerie ont convergé rapidement vers Saint-Just, afin de mettre en place un bouclage de zone. Le GIGN est arrivé sur place vers 2h30 du matin et conduit les opérations de reconnaissance et de recherches du mis en cause », a précisé le ministère de l’Intérieur.

Une source proche de l’enquête citée par l’AFP a précisé qu’au moins sept militaires du GIGN « sont sur place » et que les « plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l’individu. » À l’antenne de BFMTV, le maire de Saint-Just, François Chautard, a précisé que la maison du forcené a « été totalement détruite par l’incendie » malgré l’intervention des pompiers.

« Cette nuit, la Gendarmerie nationale a perdu trois des siens, trois de ses militaires animés par le service de la France. La Nation s’incline devant leur courage et leur engagement », a réagi Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, pour qui ces « circonstances tragiques rappellent, une nouvelle fois, les risques auxquels sont exposés les gendarmes et les policiers dans l’exécution de leurs missions quotidiennes. »

MàJ : Selon M. Darmanin, le forcené a été retrouvé mort. il n’a pas encore précisé les circonstances de son décès. Le ministre doit se rendre sur place.

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