Le renseignement spatial français s’apprête à tourner une page
Les satellites d’observation optique Hélios 2A et 2B, mis en orbite en 2004 et en 2009, ont marqué un saut capacitaire important par rapport à leurs prédécesseurs [Hélios 1A et 1B], avec notamment une amélioration notable de la résolution des images prises et une capacité d’observation infrarouge. Seulement, la technologie ayant encore progressé depuis leur conception, il était prévu de les remplacer à partir de 2017 dans le cadre du programme européen MUSIS [Multinational Space-based Imaging System for Surveillance, reconnaissance and observation]. Une échéance » encore compatible avec la durée de vie prévisible » de ces engins d’Helios IIB.
Mais, comme souvent, il a fallu composer avec les retards. Et le premier des trois satellites d’observation du programme MUSIS, CSO-1 [Composante Spatiale Optique], a pu être placé sur une orbite située à 800 km d’altitude par un lanceur Soyouz en décembre 2018. D’une masse de 3,5 tonnes, cet engin est dit « manoeuvrant » car pouvant prendre des clichés à très haute résolution dans les domaines visible et infrarouge d’une même zone géographique sous plusieurs angles.
Pour autant, la mise en service de CSO-1 n’a pas signifié la désorbitation des Hélios 2A et 2B, lesquels continuent d’être exploités par le Centre militaire d’observation par satellites [CMOS] 1/92 « Bourgogne », qui relève du Commandement de l’espace [et donc de l’armée de l’Air & de l’Espace]. Mais plus pour très longtemps.
En effet, sauf impondérable de dernière minute, le satellite CSO-2 doit être [enfin] mis sur orbite située à 480 km d’altitude par un lanceur Soyouz, depuis le Centre spatial guyanais [CSG] de Kourou le 28 décembre prochain. Cet engin prendra des images en « extrême haute résolution », laquelle permettre d’atteindre un niveau de détail similaire à celui des capteurs aéroportés.
Il y a deux ans, le ministère des Armées avait fait la publicité du lancement de CSO-1. Ce qui n’est pas le cas pour CSO-2. Du moins pour le moment. La date du 28 décembre, qui circule depuis quelques jours sur les forums spécialisés, vient d’être confirmée, en catimini, par l’armée de l’Air & de l’Espace, à l’occasion d’une brève publiée sur son site Internet. Même le Centre nationale d’études spatiales [CNES], maître d’ouvrage du programme MUSIS par délégation de la Direction générale de l’armement [DGA] se fait discret sur ce sujet.
De son côté, Arianespace a succintement évoqué les préparatifs du lanceur Soyouz en vue de la mission VS25, qui mettra sur orbite CSO-2. Sur Youtube, la société a cependant déjà ouvert une page qui permettra de suivre le lancement en direct.
Chaque départ de fusée fait l’objet de mesures de surveillance particulières, dans le cadre de la mission appelée « Titan ». Ainsi, les légionnaires du 3e Régiment Étranger d’Infanterie [REI] patrouillent aux abords du centre spatial avec leurs quads, véhicules BV206 et leurs kayaks, tandis que la Marine nationale et la gendarmerie maritine engagent respectivement un patrouilleur et une vedette pour surveiller les approches maritimes. Un dispositif particulier de sûreté aérienne, avec deux hélicoptères Fennec, un radar GM40 et des missiles sol-air Mistral, est également déployé.
Pour le lancement de CSO-1, les mesures de surveillance avaient été renforcées, avec l’envoi en Guyane de trois Rafale, d’un ravitailleur C-135FR et d’un un E-3F AWACS. Or, à ce jour, le ministère des Armées n’a rien annoncé de tel pour celui de CSO-2.
Quoi qu’il en soit, l’armée de l’Air & de l’Espace a indiqué que les « dernières images capturées par des satellites Hélios 2A et 2B ont été transmises aux partenaires italiens, belges et allemands » et que, dans quelques jours, ils « passeront le relais aux satellites dernier cri CSO […] avec le lancement du CSO-2. Cependant, poursuit-elle, le système « Hélios continuera sa mission d’acquisition d’images au profit de la France, de l’Espagne et de la Grèce pendant encore un an avant de tirer sa révérence. »
Pour rappel, un troisième satellite CSO sera mis en orbite, en principe par une fusée Ariane 6, dont le premier vol a été reporté en 2022. Il rejoindra CSO-1 sur « l’orbite reconnaissance afin d’optimiser le délai de revisite en tout point du globe. »
Photo : © CNES
Si je comprends bien, les satellites SCO-1 et 2 sont des satellites français, construit avec l’aide de quelques autre pays Européens. Et donc, l’Armée française en a le contrôle et les pays qui ont aidés ont droit à un abonnement pour une certaine quantité de données et d’image ! Est-ce correct ?
Celà signifie que vu l’âge des Hélios (16 ans et 11 ans), ça urge d’en envoyer un dans l’espace….
Le nombre compte car ça augmente le nombre de passages.
Ce qui compte ce sont les archives, celà permet de voir ce qui change en comparant les nouvelles photos avec les anciennes.
Ce qui compte aussi c’est avoir des gars intelligents et bien formés qui savent analyser les photos.
@ Fabrice
Vous avez oublié l’expression magique « intelligence artificielle » :
https://forcesoperations.com/deepdetect-lia-qui-traduit-une-poignee-de-pixels-en-information/
Et bien, n’en déplaise à mes camarades, les gars de l’AT sont bien les meilleurs dans ce domaine d’analyse.
@ Jm
C’est un enjeu de commandement: qui renseigne désigne de fait les objectifs et donc les opérations :
https://www.air-cosmos.com/article/dfense-le-cdaoa-dope-la-filire-rens-23486
La Suisse vient faire le 3eme partenaire après que la France a revu son offre exorbitante de la première heure. C’est tout récent.
L’Allemagne est le premier financier extérieur du programme à hauteur de 10% des couts totaux. Elle emporte les droits d’utilisation sur 10% de la bande passante attendue sans assumer aucun risque. C’est une vache de bonne affaire pour elle !
La Suède ne paie rien mais est le vrai partenaire essentiel qui apporte une plus-value au programme en prêtant des installations à l’intérieur du cercle polaire arctique, ce qui permettra de doper la bande-passante des satellites.
On peut éventuellement considérer l’Italie comme un partenaire annexe vu qu’ils sont associés dans la filiale de Thalès qui construit le satellite.
D’autres pays comme la Belgique et l’Espagne sont associés à un autre programme de satellites de renseignement optique: les pléiades qui ont une double vocation civil et militaire. On a vendu des clones aux Émirats et au Maroc. Ils ont aussi été lancé par des Soyouz, le démarrage d’Ariane 6 est bel et bien chaotique ! Ces satellites sont 3 fois plus légers et certainement beaucoup moins performant. Néanmoins quand la fusée Véga qui lançait le premier satellite des Émirats a explosé en vol avec sa charge utile, il semblerait que la paume a été intégralement assumée par les Émirats. Il n’existe pas de pays avec lequel la France serait plus généreuse que l’Allemagne…
Autrement oui c’est effectivement le deal: pognon contre bande-passante. Les états partenaires vont disposer de station de traitement sur leur sol pour prendre eux-même les informations qu’ils désirent comme ils le souhaitent.
@ Desty
Pas vraiment ça, concernant l’Allemagne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/SAR-Lupe#L'accord_de_Schwerin
@Desty » l’Italie partenaire annexe » vous êtes mal informé l’ Italie est le premier partenaire, le plus important, avec notre pays voir Cosmos SkyMed / OPSAT 3000 / Sicral 1, 1B et 2, projet MUSIS(MUltinational Space – based Imaging System) …. Ne mélangez pas les pays de l’UE capables de construire des satellites de renseignement comme France et Italie avec les pays qui ne font que financer en petite partie ces satellites juste pour avoir des images des informations …
@Machin10
A peu près ça de ce que j’ai compris. Il faut ajouter aussi que la France peut regarder une partie des images des satellites allemands SAR-Lupe (imagerie radar).
Quand on pense qu’on a été leader mondial avec Ariane, le choc est rude…
Heu, quel est le rapport ?
Les fusée Russes sont moins chères et sont tirées depuis Kourou. Cela arrange tout le monde.
@PK: ça n’a rien à voir avec ça, on utilise une fusée Soyouz pour son coût défiant toute concurrence, sa fiabilité, et enfin peut-être qu’elle a juste la puissance nécessaire pour atteindre 480Km, on ava pas utiliser une Ariane 6, qui peut satelliser 10t en géostationnaire, c’est ridicule. Quant aux Vega, apparemment elles sont pas fiables et pas assez puissantes
VEGA 17 tirs 2 échecs (15° et 17° ) cause: sabotage ?? ou erreurs de construction ?? enquête en cour . Le dernier étage Avum est de production Ukrainienne et Espagnole, le moteur de la société Yuzhnoye et la filiale de EADS Espagne (Airbus) est responsable de la structure et de la coque. Pour info Ariane a eu aussi plusieurs échecs donc la fiabilité est bonne et s’améliorera certainement.
@ Étudiant
Des erreurs lourdes en tout cas :
https://www.lepoint.fr/astronomie/satellite-taranis-l-echec-du-lanceur-europeen-vega-17-11-2020-2401356_1925.php
https://www.lepoint.fr/astronomie/satellite-taranis-l-echec-du-lanceur-europeen-vega-17-11-2020-2401356_1925.php
https://www.usinenouvelle.com/article/des-erreurs-humaines-et-de-production-a-l-origine-de-l-echec-de-la-fusee-vega.N1029744
C’était prévu de lancer CSO-1 et CSO-3 avec des Ariane 6 au départ je crois. Puis CSO-2 et CSO-3 avec des Ariane. Finalement c’est aussi un Soyouz qui emporte le 2eme satellite, faute de lanceur disponible en Guyane. Jamais 2 sans 3 ?
C’est vrai qu’on peut commencer à se poser des questions sur le planning très optimiste du groupe Ariane pour disposer de lanceurs réutilisables dès 2025 vu les retards et problèmes d’Ariane 6…
@ Desty
C’est assez tendu le fil d’Ariane:
https://www.air-cosmos.com/article/leurope-va-valuer-la-rutilisation-avec-le-dmonstrateur-themis-23993
Eh oui, tout ceux qui pensent qu’on fait ça par économie se trompent… On a un problème majeur aujourd’hui avec nos lanceurs… On est très loin de notre niveau.
Tout lanceur est utilisé là où il est optimum.
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On ne commercialise pas Soyouz depuis Kourou car il fait concurrence à Ariane mais parce qu’il complète la gamme Ariane et Vega.
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Y’a donc aucun choc, juste du pragmatisme.
@ 에르메스
La gamme Vega doit d’ailleurs à terme remplacer les Soyouz.
@PK
Pour certaine mission, un bon cargo simple et pas cher est suffisant. Cette coopération avec les Russes date des années intelligentes.
Reste à Ariane Espace de porter des ambitions !!!
Et si le lancement foire, ce sera la faute aux (lanceur) Russes ?
Les américains ont fait foirer au moins une Ariane 4… si ce n’est plus
Ce ne sera pas une bonne nouvelle. C’est peut être pour ça qu’on veut un lanceur sur ?
Belle vue centrée sur le détroit d’Ormuz !
Ce qui ne se voit pas est pourtant important :
https://www.ege.fr/infoguerre/2019/07/securite-nationale-cyberguerre-cyber-spatial-guerre-impossible-paix-spatiale-improbable
La France reste encore loin derrière le trio de tête du secteur: les États-Unis investissent annuellement 50 milliards de dollars dans le spatial, la Chine 10 milliards et la Russie 4 milliards, selon les chiffres du gouvernement français.
Avec des entreprises connues : Airbus, Thalès et Safran.
https://www.usinenouvelle.com/editorial/quel-est-donc-ce-mysterieux-contrat-signe-entre-safran-et-le-commandement-de-l-espace.N1039199
Avec le projet Yoda entre autres :
https://www.challenges.fr/entreprise/defense/yoda-futur-garde-du-corps-des-satellites-militaires-francais_736799
https://www2.assemblee-nationale.fr/15/commissions-permanentes/commission-de-la-defense/secretariat/communiques-de-presse/audition-du-general-michel-friedling-commandement-de-l-espace
https://www.lepoint.fr/societe/espace-la-france-va-armer-ses-prochains-satellites-militaires-25-07-2019-2326872_23.php
Si le sujet vous intéresse, mais que vousavez la flemme de lire (à écouter) :
https://www.rfi.fr/fr/emission/20180912-espace-nouvelle-course-defense
On va sans doute nous dire que les lanceurs Soyouz sont moins cher qu’Ariane, mais alors à quoi sert de financer Ariane si c’est pour ne pas l’utiliser parce qu’au final et en globalité ça nous coûte bien plus cher de faire tourner la concurrence en laissant Ariane sous la poussière et les toiles d’araignées qui la retienne au sol.
De plus rien ne prouve que Poutine ne fait pas rajouter une charge d’autodestruction au satellite, opérable par commande à distance en cas de besoin… voir même d’un système permettant de voir lui aussi les images de ce satellite, il en a largement les moyens (avec notre argent) et la capacité.
Ce forum étant déjà infecté des minions du tsar, pour lui toutes les opportunités sont bonne à prendre, ça lui fera aussi des photos de vacance quand il va se prélasser sur le matelat de billet des russes avec une de ses maitresses, comme il est en train de perdre la tête il est bien capable de se coiffer avec une brosse à dent, de cirer ses chaussures avec son rasoir et de se revêtir d’une peau d’ours pour se baigner pendant que ses soldats font encore comme si de rien n’était tout en se préparant à décamper en arrachant le lustre pour financer leur nouvelle vie.
Je ne peux que saluer votre capacité de renouvellement dans le trolling. Belle performance ! Tout le monde n’est pas aussi polyvalent que vous !
En prime vous avez pris soin de respecter la règle académique des trois paragraphes et celle des fautes d’orthographe absurdes ce qui ne gâche absolument rien à votre art.
Mais arrêtez tous de paniquer pour rien.
Ce sont juste 2 lanceurs de gamme différentes avec une CU différente, si on utilise Soyouz c’est tout simplement parce qu’Ariane serait injustifié en termes de capacité.
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On ne commercialise pas Soyouz depuis Kourou pour se faire concurrence, mais parce que Vega < Soyouz < Ariane, ainsi on peut répondre pratiquement à l'ensemble des besoins commerciaux a un tarif ajusté.
@Thierry
Parfois , vos réflexions sont vraiment limite ………….
À quoi ça nous sert de concevoir le NGF ou l’ un ou l’ autre de nos véhicules ?
Nous n’ avons qu’ à nous équiper en achetant de l’ US , après tout pourquoi s’ emmerder ?
Maintien de compétences , de filières , d’ une industrie , correspondance à nos besoins spécifiques , maîtrise des coûts , développement et progrès technologiques voire invention recherche et innovation , indépendance , souveraineté , toutes ces notions vous disent-elles quelque chose ?
« vos réflexions sont vraiment limite …………. »
Il faut se calmer ! Il y a une modération pour ça…
@Muse
Commencez donc par vous l’ appliquer à vous-même .
Et sinon , oui , je confirme , j’ insiste et persiste : les réflexions de @Thierry sont souvent « limite » ( il n’ est pas le seul et nul n’ est à l’ abri d’ un jour en faire autant ) , du moins concernant leur pertinence par rapport à telle ou telle évidence pour ne pas dire tel ou tel fondamental ……….
Nous sommes alors plus dans la réflexion con que dans une réflexion qui serait inacceptable .
Mais savez-vous au moins ce que cette expression signifie parce que vous venez d’ en faire une vous-même……………
En attendant , je constate avoir posé des questions qui restent sans réponse ; je constate aussi que je ne vais pas me faire chier avec vous plus longtemps et que donc j’ en termine là , ce qui du reste présentement tombe rudement bien vu que j’ ai autre chose à faire .
+1
Va falloir arrêter la vodka……ou alors s’y mettre !!!!!!!!!!!!!!
@Thierry
« De plus rien ne prouve que Poutine ne fait pas rajouter une charge d’autodestruction au satellite, opérable par commande à distance en cas de besoin… voir même d’un système permettant de voir lui aussi les images de ce satellite, il en a largement les moyens (avec notre argent) et la capacité. »
Sans blagues !!! 😉
Dites donc je me posais la même question avec les programmes SaturneV, Titans, … jusqu’au financement d’une « nouvelle vie » comme vous dites.
Vous qui connaissez tout. Qu’en sera-t-il des lancements du Sultan ? Pouvez-vous nous en dire plus sur le programme PARANOÏDE.
L’affaire doit forcément être très profitable aux russes pour qu’ils acceptent à ce qu’on utilise leurs lanceurs pour des projets militaires, mais même grassement payés je ne comprends pas trop la logique
C’est un échange de bons procédés :
Les russes possèdent des lanceurs qui complètent parfois les nôtres
Par contre, le situation de Kourou, près de l’équateur , facilite la tâche pour leurs lancements
@ Janoski
Tu pense que si la France commandait des S-400, la Russie rechignerait une seule seconde ?
La France est capable – pour l’instant en payant plus cher* – de lancer ce type de satellite, alors …
* Le programme Vega doit à terme remplacer les Soyouz
Fusée Soyouz et Ariane: On ne prend pas un camion pour aller chercher le pain; ça ne veut pas dire que les camions n’ont pas de raison d’être.
En l’occurrence la fusée employée sera une Soyouz-STK 2.1a ou 2.1b. Elle peut délivrer 5,5 tonnes à orbite maximale de 480km (celle qui nous intéresse).
Ariane, elle, peut délivrer plus de 20 tonnes en géostationnaire. Ca n’aurait donc aucun sens d’utiliser cette dernière pour si peu de masse. Et oui, elle est plus chère car elle n’a justement pas la même utilisation.
Grosso modo, on utilise trois types de lanceurs, dans trois types de situations:
Le lanceur Vega, lanceur léger.
Le lanceur Soyouz, lanceur moyen.
Ariane, lanceur lourd.
Pour le reste, je fais d’autant plus vite que vous dites de la merde: Pas un russe ne participe au lancement des Soyouz et ne fout un pied en Guyane. Arianespace ou l’ASE les achètent en morceaux à la Starsem, une boite franco-russe à Baïkonour, les importent puis les assemblent eux même à Sinnamary, à 20 bornes de Kourou. Donc non, Poutine ne peut pas foutre « une charge d’autodestruction sur notre satellite, opérable par commande à distance si besoin », c’est ridicule.
Calmons nous, c’est 10t en GTO, pas 20 en Géostat, c’est très très très très très différent.
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Mais dans l’idée vous avez raison, à chaque lanceur son domaine, Ariane était surcôté pour ce lancement.
Ce qu’il faut retenir !
On a un site de lancement bien situé…
Après si on possède 2 fusées sur 3,et donc,qu’il faut acheter la 3ème,ce n’est pas si grave !
Lisez plutôt !!
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/question-de-la-semaine-peut-on-lancer-des-fusees-depuis-n-importe-ou-sur-terre_111159