Naviris va réaliser une étude sur la refonte à mi-vie des frégates de défense aérienne françaises et italiennes

Un peu plus d’un mois après avoir obtenu, via l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], le soin de mener un programme de recherche technologique pour le compte de la France et de l’Italie, Naviris, la co-entreprise créée par Naval Group et Fincantieri a signé un nouveau contrat, portant cette fois sur une étude de faisabilité relative à la refonte à mi-vie des quatre frégates de défense aérienne [FDA] Horizon mises en oeuvre par la Marine Nationale [« Chevalier Paul » et « Forbin] ainsi que par la Marina Militare [« Andrea Dori » et « Caio Duilio »].

Comme le précédent, ce contrat a été notifié à l’entreprise franco-italienne par l’OCCAr.

« Nous sommes très fiers de la signature de ce contrat et souhaitons remercier, au-delà de l’OCCAr, notre client, la Segredifesa et la DGA [Direction générale de l’armement, ndlr] pour l’étroite collaboration franco-italienne qui a permis de parvenir à un tel résultat dans un délai si réduit et dans une période complexe pour l’organisation des échanges et le travail en coopération », ont commenté Guiseppe Bono et Claude Centofanti, respectivement Président et Directeur Général de Naviris. « La force de l’alliance entre Fincantieri et Naval Group est aussi renforcée par le soutien des ministres de la Défense de nos deux pays et nous nous en réjouissons », ont-ils ajouté.

Pour cette étude, qui doit durer 12 mois, Naviris va travailler avec étroite relation avec Leonardo, Thales, Eurosam, MBDA et Sigen, c’est à dire avec les principaux fournisseurs de systèmes de combat,
avec le soutien de Naval Group et de Fincantieri. La première phase se concentrera sur les capacités de défense aérienne des quatre frégates.

« L’objectif est d’identifier et analyser les modifications à apporter sur les frégates françaises et italiennes de la classe Horizon afin d’accroître leurs capacités jusqu’à la fin de leur cycle de vie. L’objectif à terme est d’offrir aux deux pays des configurations adaptées aux différents scénarios de menace répondant aux besoins des clients », explique Naval Group.

Devant être conduite dans un délai relativement court, cette étude « répondra au besoin de rationalisation des performances de ces frégates, de leur disponibilité et de leur maintenance », précise l’industriel. Et d’ajouter : « Naviris, dans son rôle de chef de projet, devra assurer la création de synergies entre les expertises des différentes entreprises, pour obtenir des résultats dans des délais resserrés. »

Pour rappel, le programme Horizon réunissait initialement la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Mais Londres décida de faire cavalier seul, ce qui a par la suite donné lieu aux destroyers de Type 45 [ou classe Daring], qui partagent toutefois le système d’arme principal [le PAAMS, pour Principal Anti-Air Missile System, ndlr] avec les quatre frégates construites dans les années 2000 pour la Marine nationale [qui en voulait quatre] et la Marina Militare.

Photo : Frégate de défense aérienne Forbin (c) Marine nationale

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