Covid-19 : Dénonçant l’attitude des banques, le Sénat sonne le tocsin pour l’industrie française de défense
« La Cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue ». Ces mots de la fable écrite par La Fontaine au XVIIe siécle et apprise par des générations d’écoliers viennent en écho aux propos tenus par le Premier ministre, Jean Castex, sur les conséquences de la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, le 15 juillet.
« Quand la tempête souffle, les fragilités qu’on préférait ignorer éclatent aux yeux de tous. La crise a mis en lumière, de manière très crue, nos difficultés et parfois nos défaillances, y compris au sein de l’appareil d’État. Elle a aussi souligné les faiblesses de notre économie : un appareil productif incapable de pourvoir à nos besoins en biens et en ressources stratégiques. Nous avons atteint un niveau de dépendance qui n’est pas raisonnable », a en effet déclaré le nouveau chef du gouvernement.
Et pour cause : pendant des années, la France [comme beaucoup d’autres en Europe et en Amérique du Nord] s’est désindustrialisée à force de délocalisations vers des pays où les coûts de production étaient les plus bas. Au point que, dans les années 2000, Serge Tchuruk, alors Pdg d’Alcatel, défendait le modèle d’une « entreprise sans usines ». [*]
Cela étant, l’industrie française de l’armement a su résister à cette vague de désindustrialisation pour au moins deux raisons, avancées dans un rapport que viennent de publier les sénateurs Pascal Allizard et Michel Boutant à son sujet [.pdf].
« Dans un pays qui est en capacité d’assumer seul, en dernier ressort, la défense de ses intérêts vitaux par la dissuasion nucléaire, l’ensemble de la BITD [base industrielle et technologique de défense] est tirée vers l’excellence technologique au meilleur niveau mondial » et cette même BITD « est très peu délocalisable, à plus forte raison pour tout ce qui touche au coeur de la souveraineté. » En outre, sa capacité d’innovation font qu’elle est en mesure de proposer des produits à forte plus-value technologique, ce qui lui permet d’opposer des arguments sérieux face à la concurrence des pays à faibles coûts de production.
Seulement, la chute de l’activité économique à cause du confinement généralisé de la population, décidé en mars dernier, a porté un premier coup à la BITD française. Cette dernière a pu encaisser ce choc grâce à la mise en place de plans de continuité, en relation avec la Direction générale de l’armement [DGA], notamment afin d’éviter toute remise en cause des opérations militaires en cours et de la dissuasion.
En outre, les spécificités propres à l’économie de la défense ont aidé à amortir le choc. « Les industries de défense avaient encore des commandes à exécuter, en raison de l’étendue dans le temps des programmes d’armements, qui, pour les programmes majeurs, se compte plutôt en années qu’en mois. D’autre part, les clients étatiques ont une surface financière qui leur a permis de ne pas remettre en cause les contrats en cours », soulignent en effet MM. Allizard et Boutant.
La situation est cependant plus contrastée pour les entreprises de la BITD ayant aussi une activité civile [entreprise duale, ndlr], notamment celles du secteur aéronautique. Généralement, cela est vu comme un atout dans la mesure où le marché civil peut soutenir le plan de charge quand les commandes militaires sont atones. Et vice versa. Mais la violence de la crise dans le transport aérien [-50% de l’activité, soit une baisse dix fois plus importante qu’après les attentats du 11 septembre 2001, avec 14.000 avions cloués au sol sur 21.000, ndlr] rend l’avenir de ce secteur incertain… Ce qui met Airbus en difficulté, étant donné que le civil représente 70% de ses activités [30% allant à la défense].
Mais, plus généralement, passé le premier choc, la BITD aura à affronter des difficultés majeures, susceptibles de menacer son existence, avec tout ce que cela impliquerait au niveau de l’autonomie stratégique française. Et les compétences perdues le sont souvent irrémédiablement. Aussi, les deux sénateurs parlent d’une industrie de défense dans « l’oeil du cyclone », son écosystème étant « en danger ».
L’une des menaces porte sur la chaîne d’approvisionnement et les sous-traitants. Quand un programme important ou un grand contrat d’armement est signé, on cite généralement les groupes [Dassault Aviation, Thales, Naval Group] auxquels il a été confié. Or, ces derniers se reposent sur une multitude de PME/ETI, qui, si elles sont souvent inconnue du grand public, sont néanmoins des fournisseurs critiques
« Lorsque Thales remporte un contrat, la valeur du produit qui correspond au fournisseur est en moyenne de 50 %. Dans certains cas, la valeur revenant aux sous-traitants peut atteindre 70 % », soulignent MM. Allizard et Boutant.
« On croit parfois que les grands groupes ont une assise qui les met à l’abri d’une crise conjoncturelle, même violente, et qu’en tout état de cause l’État viendrait à leur secours si elles étaient dans une impasse, selon l’adage du ‘too big to fail’. Mais la faillite n’est pas le seul risque qui guette les grands groupes. Si les maillons de leurs chaînes d’approvisionnement cassent, ils peuvent se retrouver en grande difficulté. C’est en cela que la notion de BITD est fondamentale : elle décrit un écosystème fait d’interactions innombrables », expliquent les deux rapporteurs.
Or, ajoutent-ils, ces « entreprises de taille moyenne ne retiennent pas l’attention du public, et le risque est donc réel qu’elles ne retiennent pas suffisamment l’attention des pouvoirs publics ». D’où les efforts menés par les groupements industriels [GIFAS, GICAN, GICAT] pour identifier les fournisseurs les plus critiques afin de leur porter une « attention particulière à ceux qui étaient en difficulté. » Ce travail est réalisé en lien avec la DGA et la Direction générale des entreprises [DGE] du ministère de l’Économie.
Le temps de latence des programmes d’armement et une éventuelle baisse des dépenses militaires, tant en France que parmi les clients étrangers de la BITD française, risquent donc de faire des dégâts au sein de ce réseau de sous-traitants critiques.
Une autre difficulté identifiée par les sénateurs porte sur le financement des entreprises de la BITD, et, in fine, à leur capacité d’investir.
« À court terme, confrontée à un manque de trésorerie, toute entreprise a tendance à couper dans ses investissements, car à quoi bon investir si cela conduit l’entreprise au défaut et à la disparition… mais, à moyen et long terme, couper les investissements garantit la mort de l’entreprise. C’est vrai dans de nombreux secteurs, mais c’est une réalité incontournable dans le secteur de la défense, pour une raison très simple : les matériels sont destinés à équiper des forces qui sont confrontées à d’autres forces, qui travaillent en permanence à se renforcer. Par conséquent, l’arrêt ou même l’insuffisance des investissements conduit à un déclassement rapide », est-il avancé dans le rapport de MM. Allizard et Boutant.
Si le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs pour soutenir les investissements en matière d’innovation [encore qu’ils soient jugés insuffisants et trop complexes], les rapporteurs pointent la « défaillance marquée du financement privé ». Contrairement à d’autres pays [comme aux États-Unis et même en Allemagne], « la France se distingue de ses principaux concurrents dans ce domaine, par la difficulté des entreprises de défense à accéder à ces financements privés », déplorent-ils.
Ainsi, les start-up, ETI et PME françaises ont toutes les difficultés possibles pour accéder aux marchés cotés [ce « ne semble pas être une option véritablement disponible, sauf à se faire coter au NASDAQ américain », avance le rapport], les sénateurs dénoncent la « coupable carence des banques et le dévoiement des règles de compliance » [c’est à dire les règles censées leur éviter d’écorner leur image de marque et les prémunir d’éventuelles poursuites judiciaires, ndlr].
« Les banques ne jouent pas leur rôle économique et social de financement de l’activité économique » et « il convient d’insister sur le traitement particulièrement défavorable dont font l’objet les entreprises de la BITD », affirment les rapporteurs.
Et d’insister : « Au nom d’une application extensive et dévoyée des règles de conformité réglementaire [compliance], de nombreux acteurs français de la finance refusent de financer le développement des entreprises de la BITD, brisant le cycle normal de croissance des entreprises. »
Cette attitude des banques, au sujet desquelles, lors de l’examen du rapport en commission, Pascal Allizard a expliqué que leur « peu d’appétence » pour les activités de défense était le fait « de lobbies » qu’il n’a pas précisés, fait qu’elle est à l’origine, « bien souvent », des « des situations trop fréquentes dans lesquelles des pépites technologiques françaises passent sous contrôle étranger, par défaut de financement français. »
« Cela pose une question politique : les banques ne veulent pas pleinement assumer leur fonction économique en finançant le développement des entreprises de souveraineté. Pourtant, elles ont su faire appel à l’État lorsqu’elles étaient fragilisées par la crise de 2008. Cette situation nous interpelle d’autant plus que chez nos voisins allemands, le secteur bancaire finance pleinement l’activité économique, en particulier l’industrie », a taclé M. Allizard, en commission.
Pour permettre à l’industrie française de défense de passer le cap difficile qui l’attend, le rapport estime que sa relance et sa consolidation doivent s’appuyer sur « le dynamisme des commandes publiques, aussi bien pour la R&D que pour la production, et la mise en place d’outils adéquats pour financer le développement des entreprises [fonds stratégique d’une part, dispositifs permettant d’autoriser les prises de participation étrangères en préservant notre souveraineté, etc]. »
Pour cela, trois rendez-vous ne devront pas être manqués. Compte-tenu de la situation des comptes publics, le projet de loi de finances pour 2021 devra non seulement respecter la trajectoire financière établie par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, mais aussi « la compléter et l’enrichir là où ce sera possible ». Ensuite, le plan de relance annoncé par le président Macron [doté de 100 milliards d’euros] ne devra pas oublier l’industrie de défense.
« Il est fondamental que ce plan comporte un volet spécifique pour la BITD. Il faut rappeler une nouvelle fois que l’argent consacré à la BITD reste en France et vient irriguer l’économie nationale et tous nos territoires. Les entreprises de la BITD qui disparaîtraient faute de relance ne seront pas remplacées. La compétition technologique est si intense en matière de défense qu’un arrêt de l’effort serait presque impossible à rattraper à l’avenir », plaide le rapport. Sur ce point, et devant les députés, M. Castex a parlé d’investir 40 milliards pour soutenir les industries… sans préciser les secteurs qui en bénéficieront.
Enfin, l’actualisation de la LPM, en 2021, devra être un « moment majeur, permettant d’apprécier la vision stratégique du gouvernement et sa capacité à honorer les engagements pris devant […] nos forces et la France », estiment les sénateurs.
« Il faudra avoir le courage d’aborder ce moment avec ambition, et donc le courage d’expliquer aux Français pourquoi une intensification de notre effort de défense est indispensable, si nous voulons pouvoir défendre nos intérêts aujourd’hui, et assurer notre sécurité demain », ajoutent-ils. D’autant plus que « la crise la crise économique et sociale qui frappe le monde entier à la suite de la pandémie n’a pas fait diminuer les menaces, bien au contraire » et que dans un tel contexte, « baisser la garde serait un contresens stratégique terrible. »
[*] Lire à ce propos : Histoire des grandes erreurs de management. Ils se croyaient les meilleurs…
Photo : ARQUUS
« sa capacité d’innovation font qu’elle est en mesure de proposer des produits à forte plus-value technologique, ce qui lui permet d’opposer des arguments sérieux face à la concurrence des pays à faibles coûts de production. »
Très bien résumé par des deux sénateurs, voici ce qu’il convient de faire pour ré ndustrialiser la France,
cela coûte cher oui …très cher
mais c’est le prix à payer pour pallier à l’incompétence crasse de nos dirigeants issus de la même école, plus apte à former des directeurs d’administration ou des ambassadeurs que des chefs d’Etat et surtout de leurs décisions continues et délétères, à la tête de l’Etat ou de grandes entreprises .
Sinon excellent article qui résume bien et met le doigt sur un de nos soucis majeurs depuis 30-35 ans et l’arrivée au pouvoir d’un banquier d’affaire Monsieur Pompidou (qui a d’ailleurs laissé tomber le train pour le fret – au profit des actions qu’il avait dans les entreprises de transports routier par camion…déjà à l’époque).
« qui a d’ailleurs laissé tomber le train pour le fret – au profit des actions qu’il avait dans les entreprises de transports routier par camion…déjà à l’époque »
Intéressant ça, j’ai toujours trouvé ça aberrant qu’on ne développe pas plus ce secteur ainsi que celui du transport fluvial. On commence à entendre reparler actuellement avec l’écologie mais il aura fallu attendre bien des années…
rien n’est dit sur le délai de paiement de l’état vis à vis des PME.
30 jours théoriques dans les autres industrie.
le délai de paiement aux fournisseurs et entreprises privées par l’Etat est en principe de 45 jours à partir de la date de réception de la facture, délai soumis à des pénalités applicables par le Trésor public (pénalités de retard) tel que prévu par la loi LME.
Cependant certains délais sont plus courts
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/fiches-pratiques/Delais-de-paiement
les USA donnent 22 milliards $ a Boeing pour faire les F15X, on devrait faire la meme chose pour notre defense.
On finance aussi beaucoup nos grands groupes, via les crédits impôts innovations et recherche, via le CICE, etc …
Vous voulez parler des industries et services publics, qui sont financés par l’impôt des entreprises ?
Parce que un Crédit d’Impot c’est un Impot dont on diffère la perception, ce n’est pas un cadeau de l’Etat, c’est une minoration conditionnelle de la captation de richesse.
La recherche publique n’a pas le droit aux CIR et CII.
Et pour beaucoup d’entreprises qui ne payent pas d’impôt ce sont des liquidité en plus (si vous payez 0€ d’IS, vous récupérez de l’argent avec le CIR et le CII). En réalité c’est un crédit seulement pour les « gros », pour les autres c’est un financement.
Un rapport qui appelle le secours de la puissance publique :
https://theatrum-belli.com/lindustrie-de-defense-dans-loeil-du-cyclone-rapport-du-senat-du-8-juillet-2020/
Les financiers seraient plus timorés avec l’industrie de l’armement :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-base-industrielle-et-technologique-de-defense-dans-l-oeil-du-cyclone-et-donc-en-danger-1-3-852587.html
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-les-banques-francaises-lachent-de-plus-en-plus-l-industrie-de-defense-2-3-852609.html
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/photonis-l-exemple-de-la-defaillance-majeure-du-financement-a-la-francaise-de-la-bitd-3-3-852633.html
La volonté politique est donc encouragé à soutenir le peu qu’il reste du tissu industriel français dans ce domaine :
https://www.latribune.fr/opinions/les-veritables-menaces-qui-pesent-sur-l-industrie-d-armement-francaise-3-3-852610.html
Ce secteur peut compter sur ses puissants relais pour que le message soit reçu fort et clair :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/13/les-industriels-de-la-defense-veulent-tirer-profit-du-plan-de-relance-pour-gonfler-la-production_6046055_3232.html
Aaaahhhh, l’argent prêté par Mr le Président Sarkozy à la BNP en 2009. Argent qui lui a permis de se recapitaliser en urgence, avant qu’elle ne trouve » par miracle » de quoi faire un remboursement anticipé à l’état pour ne pas payer d’agios!
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Et pour rajouter la blessure à l’injure, la banque Jura de ne rien investir en France… Et de se faire agraffer ensuite pour avoir travaillé avec l’Iran.
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Bravo, et encore merci.
le pret du tresor français avait un taux de 8%, et effectivement dès que la BNP a trouvé moins cher elle a remboursé le prêt qui etait très cher et politiquement encombrant. Les interets courrent dès le premier jours, ils ont donc été payés. Les agios sont liés aux comptes de particuliers, rien avoir ici.
Ce pret fut une tres bonne affaire pour l’etat, cela a aidé le systeme bancaire français et a produit des interets.
Valait-il mieux laisser tomber les banques françaises et plomber notre économie ?
@Chanone
Je vous rappelle que la France a gagné environ 1 milliard d’euros dans ses prêts aux banques. Donc si on lui a prêté et qu’elle nous a remboursé avec des intérêts, c’est la bonne affaire.
et l’aide données à la Gréce qui va directement rembourser les Banques Françaises.
Et l’extrait le plus intéressant « Cela pose une question politique : les banques ne veulent pas pleinement assumer leur fonction économique en finançant le développement des entreprises de souveraineté. Pourtant, elles ont su faire appel à l’État lorsqu’elles étaient fragilisées par la crise de 2008. Cette situation nous interpelle d’autant plus que chez nos voisins allemands, le secteur bancaire finance pleinement l’activité économique, en particulier l’industrie »
qui démontre pourquoi il ne faut pas hésiter à forcer la main de ces banques, au besoin en les fiscalisant baucou plus qu’elles ne le sont. Car elles ne font pas leu travail de financer l’économies et surtout les industries et PME PMI en en tirant un bénéfice et préfèrent le monopoly les placements hasardeux et risqués mais qui rapportent plus (et coûtent d’autant moins que c’est le contribuable qui passe à la caisse pour éponger les dettes en cas de coup dur, de crise ou de mauvaise gestion de leur part, comme c’est facile, chose qui est déjà arrivée plusieurs fois par le passé…
franchement c’est une attaque politique facile d’un senateur. Il sait tres bien qu’en France il est de bon ton de taper sur les banques. Vos dernieres phrases sont d’ailleurs un bel exemple de poncifs.
A noter que le fameux systeme bancaire allemand pris en exemple est en très très mauvais état et que meme une aide de l’etat allemant ne suffirait pas à le nettoyer. Tot ou tard il y aura des faillites, Deutsche bank et Commerzbank sont des banques dangereuses comparées aux notres.
Bref, c’est juste de la politique facile, aucune info là-dedans.
Les banques françaises sont aussi ou plus fragiles que les allemandes notamment les plus importantes (BNP Paribas, Société Générale)
https://www.capital.fr/entreprises-marches/credit-agricole-plus-solide-que-societe-generale-ou-bnp-paribas-face-a-la-crise-le-conseil-bourse-du-jour-1366007#:~:text=Pour%20la%20France%2C%20les%20banques,Soci%C3%A9t%C3%A9%20g%C3%A9n%C3%A9rale%20ou%20BNP%20Paribas.
Les banques allemandes ont une tradition de prêter plus et surtout les entreprises familiales (c’est sans doute cultuel et culturel avec les protestants) s’auto financent plus que chez nous.
Chez nous il faut des banques publiques avec des moyens (BPI, CDC, …trop peu financées) qui nous manquent, car les banques privées tricolores prêtent sans risques aux particuliers et entreprises mais prennent tous le srisques avec leurs placements financiers digne du Monopoly, on l’a vu en 2008 avec les Subprimes, d’ailleurs inventés par des matheux français aux Etats Unis
En France en 2008 sans Sarkozy vos économies auraient fondues comme neige au soleil.
Le souci est qu il a rémunéré les banquiers qui au passage ont pris leur dîme et ont sucré les actionnaires comme toujours avec les amateurs (ou trop intéressés) énarques, Sarko n’est pas énarque ni Fillon mais il s’appuyaient sur eux pour diriger le pays, comme ils le font tous d’ailleurs.
Si nos entreprises se taillent, il faut aussi regarder du coté de nos banques d’affaires et certains nos fonds privés qui n’ont pas d’autres objectifs que de faire un maximum du fric. Le bien commun n’est pas au programme de leurs démarches.
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SoftBank pourrait se séparer du concepteur de micro-architectures ARM
https://www.usine-digitale.fr/editorial/softbank-pourrait-se-separer-du-concepteur-de-puces-electroniques-arm.N985824
De fortes chances pour que l’UE se fasse encore baiser!
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Et puis notre fond-banque public ne donne pas l’exemple, alors même qu’il devrait soutenir préférentiellement les industries et services français, et non pas les industries et services qui s’exerce en France.
Chacun pour sa gueule ?
« Que Bpifrance choisisse AWS quand le président de la République réclame la souveraineté numérique, ce n’est pas acceptable ! », assène Frans Imbert Vier (Ubcom)
https://www.industrie-techno.com/article/que-bpifrance-choisisse-aws-quand-le-president-de-la-republique-reclame-la-souverainete-numerique-ce-n-est-pas-acceptable-assene-frans-imbert-vier-ubcom.61126
Là, je suis du même avis, ça vraiment désordre !
« Si nos entreprises se taillent, il faut aussi regarder du coté de nos banques d’affaires et certains nos fonds privés qui n’ont pas d’autres objectifs que de faire un maximum du fric. »
C’est bien connu, quand vous investissez dans votre assurance vie ou votre PEE vous choisissez toujours des supports qui ont des objectifs autres que » faire un maximum du fric » et qui cherchent « le bien commun » ?
@ Billou
Le but d’une entreprise privée est de maximiser son profit et celui de son management est de rester en place en satisfaisant ses actionnaires :
https://infoguerre.fr/2020/05/raisons-structurelles-de-labandon-de-politique-industrielle-de-france/
@Billou
Dans la réalité, quelques soient les assurances, je m’orientais de préférence vers des groupes français. J’aivais notamment lâché un groupe britannique, que j’avais contracté par erreur, parce que son nom m’avait fait pensé qu’il était français.
Allianz, Aviva et les géants US, ce n’est pas pour moi.
« Donc faire du fric » mais pas à n’importe quel prix (choix) !
Nous avons suffisamment d’assurances et de banque en France pour nous proposer un panel de solutions suffisant et varié, et choisir de ne pas faciliter la croissance au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne ou aux Etats-Unis, au détriment de celle de la France.
Et toutes les grandes assurances vie se ressemblent, et se plient aux même règles et plafonds !
Et oui monsieur Picsou, on peut investir dans des produits plus à risque, startups, PME, R&D, des deeptech, pour aussi créer de la croissance et des technologies, la création de richesse perso étant accessoire et incertaine.
D’autre part, certains fonds sont très majoritairement à capitaux français et cibles principalement des entreprises françaises.
Serge Tchurukdichian, Carlos Ghosn…ces gens n’en ont rien à foutre de fermer des usines en France, ce sont des apatrides mentaux.
Il faut arrêter de nommer ce genre de personnage à la tête de nos grandes entreprises.
le probleme est que ce ne sont pas « nos » entreprises.
Les boss sont les actionnaires de ces entreprises, et comme il y a peut d’actionnaires en france…
Donc achetez des actions de ces entreprises, vous-meme ou à travers un fonds, et faites appliquer vos vues par le management !
Rendons à Tchuruk ce qui appartient à Steve Jobs.
Apple-Nike – Adidas- Zara et plein d’autres sont devenues des entreprises mondiales sans usines. Donc, le concept fonctionne.
Lui, il n’a simplement pas su (ou pu), le mettre en oeuvre avec Alcatel.
Quant à savoir si c’est moral, la morale est un concept humain variable et unipersonnel, qui n’a aucun rapport avec l’économie de marché.
que les marques se détachent de la fabrication soit, mais dans les faits on met toujours des chaussures de ces marques à ses pieds (plus vraiment en fait car trop cher).
Il faudrait donc commencer par revenir sur des raisonnements sur du concret !
La France n’attire plus les industriels, le problème est là. On ne peut pas avoir un état providence socialiste et une industrie viable et florissante à la fois.
Article clair et bien écrit.
Merci à vous monsieur LAGNEAU.
Votre article renforce ma conviction que le pouvoir monétaire est fondamental !
Extrait de « Kleptocratie française », par Eloïse BENHAMOU, chapitre « Création de la Banque de France » :
« Certains affairistes à l’origine du coup d’Etat du 18 brumaire, et de l’arrivée au pouvoir de Bonaparte, lui soumettent leur projet de création de la Banque de France. Le 6 janvier 1800, les banquiers Delessert, Le Couteulx, Perregaux, Mallet et Perier, se trovuent dans son bureau. Perregaux entame la lecture d’une lettre écrite par eux pour emporter la volonté du Consul :
» Libre par sa création, qui n’appartiendra qu’à des particuliers, la banque que je propose de créer ne négociera avec le gouvernement que lorsqu’il remplira ses convenances et le complément de ses sûretés ; enfin, elle sera complètement hors de lui. Néanmoins, elle s’appellera Banque de France mais ne sera à aucun degré une banque gouvernementale. Elle sollicite du Premier consul une loi qui, sans peut-être s’occuper nominalement de notre établissement, consolidera son existence. »
Quand je lisais l’autre jour dans l’un de vos articles, que le taux de disponibilité des hélicoptères était inférieur à 50%, ça m’a fait une boule au ventre …
Veut-on nous faire devenir une « puissance complémentaire » au lieu d’une puissance « souveraine » ?
Cordialement,
Félix GARCIA
Baissez la garde , ce n’est pas maintenir nos opex sans solutions politiques autres que d’être présent en attendant de nous retirer un jour sans que la situation ait changé. Il vaut mieux sauver nos industries et rapatrier toutes nos forces dans l’hexagone, où il y a beaucoup à faire, tant que sur le plan sanitaire que d’ordre public. On va encore nous rebattre le risque terroriste venant du Sahel, alors qu’aujourd’hui on apprend que le cluster de Mulhouse a tué plus de français que 10 ans de terrorisme. Chaque mort par le terrorisme dans l’hexagone est un drame, qu’on aurait pu d’ailleurs éviter par une politique plus active contre les réseaux islamistes , mais aujourd’hui, on cumule des interventions extérieurs trop coûteuses et le laxisme face aux menaces par manque de moyens.
C est le choix politique des allemands. Se concentrer sur leur économie et utiliser sa puissance pour peser sur les relations internationales. La France a des réflexes de une grande puissance qu elle n’est plus.
Pauvre France aurait dit mon grand-père…
Et son grand-père avant lui, et le grand-père de son grand-père…
C’était mieux avant….
Eternelle nostalgie des visionnaires de rétroviseur…..
dit-il d’un ample mouvement de la tête, géant incompris au milieu des minuscules mortels.
ou beauf de proximité ânonnant son relativisme du jour.
Pardon de vous avoir marché dessus, mais comme c’était du pied gauche…
Nous n’avons pas les moyens des USA, évitons de faire les mêmes erreurs :
https://www.meta-defense.fr/2020/07/15/les-grands-programmes-f35-menacent-lindustrie-aeronautique-avancee-selon-lus-air-force/
Le probleme n’a pour le coup rien a voir.
Quand en france avons nous eu un équivalent aux centry ? En avons nous eu les moyens ?
Et surtout pour quel résultat ? C’etait clairement pas un exemple nous plus.
@ Wagdoox
Un grand projet qui va tout régler, il faut toujours prendre des pincettes.
Comme le SCAF par exemple :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-un-projet-existentiel-pour-l-industrie-aeronautique-militaire-francaise-852655.html
La faible implication des banques dans le financement de notre économie n’est ni nouveau ni limité au secteur de la défense. Simplement il est vrai que c’est pire qu’ailleurs en ce qui concerne la défense. Ceux qui connaissent bien le secteur des PME ont tous des exemples de faillite, non par manque d’activité/manque de clients, mais par manque de trésorerie à cause du manque de soutien de leur banque.
Dans un monde normal, quand une PME signe un contrat avec une structure solvable, elle peut aller voir sa banque pour avoir une avance de trésorerie qui va l’aider à engager les dépenses du contrat en attendant de se faire payer deux ou trois mois après la livraison. Mais en France ça n’est pas aussi simple et la banque rechigne souvent.
En ce qui concerne le financement de notre BITD dans la situation actuelle, ce problème appelle une réaction. Il faut amicalement faire comprendre à nos banque que les choses doivent évoluer ou bien le gouvernement décidera une contribution exceptionnelle des banques qui viendra abonder un fond destiner à financer la trésorerie de nos PME.
evidemment que nos banques financent notre economie. Comment ca tournerait sinon ?
Le vrai probleme est plutot le paiement à 3 mois qui est une calamité, alors que chez nos concurrents c’est un mois.
Vous rejetez le probleme (les clients qui paient tard) sur les banques (qui veulent limiter leur risque de perte).
Les banques font ce qu’elles peuvent pour éviter la faillite en raison des taxes francaises les plus élevées du monde. Elles sont dans un marché concurrentiel, et leur raison d’etre n’est pas de faire de cadeaux. Les difficultés des entreprises sont dues aux impots de production qui sont cinq fois plus élevés que nos voisins. Petit à petit, en multipliant les impots, on a asphyxié nos entreprises. Si en plus, on veut surtaxer les dividendes, il sera impossible de trouver des capitaux.
Des articles et des postures de parlementaires, j’en ai vu tant passer en 30 ans.. pourtant rien n’inversait la tendance, au mieux un petit frein, le débat sur l’arme individuelle était patent, au même niveau qu’un macron voulant vendre absolument ADP, ou auparavant un sarko voulant absolument vendre les autoroutes, il fallait absolument que la france se désarme et dépende de l’étranger. Cette préférence étrangère se voit aussi dans les banlieues qui récoltent des monceaux d’argent au détriment de zones réellement pauvres, et la justice qui privilégie aussi la protection des « étrangers » même après 50 délits. Des lois qui favorisent les investissements étrangers et achats par des étrangers en france au détriment des propres français qui sont bien plus taxés. Cette préférence étrangère est un tout, et s’est disséminée dans toutes les strates de la société, même aujourd’hui on a élu un président qui dit qu’il n’y a pas de culture française et qui confond culture et talents de vivendi et qui criminalise le passé du pays pour plaire.. aux étrangers, toujours. J’ai cette impression qu’on se moque continuellement de nous, le monde rit de nous.
Pour que le pays se remette à exister et ne soit plus une succursale du monde américain( on a des accords obligeants à avoir un certain taux de programmes américains dans les médias), il faut repartir dans l’autre sens, se dire qu’on a le mérite d’exister, on fait comme un repreneur d’entreprise, on fait un bilan complet, on trouve ce qui nous fait perdre et on favorise ce qui nous avantage et on se réorganise. Ils ont voulu faire l’europe en affaiblissant la france, l’europe actuelle, technocratique, corrompue, est une sombre daube qui a tout donné aux ricains, même les fichiers sur ses propres citoyens, sans contrepartie. Je pense que pour reprendre le droit d’exister et de se respecter; il faut déjà penser que dans l’avenir il faudra être capable de soutenir contre tous nos voisins, à l’est, à l’ouest, au nord, au sud, comme dans l’immédiat-post1789 cela suppose de muter profondément, de se dépasser à un niveau inouï, chacun, individuellement et au niveau collectif. Dans la crise du covid19, la réalité a été claire, on était « SEUL », et on a payé en sacrifice 30000 morts pour la désindustrialisation du pays. Le sacrifice est ce que l’on paye pour n’avoir pas anticipé, le niveau d’alerte avant de « comprendre » qu’il faille agir. Je ne veux pas que dans l’avenir on sacrifie des millions ou même la presque totalité des français, comme du temps de jules césar qui aurait génocidé entre le tiers et les 2 tiers des gaulois pour s’en assurer le contrôle du pays.
Pourquoi ne pas créer un ou des fond(S) d’investissement (ou bien des grands emprunts) qui redirigeraient une partie du capital des assurances vie vers l’industrie de la défense française ? Au lieu de dormir dans des PEA de boursicotage ou sur des livrets A qui ne payent presque rien autant financer de l’économie réelle, notamment l’industrie en France qui a son tour irriguera l’économie locale au lieu de s’évaporer dans de la consommation de produits importés ou/et sur les marchés financiers.
Cit : [ Pourquoi ne pas créer un ou des fond(S) d’investissement (ou bien des grands emprunts) qui redirigeraient une partie du capital des assurances vie vers l’industrie de la défense française ? ]
Rassurez vous ! Vous les financez déjà certainement via votre banque de dêpots . ;0) Tous les grands groupes bancaires » traditionnels » mis à part deux sont des investisseurs institutionnels de fonds d’investissements liés à l’aéronautique et à la défense .
Pour le reste vous pouvez acheter des actions via des sociétés de courtage et c’est même accessible au PEA .
Le PEA achète des actions sur le marché secondaire, il ne participe pas à lever de l’argent frais pour les sociétés, il donne juste droit de propriété et au dividende à l’actionnaire.
C’est le marché primaire, c’est-à-dire, les « IPO » (émission d’actions nouvelles en bourse) qui rapporte du capital frais aux entreprises.
Il suffirait d’allouer une partie des cotisations d’assurance vie à la défense pour financer un fond national dédié à la défense. On pourrait penser par exemple à la mise en place de quota (x% des dépôts doivent être investis dans la défense) sur les produits financiers proposés en assurance vie aux particuliers. Ensuite ce serait bien évidemment le travail de la banque d’étudier les potentiels de placement dans l’industrie de la défense et d’équilibrer les risques par rapport au retour sur investissement espérait pour l’ensemble du portefeuille par le client.
Cit : [ Le PEA achète des actions sur le marché secondaire, il ne participe pas à lever de l’argent frais pour les sociétés, il donne juste droit de propriété et au dividende à l’actionnaire.
C’est le marché primaire, c’est-à-dire, les « IPO » (émission d’actions nouvelles en bourse) qui rapporte du capital frais aux entreprises. ]
En l’occurrence je parlais de la participation de nombreuses banques de dépôts , dont deux à caractère mutualiste , à un fonds de capital-investissement dans le secteur de l’aéronautique et de la défense .
Je ne sais pas dans quelle mesure les » socios » sont au courant ?
Pour la question du % c’est une idée originale et cela me fait penser au Chili entre 1880 et 2014 avec le guano , le salpêtre puis le cuivre ! ;0)
Je m’étonne que monsénateur n’envisage pas un financement extra-budgétaire basé sur ce modèle ! ;0)
Il y a des millions de français qui plébiscitent le PEA, et ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent de leur argent. S’il n’y a plus d’industrie, c’est parce qu’à force d’ètre taxées, les entreprises ont du déposer le bilan ou sont parties à l’étranger, tout le monde le comprend, sauf les syndicats.
@ MareNostrum
Ça existe mais c’est encore balbutiant sur le montant et donc la capacité à préserver nos entreprises stratégiques :
https://www.meta-defense.fr/2020/03/03/peut-on-creer-un-fonds-dinvestissement-prive-pour-garantir-la-souverainete-technologique-nationale/
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-defense-a-besoin-d-un-fonds-souverain_1920218.html
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/photonis-l-exemple-de-la-defaillance-majeure-du-financement-a-la-francaise-de-la-bitd-3-3-852633.html
L’europe prête aux baques , pour financer ‘l’industrie, de l’argent en dessous de 0%, mais les banques préfèrent le balancer dans des crédits conso car il y a plus d’intérêts à prendre!
C’est dégueulasse!
Les banques sont obligées de verser leurs dépots à la banque centrale qui leur retient un intérèt négatif, donc il est plus intéressant de le préter aux particuliers ou aux entreprises. Le métier de banquier est parfaitement noble.
Votre commentaire est indécent.
1- Par les temps qui courent, le crédit conso me parait concurrencé par l’épargne de précaution.
2- Une banque, comme un épargnant français, a une aversion au risque. Le Crédit-Conso est ( était), moins risqué que le crédit à l’Industrie.
3- Ne confondons pas banque et capital-risque. Le problème, en France, est la sous-capitalisation des entreprises, du fait de la défiance du grand-public investisseur, et de la fiscalité sur les bénéfices et les actionnaires. Ajoutons une complexité administrative bien de chez nous, et l’investisseur fait de l’Assurance-Vie.
4- Pour renforcer leurs fonds-propres, nos entreprises se tournent trop souvent vers l’étranger, qui en profite parfois pour capter certaines de nos pépites.
Donc, non, c’est pas dégueulasse, L’Economie est un monde ou les plus ingénieux, les plus forts, les plus malins, les plus rapides, ont plus de chances de gagner que les timorés.
« On croit parfois que les grands groupes ont une assise qui les met à l’abri d’une crise conjoncturelle »
Peut être à une époque mais aujourd’hui tout passe dans les poches des actionnaires, résultat les multinationales sont obligés de virer les gens par milliers à la moindre secousse et l’investissement régulier dans la recherche et le développement est devenu ridicule…
De toute manière des entreprises à but militaire ne devraient pas être soumis de base aux règles de l’actionnariat qui fait passer l’intérêt économique en premier.
« et qu’en tout état de cause l’État viendrait à leur secours si elles étaient dans une impasse, selon l’adage du ‘too big to fail’ »
Ça par contre c’est bien trop vrai malheureusement… Actuellement quand on y pense les employés paient indirectement leur entreprises via l’Etat pour garder leur boulot… dans le genre cercle vicieux on atteint un bon niveau.
On nous a dit que le monde d’après 2008 serait différent, puis que celui d’après Covid serait différent… rien n’a changé, les banques spéculent toujours, l’Etat se fait arnaquer (et le peuple pas la même occasion bien sûr) et ça continuera ainsi jusqu’à la prochaine crise.
Des banques françaises qui viendraient en aide aux entreprises en difficultés ? Qui aideraient les jeunes créateurs d’entreprises ? Qui aideraient les populations modestes à se loger ? La chaleur du désert a provisoirement endormi vos facultés mentales … J’ai bien dit ‘provisoirement’ : lorsque vous reviendrez à la vie civile, vous comprendrez mieux.
Faire les deux premières chose, c’est leur métier. Certaines plus que d’autres (chacune se spécialise dans un type d’investissement).
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Et contrairement à ce que la populace croit savoir, elles le font. Simplement, les banques ne sont pas des distributeurs de billets. Il ne suffit pas de s’y pointer sans dossier demander un crédit de 50 000 euros sans garanties pour un projet merdique au fin fond de la lozere pour obtenir un virement.
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Par contre, 5 000 euros à un Chômeur, sans garanties, avec un bon plan de financement sur un marché porteur, ça passe régulièrement.
Voici les étapes d’un investissement public avec des fonds privés voire des particuliers qui désirent placer leur épargne (on a vu que celle ci avait augmentée de 50 milliards juste pendant les deux mois du COVID), afin de favoriser la relance par la hausse de l’investissement (à ne pas confondre avec la relance par la hausse des salaires telle que pratiquée aveuglément en 1981 et qui a entraîné une relance…chez nos voisins l’Allemagne, l’Italie aussi et concurrents le Japon, la Corée et déjà ,la Chine).
Je cite : « Pour permettre à l’industrie française (de défense( de passer le cap difficile qui l’attend, le rapport estime que sa relance et sa consolidation doivent s’appuyer sur « le dynamisme des commandes publiques, aussi bien pour la R&D que pour la production, et la mise en place d’outils adéquats pour financer le développement des entreprises [fonds stratégique d’une part, dispositifs permettant d’autoriser les prises de participation étrangères en préservant notre souveraineté, etc]. »
Enoncé très clairement par ces deux sénateurs.
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Leur rapport devrait être commenté au JT ou dans l’émission : « C dans l’air » ou « C l’hebdo »sur France 5
https://www.youtube.com/watch?v=r2-lvthrXU0
ou
https://www.youtube.com/watch?v=cgxvRiZgR_g
Et deux petits docs sur la relance keynésienne qui serait à suivre pour notre cas (mais pas seulement du fait du COVID en fait) et la comprendre (relance de l’investissement qui s’appuie sur une politique monétaire adéquate, en surveillant l’inflation)
https://www.youtube.com/watch?v=jgGJM5BZCLc
et le plus synthétique et amusant
https://www.youtube.com/watch?v=CMrfCAbHOgQ
Les bases d une poltique keynésienne de relance par une commande publique ciblée. La relance par la consommation est vouée a l échec en France compte tenu de la structuration de son économie, fortement importatrice des biens de consommation courante. Elle n aurait d autre effet que de soutenir les exportations chinoises..
Exactement
Et dans ces secteurs à relancer le BTP (grands travaux d’infrastructures : réseau ferré à moderniser, ferroutage pour les camions dans un axe Nord Sud Ouest et Nord Sud Est, autoroutes à élargir à 3 voies, l’énergie avec le passage à du nucléaire moins polluant et plus délocalisé (réacteur nucléaire à sels fondus qui n’est pas radioactif et génère beaucoup moins de déchets https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire_%C3%A0_sels_fondus
qu’on pourrait installer dans chaque préfecture et sous préfecture de France après avoir démantelé les centrales actuelles, en en gardant une ou deux – pour nos armes nucléaires bien sûr) le luxe et la mécanique de précision (re construire des marques de voitures de luxe en France faites à l’unité en s’appuyant sur le savoir faire de nos fabricants, re faire des machines outils de qualité grâce à un financement public orienté via la Caisse des dépôts et BPI France) et surtout : financer de grands projets militaires (finir le programme Scorpion plus vite au besoin en ajoutant des véhicules, dont le VBAE – augmenter le nombre de bateaux gris à construire pour qu’ils remplacent nos bateaux plus anciens et 2 PAN NG – recréer une industrie de la munition (de la cartouche de PA jusqu’aux obus et mines anti chars) – prendre des participations de l’Etat dans toutes les entreprises jugées stratégiques et ne RIEN privatiser, onle regrette ensuite : dans ce cadre recréer un service public Orange mais aussi EDF et GDF où les particuliers et entreprises pourraient adhérer, les norems européennes contrairement à ce qu’on nous a fait croire le permette) Cette oeuvre est de longue haleine sur au moins 10 ans, c’est ce qui très intéressant justement pour lisser cet investissement sur plusieurs années et vraiment générer de la croissance.
ce n’est pas en abandonnant le Droit du travail et en supprimant toutes les taxes qu’on y arrivera, les divers gouvernements ont fait d’énormes cadeaux fiscaux, qui ont ensuite servi à mieux rémunérer les actionnaires y compris à l’Etranger. D’ailleurs il faut aussi poursuivre cette pente de voir les créanciers de l’Etat devenir de plus en plus nationaux (actuellement 47% de ceux ci sont des nationaux, ils n’étaient que 27% en 2000, nous sommes sur la bonne voie, montrée par le Japon).
Bien sûr on peut envisager aussi des facilités octroyées par l’Etat dans les licenciements des employés en CDI en cas de souci ponctuel et pour rassurer les entreprises, mais seulement en contre partie du droit pour tout salarié à une véritable formation rémunérée ensuite dans un autre domaine – voire au recrutement dans des collectivités locales des salariés de plus de 55 ans ne trouvant plus de solution d’embauche dans le privé à mi temps par exemple.
Il y a plein de choses à mettre en place, mais toujours par la concertation,
on peut aussi un peu plus décentraliser en faisant plus confiance aux présidents de Région, plus responsabilisés, car ils connaissent bien le tissus local des entreprises (mieux que les préfets en tout cas).
Vous êtes fou : votre programme est patriotique et anti-mondialisation !
Ce ne sont pas les banques qui doivent absorber les pertes mais les clients. Le manque d’activité doit se traduire par une hausse des prix pour éviter de vendre à perte. Un emprunt ne ferait que reculer le dépôts de bilan si l’entreprise ne fait rien pour équilibrer ses comptes.
Pas totalement vrai. Le principal problème est de surmonter le temps de la crise en attendant des jours meilleurs. Donc financer la Trésorerie. C’est un des métiers des banques qu’elles ont en France rarement assuré même avant la crise. Question: la BPI n’est pas évoquée. Joue-t-elle son rôle?
L’amélioration de la trésorerie passe soit par l’augmentation du fond de roulement (augmentation du capital par les actionnaires, par l’entrée de nouveaux investisseurs ou par une entrée en bourse ou éventuellement par nationalisation comme pour Air France prochainement). L’emprunt long terme n’est pas envisageable car se serait une charge supplémentaire impossible à satisfaire dans la situation présente.
L’autre solution peut être de diminuer le besoin de fond de roulement. La renégociation des délais des paiements fournisseurs n’étant pas tenable dans le temps, seule la baisse des besoins financiers à court terme est envisageable. On peut alors renégocier les délais de paiements clients et/ou le montant (les grands groupes doivent faire l’effort sous peine de perdre un sous-traitant stratégique).
Bien sûr, ces grands groupes qui ont beaucoup de cash répercuteront cet effort en augmentant ses prix à leur tour pour distribuer les dividendes attendus. En fin de compte, c’est le client, c-a-d l’armée qui devra revoir ses ambitions à la baisse.
Le principal problème n’est de surmonter le temps de la crise en attendant des jours meilleurs mais de surmonter la crise tout simplement. Le manque d’activité des entreprises de la BITD sera durable. La crise étant mondiale et la France exportant beaucoup, les entreprises de la BITD, pour rester dans l’excellence technologique au meilleur niveau mondial se doivent d’investir. La seule solution est d’augmenter ses prix immédiatement et pas d’emprunter dans un train de sénateur sifflotant qui déraille.
La BITD mili n’a pas trop à se faire de souci. Les commandes vont augmenter, comme toujours en temps de crise.
La BITD Avia-Civil, qui tourne autour d’Airbus ne peut se raccrocher qu’au Too-Big To Fail.
– Les compagnies aériennes vont devoir réduire les flottes et un bon nombre va disparaître. Leurs commandes d’avions en cours avec.
– Il n’y aura de reprise du transport aérien qu’après vaccination mondiale efficace et durable, donc pas avant 3 ans, mais la crise sera passée par là avec un pouvoir d’achat en berne et une peur des voyages à l’étranger en avion. D’ici là, les flottes seront à nouveau réduites chez les compagnies survivantes à 2020.
– Qui dit compagnies en faillite, ou ayant réduit leurs flottes, dit marché de l’occasion géant, ce qui repoussera d’autant les commandes de nouveaux zincs.
– Bref, de plus en plus vraisemblable que de 2020 à 2025, Airbus voie son chiffre d’affaires être divisé par 2 ou 3, c’est financièrement intenable, donc il faudra licencier.
– En conséquence, le mec qui va expliquer que c’est le moment d’investir, va aller investir son temps à Pole Emploi, et l’augmentation des prix, c’est bien en théorie, ou quand le marché est favorable. Là, le problème est autre: Le marché a quasiment disparu.
– Après, ça devient stratègie, too big to fail, et donc des plans financiers de sauvetage des états impliqués. Pas glop, mais c’est çà ou il ne reste plus que Boeing en 2025, parce que les U.S n’auront pas nos pudeurs libérales.
@LEONARD
« En conséquence, le mec qui va expliquer que c’est le moment d’investir, va aller investir son temps à Pole Emploi, et l’augmentation des prix, c’est bien en théorie, ou quand le marché est favorable. Là, le problème est autre: Le marché a quasiment disparu. »
L’entreprise qui n’investit pas offrira des produits obsolètes ou trop chers par rapport à la concurrence et sera hors marché. La guerre technologique est un fait. Quant à l’augmentation des prix, c’est pas de la théorie mais de la comptabilité. Les coûts de développement d’un avion d’Airbus par exemple, doivent être amortis par les ventes. Plus les ventes d’appareils sont importants et plus les prix baisses. Par ailleurs, l’entreprise à des coûts fixes (salaire du pdg, standardiste, comptable…). Si elle vend un appareil, elle doit répercuter ces coûts intégralement sur une unité. Si elle en vends deux, les coûts fixes sont divisés par deux.
Pour finir, vous croyez l’économie Française libérale alors que c’est un des pays le plus taxé au monde et où la corruption est un sport national !
@ Tartocitron
Le dépôt de bilan, c’est la vraie menace notamment dans l’aéronautique et ses sous-traitants.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/01/en-occitanie-les-sous-traitants-de-la-filiere-aeronautique-retiennent-leur-souffle_6044808_3234.html
Le dispositif RAPID, l’AID et le fonds Definvest ne sont pas suffisants.
Le chômage partiel et les crédits d’impôts ont permis de soulager les trésoreries en vain. La filière aéronautique d’Occitanie envisage de supprimer 40 000 emplois. Elle attend quoi, qu’il neige ? Quoi qu’il en soit, elle sera obligée d’augmenter ses prix. Les ventes vont diminuer mais les coûts fixes sont incompressibles. L’État doit-il encore payer en subventionnant pour contrôler les prix ? A ce moment là, plutôt que faire des usines à gaz d’aides diverses et variées, l’État devrait arrêter de taxer toujours plus. Diminuer le nombre de « réformes » ferait des vacances aux députés de la majorité et du bien à l’économie.
@ Tartocitron
Ce n’est pas parti pour…
ah ,les banques..toujours facile. En France, quand vous êtes une banque qui financez une entreprise de défense, vous êtes un sa..d collaborant avec les marchands de mort. En Allemagne, vous êtes ..une banque.
l’armement, c’est risqué : embargo, alliances stratégiques mouvantes, négociations qui durent des années. Et dans quel budget tape t’on systématiquement en France? les crédits militaires. regardez le Rafale : 10 ans de retard sur la mise en service – les PME qui avait investies pour participer au développement ont du remettre ça pour la version « finale ». Et pendant ce temps là, les machines numériques ? les stations CAO Catia ? pas de retour…amorties comptablement sans rien avoir produit.
quand on étale à outrance les livraisons, on réduit les revenus des sous traitants. qu’on paye à 120 jours fin de mois après réception. C’est pas les banques qui plombent les PME . C’est le carnet de commande . Comme l’a dit JP : les USA lâchent 22 milliards pour des F15. Va pas avoir de mail a trouver des sous, Boeing.
Ps: 2008, c’est il y a 12 ans…on aurait pu ne pas aider les banques. on ne se poserait plus la question de savoir si quelqu’un peut ou pas financer comme ça. Comme en gréce.
Cit : [ [fonds stratégique d’une part, dispositifs permettant d’autoriser les prises de participation étrangères en préservant notre souveraineté, etc].
En clair monsénateur veut que M. Taxpayeur finance une seconde fois avec ses économies et ses dépots bancaires ce qu’il finance déjà avec ses impôts ? ;0)
Malin le bougre avec ses gros sabots …
Les » lobbies » ce sont très probablement ceux qui exigent la transparence des financements pour les investisseurs . C’est ce qu’il y a de meilleur et cela va bien plus loin qu’un vague » actions Françaises et Européennes » : L’investisseur doit avoir le droit de savoir où va son argent et quelle société il finance .
J’ai le droit de choisir un fond « éthique » qui ne comprend pas de valeurs pétrolières , charbonnières ; gazières , minières , agro-alimentaires , d’industries faisant travailler les nenfants Ouighours ou les industries liées à la défense ou au contraire privilégier ce type de fonds . La possibilité de choisir la destination de l’argent investi à titre privé est une règle essentielle et il est normal qu’un banquier rende des comptes à ses clients au delà des garanties sur la rémunération des investissements . C’est SON problème de banquier d’affronter le lobbies des décroissants , des végans ou des antimilitaristes et celui de son service de communication de justifier tel ou tel choix d’investissement .
Maintenant je propose une solution qui a toujours existé : Un emprunt avec un rendement de 4,5 -5%
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f8/Faivre%2C_1915_-_L%27or_combat_pour_la_Victoire.jpg
L’autre solution c’est de créer des FCP accessibles au » grand public » du type AEROFUND™ avec des parts de 50 Euros ( pour les » petits porteurs » animés d’un sentiment patriotique ) ; 100 Euros ; 500 Euros et 1000 Euros et éligibles au PEA . Il se trouvera toujours de bonnes âmes pour » socialiser » ce type d’investissement national-patriotique en réclamant un crédit d’impôt ! ;0)
Je propose par exemple un fond de type PATRIOTIS+ ™ou ARMEX+™ composé d’industries liées au secteur de la défense . Des banques de dépôts investissent déjà , d’ailleurs sans le signifier à leurs clients cad en totale illégalité , dans des sociétés d’investissement du secteur de la défense . https://www.meta-defense.fr/2020/03/03/peut-on-creer-un-fonds-dinvestissement-prive-pour-garantir-la-souverainete-technologique-nationale/
Vu le nombre de personnes qui réclament 5 PAN , 7GAN , 60 FREMM , 120 hélicoptères lourds pour le COS , je pense que l’emprunt et les fonds vont être couverts avant la fin de leur période d’émission et même couvert une dizaine de fois ! ;0)
Je ne doute pas un seul instant que ceux qui manifestent leur grandeur d’esprit et leur patriotisme – réel – par des mots vont se précipiter sur ce type de fonds y compris en sacrifiant leurs loisirs et leur bien-être . Au besoin pour titiller la mauvaise conscience de ceux qui ont mis de l’argent de côté durant cette pandémie , un bon slogan d’entête s’impose » Ils donnent leur sang , donnez l’argent qui dort sur votre compte ! » ;0)
Ps ; Je viens de voir que » Mare Nostrum » a eu la même idée !
Le bitd ou quelque soit le nom, on va en entendre beaucoup, c.est par là que passera l’avenir de l’industrie militaire et civile de notre pays.
Le non financement de notre économie par les banques est un mythe, une idée reçue totalement fausse. Les encours bancaires à l’économie, visibles dans les statistiques de la Banque de France, sont en augmentation régulière chaque année. Maintenant, les banques doivent gérer leurs risques, préserver leur équilibre bilantiel, respecter les ratios prudentiels, sous la surveillance permanente de la BCE. Elles ne sont pas censées financer les pertes de leurs clients, même provoquées par les décisions étatiques de confinement de l’économie. Si l’industrie de la défense doit être soutenue, c’est l’état par ses commandes qui doit les fortifier en les accélérant et en les augmentant.
Et en payant les entreprises en temps et en heure ! L’état est le plus mauvais payeur. de nombreuses entreprises ont coulé faute d’avoir été payé à temps par lui. Déjà que le délai de 3 mois voire plus est inepte, alors en plus quand il n’est pas respecté … Toujours éviter d’avoir comme client principal l’état, sinon votre perte est quasi assurée.
L’état est un très bon payeur comparé à certaines régions. 😉
excellent article mais les banques sont une cible facile du sénat, l’arlésienne. c ‘est toujours la fautes des autres et jamais de soi, en l’occurrence l’état le plus grand voleur. les charges fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises sont confiscatoires, de la TPE à l’ ETI le niveau de charges sont énormes. j’ai étais au RSI pendant 15 ans, j’en ai laissé ma chemise. un pote commercial indépendant a fait 117000 de revenu à 70 heures par semaines et bien le RSI lui a pris 85.000 euros avant impôt. ca fait trente à quarantes ans que ca dure, mais comment voulez vous que les boites soient sereine et solide. au profit de qui bon sang ? 5,5 M de fonctionnaires et les mastodontes genre EDF, SNCF, RATP, … de 1996 à 2020 .. allez vas y vas 20 % d’augmentation de la masse salariale . l’état ne veux pas se reformer et On vas crever la bouche ouverte, + un coup de pandémie, + un coup de communautarisme pour rester pudique,+++++ … 348 sénateurs sincèrement un symbole a divisé par deux
Et que dire de la caisse enregistreuse des directives européennes ? 577 godillots à 15 000 boules par mois pour être absents, voter comme le patron ou enregistrer les ordres de l’Europe…
Les dernières statistiques de la Banque de France sur les concours bancaires aux SNF ( sociétés non financières) montrent une forte accélération à +11.5% en mai, après un peu plus de 9% de progression en avril. Ces concours recouvrent des crédits de trésorerie ( notamment ceux garantis par l’état) mais aussi des crédits d’équipement, immobilier etc…ce taux d’accroissement par rapport à 2019 vient après plusieurs années de croissance annuelle de ces concours. Il ne s’agit donc pas d’un rattrapage après des périodes de recul mais d’une forte accélération, boostée par le contexte actuel avec les mesures de soutien à la trésorerie des entreprises ( garantie de l’état).
Quels seraient donc ces lobbies qui empêcheraient les banques françaises de financer notre BITD???
Trop dit ou pas assez….
Les banques frileuses à cause de lobbies ! Lesquels… Des ONG ?
Au bout du bout ou au pire moment la France a quand même un stock d’or stratégique.
il semble que le stock d’or présent (2016) dans les coffres de la Banque de France n’ait pas beaucoup varié. Il se situe toujours aux alentours de 2 435 tonnes, constituant ainsi la 4e réserve de métal jaune au monde après celles des États‑Unis, de l’Allemagne et de l’Italie. Et le cours ne cesse de grimper.
Je vous conseille dans la mesure du possible d’avoir un peu d’or jaune en coffre car si je que je pressent va arriver, la prochaine crise va être financière et comme en Grèce les guichets fermeront.
La prochaine crise sera financière comme souvent et peut être liée à l’immobilier.
Mais comme chaque fois elle sera surmontée…car le capitalisme n’est qu’une succession de crises
Cit : [ Les banques frileuses à cause de lobbies ! Lesquels… Des ONG ?]
Effectivement !
Figurez vous que les banques O-S-E-N-T se doter de » régles de compliance » qui dans le secteur de la défense se traduisent par l’engagement de ne pas financer des armes de type NBC , des états voyous ou peu scrupuleux quand au respect de » droits de l’homme » . Certaines poussent même l’outrecuidance jusqu’à exiger que les entreprises qu’elles financent ne commercent pas avec des états qui n’ont pas signé les principales conventions sur la fabrication , l’usage et le commerce des armes .
Ceci interdirait par exemple de financer des entreprises qui ont des contrats avec les USA puisque ceux ci n’ont pas ratifié de la convention d’OTTAWA sur les mines terrestres .
Comme c’est très souvent exprimé de manière assez vague , et en Britiche , elles ont quand plus de liberté de financer des marchands de canon que de financer des cigarettiers , des producteurs ou des transformateurs d’huile de palme ou des entreprises travaillant dans le secteur de la lignite en Allemagne ….
Vous l’avez lu vous la » compliance publication » ou les » compliance rules » de votre banque ?
Mézigue je ne m’y suis intéressé que quand mon banquier m’a indiqué qu’il n’avait pas investi dans les subprimes et qu’il n’investirait plus dans le tabac ….
Mais pour monsénateur ces règles sont trop contraignantes et certains » fouille-m[censuré] » les utiliseraient de manière » dévoyée » cad qu’ils cherchent à mettre les banques en face de leurs engagements .
En clair : Mon sénateur veut que les banques puissent continuer à financer en toute tranquilité les entreprises qui fabriquent des canons automoteurs pour les chameliers Séoudes par exemple … ;0)
Sauf qu’il n’ a pas le courage intellectuel de l’exprimer de manière compréhensible .
D »U » lignite …
au final Trés intéressant article& participations , permettez moi quelques conclusions en précisant que l’industrie c’est mon gagne pain.
Dans le complexe militaro-industriel
Il ne doit avoir qu’un objectif, la réindustrialisation, en rendant possible le maintien des entreprises « Fournisseurs » existantes et de leurs liquidités, présentes dans le matériel& services ce que les armées utilisent aujourd’hui.
point d Ȏcolo mon genou, de maoistes troskistes agitateurs professionnels du rien foutre.
point de projet keynesien où on donne des milliards a des transnationnales, qui licencient et délocalisent.
Comme ces PMEs doivent se compter sur une dizaine de pages, on géle les dettes/déficit en cours dues aux impayés depuis novembre 2019, les Banques de ces PME sont sommés d’acheter des Bons du Trésor et de garantir les montants en jeu pour deux ans.
On arrete la technophilie, on recrée des filiéres a faible taxe (f u ..k europe) orienté sur un sujet, la baisse des couts de maintenabilité opérationnelle.
nous savons tous que toutes les declarations gouvernementales sont fumeuses, au mieux uniquement théoriques.
A propos de l’or, cest une des ressources qui sera requisionnée instantanément lors de l’effondrement de confiance & peut étre méme que c’est la CHINE qui réinstaurera un étalon physique.