Le Service de santé des Armées est « aujourd’hui proche d’un point de rupture », prévient un rapport du Sénat
Durant l’épidémie de Covid-19, le Service de santé des Armées [SSA] a été fortement sollicité, ne serait-ce que dans le cadre de l’opération Résilence, lancée le 25 mars dernier. Ainsi, il a été mobilisé pour transférer des patients vers des hôpitaux qui n’étaient alors pas sous tension, accueilli des malades dans les siens et mis en oeuvre, d’abord à Mulhouse et maintenant à Mayotte, l’Élément Militaire de Réanimation du Service de santé des armées [EMR-SSA], déployé en un temps record avec l’appui du Régiment médical [RMED] de l’armée de Terre.
Au 1er mai, a témoigné le médecin chef des services hors classe (2S) Jacques Escarment, chef de l’élément militaire de réanimation à Mulhouse, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, « 321 militaires avaient participé au pôle EMR-SSA de l’opération Résilience, dont 230 du service de santé des armées, dont toutes les composantes furent mobilisées – hospitalière, médecine des forces, ravitaillement, recherche, épidémiologie, et 91 de l’armée de Terre ». Et, a-t-il précisé, « au maximum, 188 personnels ont été présents sur le site de Mulhouse, dont 136 personnels du SSA répartis en équipes équilibrées. »
Au total, à Mulhouse, l’EMR-SSA a fourni l’équivalent de 600 jours d’hospitalisation.
Représentant seulement 0,7% de l’offre de soins totale en France, les 8 hôpitaux d’instruction des armées [HIA] rescapés des dernières réformes ont réalisé 2% de l’activité de réanimation liée à la COVID-19 au niveau national. L’hôpital Bégin, établissement de référence de niveau 1 pour les risques infectieux émergent, a accueilli 30% des partients admis au sein des HIA. « Si nous ne sommes pas l’Ultima ratio de la santé publique, nous contribuons à la hauteur de nos moyens », a souligné le médecin général Édouard Halbert, chef de la cellule de crise COVID-19 du SSA, lors d’une autre audition à l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, le SSA a mobilisé 336 internes des hôpitaux des armées et élèves de l’Ecole du Val-de-Grâce pour renforcer les équipes des hôpitaux civils et militaires. Même chose pour les infirmiers anesthésistes et de bloc opératoire.
Dans le même temps, le SSA a continué à assurer sa mission première, c’est à dire le soutien médical aux forces armées, alors même que les opérations, notamment au Sahel, n’ont pas baissé d’intensité, bien au contraire. Et la contamination d’une partie importante des marins du groupe aéronaval [en particulier parmi l’équipage du porte-avions Charles de Gaulle] est venue s’ajouter à une activité déjà forte.
« Ce sont les personnels déjà sur-engagés du SSA qui ont dû faire face, avec un taux de projection des équipes médicales de 106 % et de 200 % pour les équipes chirurgicales », précise ainsi la sénatrice Christine Prunaud, qui a rédigé avec son collègue Jean-Marie Bockel, un rapport intitulé « Redonner du souffle au SSA ». Ce dernier a été examiné, le 10 juin, par la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées.
Avec un effectif de 15.000 personnes et un budget d’environ 1,4 milliard d’euros par an, le SSA ne représente plus aujourd’hui que 1% de l’offre de soins en France. Et il a été frappé de plein fouet par les suppressions de postes décidées lors des précédentes Loi de programmation militaire [LPM], notamment celle ayant couvert la période 2009-14, ainsi que par la Révision générale des politiques publiques [RGPP]. Cela étant, certaines mesures pourvaient sembler adaptées à la nouvelle donne créée par la fin de la conscription.
Cependant, les déflations [-1.600 postes en cinq ans] et les coupes ont été trop loin. Ainsi, il lui manque désormais au moins 100 médecins et, comme le rappelle Mme Prunaud, il « ne tourne aujourd’hui que grâce à ses 3 000 réservistes pour assurer ses missions auprès des 31 000 militaires en opérations sur les théâtres extérieurs. »
Cette situation a d’ailleurs été au centre du dernier rapport du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM], lequel s’est dit « préoccupé » par l’avenir du SSA.
« Il manque par ailleurs 17 % des chirurgiens orthopédiques prévus en organisation et 10 % des chirurgiens viscéraux. Cette situation
est d’autant plus inquiétante que le service est aujourd’hui sur-engagé par rapport au contrat opérationnel qui lui a été fixé : les médecins généralistes sont à 110 ou 120 % des objectifs assignés et les chirurgiens à 200 % », avait décrit le HCECM.
Les réformes du SSA ont eu « un véritable effet de ciseaux […] : la diminution des moyens a été concomitante à l’intensification des missions en OPEX d’une part, avec à partir de 2013 l’engagement au Sahel, et en OPINT d’autre part, avec à partir de 2015, la remontée en puissance de la force opérationnelle terrestre [FOT], conséquence des attentats sur le territoire national », a rappelé Mme Prunaud.
Certes, la LPM 2019-25 actuellement en vigueur a mis un terme à la déflation des effectifs du SSA. Et elle prévoit même de les augmenter très modestement après 2023. Mais, pour le sénateur Jean-Marie Bockel, cela « paraît insuffisant ».
« Si la revue stratégique [de 2017] a bien pointé le risque d’une crise pandémique, les chiches moyens accordés par la loi de programmation militaire au SSA montrent que les conséquences n’en ont pas réellement été tirées », a fait valoir le sénateur du Haut-Rhin.
D’autant plus que, a-t-il fait observer, « face à la tension extrême sur ses moyens, le SSA est aujourd’hui proche d’un point de rupture. » Aussi, a-t-il estimé, « ses moyens et son rôle doivent être renforcés à l’occasion de l’actualisation de la LPM en 2021 ».
En outre, a continué M. Bockel, « d’autres mesures doivent être envisagées pour permettre de fidéliser des personnels sur-engagés et attirer des personnels civils en attendant la formation des futurs médecins militaires dont le nombre doit être revu à l’aune des besoins. » Aussi, a-t-il insisté, « l’actualisation de la LPM l’année prochaine sera le moment de calibrer la rénovation du SSA. »
Enfin, la féminisation du SSA pose des défis, ont souligné les deux rapporteurs. Un point qui avait déjà été soulevé dans le dernier rapport du HCECM.
« Pour ce qui est de la féminisation, c’est la question de la compatibilité des contraintes militaires avec les vies de famille, ou encore de la maternité, ce qui nous ramène en réalité à la question des effectifs. Ce sont des choses qui s’anticipent en termes d’effectifs globaux, permettant d’assumer cette dimension heureuse de la féminisation », a expliqué M. Bockel.
« Il y a a les arrêts liés à la maternité certes, mais le problème est en fait celui du manque de médecins. Pour y faire face, le SSA a recours à un nombre élevé de réservistes. Pour les femmes comme pour les hommes, cela constitue des difficultés de travail du fait d’une pression constante, dont nous sommes peut-être moins conscients par rapport à celle que subit la médecine publique de nos hôpitaux. Le problème se situe également au niveau de la rémunération », a résumé Mme Prunaud.
Photo : Ministère des Armées
212 personnels du SSA seraient des contaminés déclarés, le service a montré tout le dévouement dont il est capable :
https://operationnels.com/2020/04/24/le-ssa-pris-en-etau-entre-contrat-operationnel-et-pandemie/
Le personnel du SSA trouve de bien meilleures conditions de travail au sein de l’hôpital public, dont il fait pourtant partie :
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/hopitaux-militaires-ne-pesent-que-1-l-hopital-public-214704
Les dernières réformes ont massacré ce service :
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/12/05/le-ssa-deserte-surprojection-et-concurrence-de-la-sante-publique-affaibliss.html
Le SSA a été réduit et pensé ces dernières années pour les strcts besoins militaires, mais à toujours réduire les moyens humains et matériels, c’est vers le système américain que l’on s’oriente avec des réservistes pour assurer les coups de chauds et réduire les couts sur le long terme :
https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/crise-sanitaire-quel-soutien-medical-du-service-de-sante-des-armees
Si on ne fait pas appel à des sociétés privées de ce secteur à moyen-long termes à l’image des anglo-saxons…
Durant l’épisode du coronavirus, les Espagnols ont réquisitionné un genre de palais des expos pour y coller 5000 lits médicalisée. Nous, notre SSA a simplement monté 1 tente médicalisée pour 30 malades, donc soit le SSA est entrain de nous la jouer « Pierre et le loup », soit notre armée est déjà une armée du tiers-monde. Dans tous les cas, Macron en bon républicain est le liquidateur de la France. Donc le SSA comme le reste de l’armée peut bien crever, les politiciens s’en branlent mais d’une force, maintenant qu’ils ont sur le territoire assez d’allogènes armées et sous perfusion de la CAF pour vous remplacer. La seule chose qui intéresse un politicien, c’est que les français de souche continue de leur donner un blanc-seing avec les élections. Pour ça, ils sont prêt à vous flatter, vous cirer les pompes et vous faire de belle promesse mais une fois élu, ils n’ont plus de compte à vous rendre. Les mandats impératifs sont interdit, c’est l’article 27 de la constitution, faut le savoir.
« Nous, notre SSA a simplement monté 1 tente médicalisée pour 30 malades »
Lisez l’article au lieu de sortir des anneries : 0,7% de l’offre de soins totale en France, les 8 HIA ont réalisé 2% de l’activité de réanimation liée à la COVID-19 au niveau national
Et alors ?
Cela ne prouve t’il pas que les hôpitaux anglais et espagnoles sont sous dimensionnés tandis que les nôtres ont pu faire face avec leurs locaux sans avoir besoins de tentes improvisées ?
Deux façons de voir les choses… Mais comme vous dénigrez la « République » comme vous dites (alors qu’en fait on a l’impression que c’est la France qui est visée), vous allez prendre la plus noire des deux…
« Les Espagnols ont réquisitionné un genre de palais des expos pour y coller 5000 lits médicalisée. Nous, notre SSA a simplement monté 1 tente médicalisée pour 30 malades »
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Voilà 2 âneries en 2 phrases. Vous comparez des choses incomparables. Les espagnols ont créé un hôpital de campagne dont le but était de compenser la saturation et le manque de lits disponibles dans les hôpitaux de Madrid. Il s’agissait de créer un service dédié au Covid 19, car il n’y avait tout simplement pas assez de lits dans les hôpitaux de l’agglomération madrilène pour permettre de créer des services dédiés séparés pour le Covid, tout en conservant assez de lits pour tous les autres malades. Et ce service avait pour but d’accueillir des malades pour peu de temps, principalement à des fins de surveillance.
Tandis que le SSA a monté à Mulhouse un service de réanimation, ce qui impose des exigences bien plus difficiles à satisfaire. Comptez 5 soignants par lit, 24h/24 en réanimation. Contre 5 soignants pour 20 lits le jour et moins que cela la nuit dans l’hôpital espagnol.
Aussi, l’hôpital de campagne espagnol voyait ses patients rester 3 à 5 jours en moyenne, le temps soit de les renvoyer chez eux, soit de les envoyer en réanimation si leur état se dégradait. Alors que les patients de l’unité de réanimation du SSA y sont restés 5 semaines en moyennes, pendant lesquels se sont les machines spécialisées et les équipes médicales qui les ont maintenu en vie.
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A titre de comparaison, se plaindre que le SSA ou le gouvernement auraient été incapables de faire ce que les espagnols ont fait, c’est un peu comme si vous aviez grand besoin de 30 machines agricoles lourdes (tracteurs, moissonneuses, etc.), et que des petits malins se vantaient de pouvoir vous fournir 1500 mobylettes en un temps record…
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En France, la réorganisation des services dans les hôpitaux a permis de libérer des espaces séparés pour accueillir les malades du Covid qui le nécessitait, sans pénurie de lits. Et le service de réa mobile du SSA a presque doublé la capacité de réanimation du département le plus touché de France. En Espagne, le nombre de malades rapporté à la population était sensiblement plus important, et le système de santé plus faible n’a pas permis d’encaisser. C’est la raison pour laquelle ils ont eu besoin de 1.500 lits supplémentaires en urgence : pas des lits de réa, juste des lits comme dans n’importe quel service hospitalier.
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Pour faire court, l’exemple démontre que le système de santé français est nettement plus solide que le système de santé espagnol, que les besoins d’aménagements urgents ont pu être traité dans les infrastructures existantes, et enfin, que la France a été capable en une semaine de mettre en place un effort énorme sur la réanimation pour sauver des vies dans le Haut-Rhin et le territoire de Belfort. Cet effort là, jusqu’à preuve du contraire, aucun autre pays européen n’en a été capable…
Oui
Et concernant la critique de certains journalistes sur le nombre de lits de réa insuffisants de la France par rapport à l’Allemagne une autre supercherie intellectuelle, cette fois dénoncée avec argument par un excellent journaliste.
https://twitter.com/cavousf5/status/1253734433804431361
@ Rascasse
Vous dites que le système de santé en France est solide alors que le monde hospitalier et maintenant le SSA couinent pour toujours plus de moyens et « en même temps » on est le pays le plus imposé au monde. Donc soit il y a un trou noir à Bercy, soit tous ces braves médecins nous jouent de la flûte. Une chose est sûr, un paquet de Français en a ras le bol d’être pris pour des vaches à lait.
@ Royaliste
Se plaindre que rien ne marche tout en criant son ras-le-bol d’être une vache à lait, c’est quand même un peu paradoxal. Surtout que je parie que vous vous plaindrez aussi que les entreprises paient trop d’impôt…
Si on veut des services, il faut bien les payer.
Merci pour vos précisions claires et nettes.
La Monarchie française était bien partie avec les carolingiens et les premiers capétiens.
Mais elle a vite failli avec l’absolutisme et l’Eglise catholique toujours de son côté, celui des riches et puissants.
En plus l’aristocratie s’est alliée traitreusement à nos ennemis durant l’époque glorieuse de Napoléon.
Toute cette racaille aristocratique émigrée et monarchique aurait dû être promptement guillotinée une fois le gros Louis déposé. Mort aux profiteurs du peuple.
La République nous permet de virer promptement au bout de 5 ans les incompétents crasses alors que nous devions subir toute une vie de labeur le servage au profit de ces pirates voleurs violeurs (la coutume de violer la jeune mariée du village par le petit baron) profiteurs qu’étaient les aristocrates et jusqu’au siècle des Lumières. Elle n’a pas su se réformer il dû y avoir révolution et cela fut ensuite sanglant pour la Nation à cause des rois de France trop faibles pour imposer les réformes sociétales aux aristocrates et à l’Eglise – réformes qui s’imposaient comme chez les anglais où cela se fit en plusieurs étapes.
« il dut y avoir… »
@ albatros24
On parle régime politique et vous, vous nous coller du droit de cuissage dans votre commentaire. Moi, je veux bien qu’on aille sur ce terrain là mais peut-être que vous n’avez pas envie d’en savoir plus sur ce qui se fait de nos jours.
Si vous pensez que vos élites républicaines n’ont pas de « vilains penchant », c’est que vous vous êtes mis des œillères et faute à pas chance, cette semaine, il y a eu « des choses » sur la question. Je vous laisserai chercher un article qui commence par « Que font des enfants … » paru sur le site E&R en date du jeudi 11 juin 2020. L’autre info « plus soft » est même sortie dans la presse mainstream : https://www.leparisien.fr/faits-divers/un-juge-proposait-le-viol-de-sa-fille-sur-des-sites-libertins-12-06-2020-8334165.php
Mais rassurez vous, l’armée « Française » qui protège ces gens haut placés ne s’appelle pas la Grande Muette pour rien. L’honneur de la république est sauf.
Ah, c’est beau, Albatros, mais c’est faux.
Expliquez nous ce que l’Eglise a commise comme fautes durant la monarchie.
Quand à la révolution dite française, elle n’a absolument pas été organisée par le peuple, donc votre slogan communiste « mort aux profiteurs du peuple » gardez le pour les avocats révolutionnaires et les acheteurs de biens nationaux, ce sont eux les voleurs du peuple. En effet, ces bien comportaient les hospices, les écoles, les oeuvres de charité organisées par l’Eglise et toute la structuration de la société française tenait grâce à elles comme l’aide aux chômeurs, aux handicapés et aux veuves, qui leur assurait une aide sociale. A partir de leur interdiction, loi Le Chapelier interdit les corporations, les artisans et ouvriers sont livrés à eux-mêmes sans solidarité naturelle et organisation professionnelle. Ils devront attendre l’industrialisation et l’exploitation capitaliste puis les combats pour les droits des enfants à ne pas travailler la nuit, des femmes, des travailleurs dont le seul pouvoir était de se vendre au plus offrant pour les aider à retrouver quelque dignité. Ce combat sera celui des catholiques sociaux monarchistes, bien avant les syndicats révolutionnaires.
Votre message est un tissu d’âneries, il n’y a pas d’autre mot.
Vous ressortez même la fable du droit de cuissage, vous devriez sérieusement vous renseigner. Les Lumières étaient en panne il semblerait?
Je vous plains sincèrement de ne pas réaliser ce que vous avez écrit.
Je passe par hasard cinq minutes et je tombe sur votre sommet de sottise. Je vais aller me coucher pour ne pas répondre ce soir, mais si vous voulez défendre vos fables, je suis à vous.
Désolé pour les autres de venir détourner le sujet initial.
Cit : [ « Si la revue stratégique [de 2017] a bien pointé le risque d’une crise pandémique, les chiches moyens accordés par la loi de programmation militaire au SSA montrent que les conséquences n’en ont pas réellement été tirées », a fait valoir le sénateur du Haut-Rhin ]
Monsénateur devrait savoir que ce sont traditionnellement les moyens en matériel et en personnel sanitaires civils qui sont réquisitionnés au cours des conflits pour appuyer les moyens militaires , en particulier en chirurgie ( voir PGM )
Donc avant de nous faire dépenser l’argent de nos impôts pour financer des BPC ou des hélicos pour le SSA , voir pour des hopitaux de campagne déployables en trois semaines , il faut se poser la question de quels moyens attribuer au SSA et quels moyens attribuer au secteur hospitalier civil ou à la Sécurité Civile .
Le seul moyen militaire dont l’utilisation a été justifiée durant cette crise cela a été les capacités NRBC , à peu prés sur toutes la planète : RPC , Taiwan , Corée du Sud , Brésil , Etats-Unis , Russie , Vrônze ,…
On peut y rajouter les capacités de transport aérien lourd
Après l’épidémie d’EBOLA , on nous avait promis un programme d’équipement en brancards-bulles qui s’est soldé par la distribution de quelques dizaines d’unités remisées au fond des hôpitaux . De la même manière on nous fait de la retape pour un transport sanitaire en hélico ou en zinc alors que nous ne disposions d’aucun TGV sanitaire en réserve .
Or , et jusqu’à preuve du contraire , ce sont es médecins de ville qui les premiers ont affronté cette épidémie et sans moyens , voir sans formation de type » Bactériologique-Chimique » et ce sont bien les hôpitaux civils qui ont assuré la quasi-totalité des prise en charge et des soins .
Pour le reste les militaires ne sont intervenus que pour compenser un manque de capacités du secteur civil et donc c’est bien ce secteur qu’il faut renforcer pour faire face aux pandémies avant tout .
Ceux qui veulent dépenser l’argent du contribuable pour le SSA au lieu de l’hôpital public de proximité , je suis prêt à leur envoyer mes prélèvements mensuels d’ IR , de TF , de CSG et le reste .
La mission du SSA c’est la suivante : Soigner le personnel militaire en temps de paix ou en OPEX .
Un Taxepayeur excédé !
Moi je ne suis pas contre le financement des collaborations du SSA, comme celle avec l’IHU – Méditerrannée Infection de Marseille, qui apparemment, porte ses fruits.
On est loin de l’HARPA des américains.
Pour ce qui est de la situation, c’est délirant, c’est encore pire que les médecins libéraux de campagne …
Ecoutons à nouveau Didier RAOULT sur ce sujet :
Toute l’audition de Didier Raoult au Sénat en 2010
https://www.youtube.com/watch?v=tunOxz6Ce0M
Cordialement,
Félix GARCIA
Cit ; [ Moi je ne suis pas contre le financement des collaborations du SSA, comme celle avec l’IHU]
Je prends un exemple simple ! Le transport de personnes – civiles – infectées . Il existe des solutions technologiques , civiles et militaires .
L-A question est : Quel est la structure la plus apte à assurer ces transports médicalisés avec la plus grande efficacité et au moindre cout ? Surtout lors de pandémies . Et selon quels critères . La réponse indiquera évidemment quelle structure il faudra financer …
1- Le SSA
2- Des unités NRBC
3- La sécurité civile ( et avec quels moyens )
4- Les CHU
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/coronavirus-patients-ile-france-transferes-train-medicalise-bretagne-1808840.html
5- L’Armée de l’Air
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-avion-militaire-en-route-pour-evacuer-des-malades-de-mulhouse-vers-bordeaux_3887313.html
6- La Marine Nationale
7- ?????????
Il ne fat pas avoir peur de l’écrire : Durant cette crise certains ministères , certaines structures administratives se sont lancés dans une course macabre à la communication pour essayer d’en retirer par la suite des dividendes dans le cadre d’un contexte de restrictions budgétaires . Et cela s’est fait sur le dos de personnes malades et mourantes .
Chacun bien sur cherchant des relais politiciens .
Le plus terrible ,c’est que cela ne va pas s’arrêter .
Enfin je ne suis pas sectaire … Je suis toutafé d’accord à financer par exemple des unités NRBC puisque d’autres pandémies nous menacent . Mais vous comprendrez que dans ce cas je suis en droit d’exiger que les forces armées viennent désinfecter ma rue avec des camions équipés de rampes d’aspersion voir avec juste du personnel comme en Corée du Sud ou à TaIwan .
https://www.newindianexpress.com/world/2020/mar/01/coronavirus-south-korea-reports-376-more-cases-total-3526-2110603.html
https://www.ocregister.com/2020/03/04/coronavirus-takes-hold-in-south-korea-iran-italy-as-china-spread-slows/
@ Daniel BESSON,
ça vous écorcherait les doigts d’écrire « France » et « Français » correctement ?
Au long de vos contributions successives, il semble que ça vous pose un réel problème. Expliquez-nous.
Cit : [ ça vous écorcherait les doigts d’écrire « France » et « Français » correctement ?
Au long de vos contributions successives, il semble que ça vous pose un réel problème. Expliquez-nous ]
Qui n’a pas lu Louis-Ferdinand Céline , Frédéric Dard , Fluide-Glacial et Pilote n’a pas vécu …
Vous ne connaissez pas la » grôndeurrr de la Vrônze » de Mongénéral , degôlle ? ;0)
Au début, c’est drôle, à la fin c’est fatiguant. De plus, comme le faisait remarquer un autre intervenant, on ne vous vois jamais caricaturer à ce point la Chine ou le Brésil par exemple…
Un traumatisme subit à l’école primaire sans doute, avec l’âge ça ne s’est pas arrangé . Apparemment resté coincé au 20° siècle, à ses débuts. Pour l’analyse géostratégique en revanche, ça reste du primaire.
Si j’ai bien lu:
-effectis OPEX : 31000
-effectifs SSA: 15000
Nos soldats sont bien souenus !!!
Plus sérieusement il effectivement matière à se poser des questions sur les missions du SSA et sur son mode gestion avant de parler des moyens.
On ne dira jamais assez le mal qu’a fait aux forces de l’ordre et aux forces armées, l’ex-troufion de Balard !
« les médecins généralistes sont à 110 ou 120 % des objectifs assignés et les chirurgiens à 200 % »
Cela ou les millions d’heures impayées aux forces de l’ordre, ou les restrictions écologiques etc …
Je ne peux que m’associer à vos propos.
Les entreprises de sécurité privée se préparent au « partenariat » avec l’État
En ouverture du salon Milipol, dédié à la sécurité intérieure des États, Christophe Castaner est revenu sur le projet de « partenariat » entre les forces de sécurité publiques et privées. Détaillé dans le Livre blanc sur la sécurité intérieure attendu pour 2020, des sociétés de sécurité privée pourraient accepter des missions actuellement remplies par les forces de sécurité de l’État.
https://www.ouest-france.fr/economie/les-entreprises-de-securite-privee-se-prepare-au-partenariat-avec-l-etat-6618924?fbclid=IwAR1BwMlQCdxDIm3ralIT_vRWZ93mSRMRwWjbSLjVnGiVXJMt5WYwr82ztjo
Coronavirus : le cabinet privé qui pilote la stratégie de dépistage de la France
https://www.marianne.net/politique/coronavirus-le-cabinet-prive-qui-pilote-la-strategie-de-depistage-de-la-france
Comme ces histoires de « Defund the Police » aux U.S.A., j’ai déjà mon idée concernant le « comment » cela se finira …
Cordialement,
Félix GARCIA
Pas seulement lui. Mais notre système politique met à l’abri les élus après qu’ils ont accomplis leurs méfaits.
et son bras armé le bourrin imbécile !
Pas si « imbécile » que ça, pour un politicien : de maire d’une commune de 1500 habitants, il est devenu président de région et même président de l’association des présidents de région. Tout simplement parce qu’il n’a pas eu honte de passer par la case ministre où son seul rôle était de ne pas faire d’ombre au petit « chef des armées » de l’époque.
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Non : le parcours d’Hervé Morin est envié par l’ensemble de notre (lamentable) classe politique.
Le service de santé est membre fondateur de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, il y a un représentant au conseil d’administration et y finance deux centres nationaux de référence. A mon avis, le service de santé doit passer des contrats avec des fondations public-privé comme celle du professeur Raoult. Il est malheureusement sous la coupe de fonctionnaires qui passent leur temps à couper les crédits et à écoeurer le personnel. Les effectifs ont été divisés par trois, la féminisation est à 80% et l’on s’imagine que ce sont les réservistes qui vont faire tourner les services en cas de crise?
Le service de santé des armées ne doit pas reposer sur les seuls militaires , chaque médecin, chirurgien ,spécialiste,pharmacien infirmier etc…devrait au regard de la loi être astreint à un service militaire et à effectuer des périodes de réserve eu égard des études longues et coûteuses dispensées gratuitement par la puissance publique et ce durant de longues années .Le service de santé des armées ne peut reposer essentiellement sur des militaires ….On le voit bien partout en opération extérieure , les médecins militaires et les spécialistes n’ont majoritairement rien de militaire , mis à part un treillis souvent mal ajusté et des gestes hésitants s’agissant du protocole militaire , la plupart sont des officiers de réserve en situation d’activité à qui on a collé un gallon de capitaine ou de colonel.Comme le gouvernement l’a fait pour Benalla (colonel de réserve de gendarmerie ) ou Vincent placé qui lui envisageait sérieusement de devenir (colonel de réserve au 13 RDP ) malgré son embonpoint et sa dépendance alcoolique ….. Le plus gros problème du SSA , c’est le niveau de féminisation très excessif des capitaines médecins qui conduit à des transferts de charge vers les capitaines médecins masculins.Suivre une section de légionnaires en Guyane durant 30 à 40 jours de mission profonde où accompagner des forces spéciales en opération plusieurs jours voir plusieurs semaines sur des terrains accidentés en milieu aride ou en forêt primaire sur des zones isolées , en milieu hostile , tout cela ne relève pas de l’image d’Épinal véhiculée par le SSA dans les catalogues ou clip vidéo que l’on trouve dans les salons de recrutement .Beaucoup de médecins masculins ont fini par quitter l’institution dégoûtés eu égard d’une charge de travail très mal répartie , des contraintes physiques et des risques liées à l’exercice de leur métier . Certains médecins masculins ont cumulé sur six mois de présence en Afghanistan plus de trente missions extérieures pendant que leurs homologues féminines restaient cantonnées dans la base .
On n’a pas dû faire les mêmes missions je pense. Les réservistes ne représentent qu’une petite partie des médecins en OPEX, et les femmes du SSA sont partout. En effet les FS ne sont presque pas féminisées et certaines contraintes physiques limitent leur participations à des missions mais c’est loin d’être la majorité. Et pas mal de mâles n’ont jamais mis les pieds sur un théâtre de guerre, quand une bonne partie des effectifs au Mali sont représentés par des femmes.
Pour l’afgha, j’ai vu des femmes sur le terrain.
Bref vous décrivez une situation caricaturale, ce qui n’est jamais bon pour faire avancer un débat.
Pour réquisitionner du civil il y a du monde, mais surtout n’oubliez pas ce qui est important en ce qui concerne la santé : GRATIS!!!!!! Une consulte médical c’est entre 23 et 25 euros, 2 fois moins que partout ailleurs en Europe..et c’est comme ça pour tout le reste. En revanche il faut être par obligation à la pointe de toutes les recommandations d’une bande de névrosés qui inventent des procédures délirantes pour justifier leur existence d’experts, en ce foutant royalement des conséquences financières . alors faire acte de dévotion quand ça va mal alors qu’on nous méprise le reste du temps… bein NON
Comme Toubib, je trouve ces propos affligeants de la part de quelqu’un qui semble connaître l’institution et en profite pour faire des raccourcis dignes du premier homme politique venu. Et même si je ne suis pas après 25ans passés dans le SSA un ardent défenseur de la féminisation telle qu’elle a été décidée en 1998, je reste objectif: mesdames font très bien leur travail au Mali et il faut savoir leur rendre hommage. Pour les réservistes, c’est la même chose; la caricature est affligeante…
Quant à cette phrase « On le voit bien partout en opération extérieure , les médecins militaires et les spécialistes n’ont majoritairement rien de militaire , mis à part un treillis souvent mal ajusté et des gestes hésitants s’agissant du protocole militaire », j’aurai pu valider ces propos il y a 20 ans en arrière mais clairement j’ai l’impression que vous ne partez pas beaucoup en mission. En tout cas je n’ai pas ressenti cela à Menaka ou à Tessalit en début d’année…
Si vous fréquentez de blog, vous devez savoir que le job de Tartempion c’est de dénigrer. L’état-major et les très hauts gradés, l’armée française en général et la Légion Etrangère en particulier, la Macronie, l’ Hollandie, la Sarkozie.
Mentir et affabuler : il aurait du écrire des nouvelles pour les nuls ou pour les gamins, plutôt que de s’épancher ici.
Et tout cela parce que les » grands chefs » n’ont pas voulu reconnaître son génie et son grand savoir de la chose publique et militaire. Et encore c’est pas sur !
Les seules opérations qu’ils a faites c’est dans sa tête, en lisant la presse ou lors de missions rapides qui n’avaient rien de guerrières.
Il nous distrait mais au bout de quelques années il devient fatiguant, un peu comme ces vieillards qui radotent au coin du feu.
et il faut que ce soit le sénat qui tire la sonnette d’alarme ??!!
après, le manque de masques, de produits désinfectants, de lits d’hôpitaux, de médecins, d’infirmières, d’appareils respiratoires, de médicaments, le service de santé de l’armée serait au bord de la rupture.
Y a pas à dire, on est bien gouverné ! Pourtant, de tous les pays occidentaux, c’est en France que nous payons le plus d’impôts et de taxes !!
Et ce gouvernement de bras cassé, chef d’état en tête, n’a toujours pas de compte à rendre et aussi et surtout ne sera jamais jugé pour mensonges, incompétence et mise en danger de la population
Y a pas à dire, si on ne vit pas dans une dictature, ça y ressemble beaucoup !………………..
POur les lits d’hôpitaux, l’hôpital (aidé du SSA) a démontré qu’il était un système très solide avec des personnesl qualifiés ET dévoués au monde hospitalier entier
Et ne cautionnons pas les attaques sur les lits, elles sont des affirmations mensongères dès le début quil faut arrêter de colporter comme autant d’attaques de ,notre servce de santé parmi le smeilleurs au monde malgré les méfaits des énarques à son encontre depuis des décennies.
Nous avions autant de lits (sinon un peu plus du fait de notre population moindre de près de 15 millions) que l’Allemagne, en voici l’énoncé d’un excellent journaliste :
https://twitter.com/cavousf5/status/1253734433804431361
Mais bordel , qu’ est ce qu’ on en a à foutre de la « féminisation » ?
Si ça doit poser plus de problèmes que ça n’ en résout ou plomber les additions et rajouter contraintes et complexité à ce qui est déjà suffisamment coton sans ça , franchement laissons tomber cette connerie idéologique pour le moment , nous verrons plus tard ce qu’ il sera possible de faire !
Mais d’ abord et en priorité parons au plus pressé !
Autrement , c’ est profondément débile !
Comment voulez-vous qu’ on s’ en sorte avec des inepties pareilles ?!!!?
Le SSA est particulièrement mal géré depuis des années et en particulier depuis 2010 et son « autonomie » acquise sur le plan RH, soldes, moyens, pour les médecins et infirmiers d’unités, auparavant soutenus avec efficacité par les forces, qu’ils soutenaient eux memes…
Aucune fidélisation efficace de ses personnels car les moyens matériels, humains, ne suivent pas
Erreurs chroniques de soldes, délais majeurs pour le remboursement des missions, des frais de stage7
Dossiers administratifs vides avec l’obligation pour moi, au moment de mon départ, de devoir interpeler mon député, puis le cabinet de la Ministre, puis la Directrice Centrale, puis le locataire actuel de l’Elysée pour mettre aux boulots les commissaires de Toulon (« Centre Expert » de Toulon), de mon C(o)MA (dépassé)…
Bref, le Titanic sombre depuis bien trop d’années…
Le SSA a atteint sa limite d’impulsion…
La gestion du Service de Santé des Armées est calamiteuse depuis bien trop d’années. En particulier depuis que celui-ci a obtenu son « autonomie » et « indépendance » vis à vis des forces qu’ils soutenaient. Les médecins, infirmiers des forces sont livrés à eux memes…
Soldes calculées et versées de manière héroique et erratique, retards majeurs de paiements pour les personnels de réserve (plusieurs milliers d’euros en souffrance pour certains praticiens de réserve), problèmes de ravitaillement, en particuliers pour les antennes médicales, Centres Médicaux des Armées totalement dépassés, maladroitement dirigés, même l’habillement des personnels est compliqués (rupture d’approvisionnement sur les pantalons d’uniformes, les chaussures !)
Compliqué de faire valoir ses droits administratifs de base, remboursements de frais de stage, de missions, de déménagements…
Dossiers administratifs souvent vides, charge aux administrés du SSA de le recompléter complètement au moment de leur départ de l’Institution.
Ainsi, il m’aura fallu personnellement solliciter les différentes bases aériennes où je suis passé, les escadrons hélico, le service historique de la défense, la 35e Flotille, pour reconsituer mon dossier mais surtout malheureusement, face à l’inertie et l’incompétence des services administratifs (CMA et surtout « Centre Expert » du SSA à Toulon) devoir solliciter le député de ma circonscription, le cabinet de la Ministre, la Directrice Centrale du SSA, puis même la Présidence, seulement pour mettre au travail les Commissaires de Toulon…
Tout simplement incroyable et indigne d’une Institution Tri Centenaire…
Il me semble que les SSA départementaux des SDIS (kles pompiers) sont mieux gérés…
Aller vers une régionalisation comme organisation des SSA ?
Ou alors ,on met à la tête des services des médecins qui gèreront aussi les deniers nécessaires ainsi que la logistique pour une région militaire.
Vous sauriez alors mon Colonel où vous adresser entre pairs pour faire état de ces dysfonctionnements graves…
oups ce sont des 3SM (services de santé et de secours médical) pas des SSA, erreur de frappe de ma part
https://www.pompiers.fr/grand-public/devenir-sapeur-pompier/integrer-le-service-de-sante-et-de-secours-medical-sssm
Quand les RHSSA invitent des médecins à prendre des congés parentaux en première intention, au lieu d’essayer de trouver des solutions pour des mutations conjointes, et qui respectent un équilibre familial (pilier du plan famille de madame la Ministre…) on ne peut se poser qu’une question : veulent ils vraiment fidéliser leur médecin? A quand des gestionnaires dont le cœur de métier est la gestion RH et pas la médecine?
Je rejoins votre constat accablant. Les chefs du SSA n’en ont que le nom, complètement éloignés de la réalité. Résultat, des personnels surengagés, un taux record de féminisation mais aucune mesure pour aider ses personnels à concilier vie pro et vie perso, avec un bon nombre en couple avec un militaire et les contraintes qui vont avec. Boulot en antenne inintéressant au possible, toujours plus de paperasse et toujours moins de médecine. Seule alternative, partir 4 mois loin de chez soi pour essayer de retrouver du sens à son métier… pas facile avec un conjoint militaire… et les enfants au milieu. Bref, dispos, congés parental etc… du gâchis pour tous ces personnels qui ne demandent qu’à faire le métier trépidant et humain qu’on leur a vendu. Et du gâchis pour tous ceux qui restent et qui payent les pots cassés d’une RH complètement à côté du sujet.
@Tartempion : je connais certains personnels féminins qui mettent la dose à tous les gros bras, y compris dans la jungle, y compris avec un sac SAN sur le dos (avec l’oxy médical en plus de tout le reste). Effectivement, c’est encore une affaire de projeter les personnes adaptées sur les théâtres exigeants. Ça demande de l’intelligence et de l’adaptation… ce qu’on cherche encore dans les décisions qui viennent d’en haut.
méfions nous d’y intégrer trop d’énarques : ils feraient des économies de bout de chandelle au final, comme ils l’ont fait partout où ils ont sévis…
Merci Monsieur SARKOZY !
« merci » à Chirac aussi !! (lire mon dernier message)
et Hollande n’a rien rétabli
Quant à Macron………….
@ Petitjean
Cela part de beaucoup plus loin, même si cela a bien été accéléré à partir de 1996 :
https://youtu.be/emgHj-Sr6l8
Même sujet, mais infographie différente :
https://youtu.be/RJAwnJcNCg8
Tout ça pour en arriver à confier les données medicales personnelles des français… à Microsoft :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/12/10/l-exploitation-de-donnees-de-sante-sur-une-plate-forme-de-microsoft-expose-a-des-risques-multiples_6022274_3232.html
Les conflits d’intérêts multiples, même montrés au grand jour, n’ont jamais freinés cette folie :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/12/24/donnees-de-sante-conflit-d-interets-au-c-ur-de-la-nouvelle-plate-forme_6023918_3244.html
https://infoguerre.fr/2018/12/differents-types-de-conflit-lors-de-mise-place-dossier-medical-partage-dmp/
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-sante/20121004.RUE2835/dossier-medical-personnel-gachis-et-conflit-d-interets-a-tous-les-etages.html
Ces données vendues aux mutuelles de santé feront un marché aux dividendes bien gras qui augmenteront au fur et à mesure du démantèlement de la sécurité sociale…
Face à la pénurie de médecins généralistes et spécialistes, hormis l’abandon du numerus clausus (que Chirac avait baissé fort imprudemment à la demande pressante du Conseil de l’Ordre dans les années 90, nous en voyons les résultats aujourd’hui..) une solution pourrait être d’augmenter le nombre d’internes en promouvant des infirmiers (notamment militaires) afin de les fidéliser, dans les facs de médecines et l’école militaire et au bout de quelques années de pratique ils seraient libre de partir vers le privé – mais à la condition de rester réservistes avec des périodes obligatoires(en OPEX ou en Afrique au service des populations, voire en France dans des dispensaires pour les pauvres ou plutôt les classes moyennes vue la dégradation de nos conditions de vie…) durant plusieurs années.
Le fait que nous ayons trop peu de medecins et d’hôpitaux de campagne pour la 5em ou 6eme puissance militaire peut s’avérer grave en cas de conflit.
Là encore nous avons fait des zéconomies de bout de chandelle et au final il faudra payer plus cher encore pour répondre à nos besoins de médecins et spécialistes civils mais aussi militaires.
une bonne synthèse des problèmes et solutions éventuelles ici
https://www.europe1.fr/sante/medecine-eliminer-le-numerus-clausus-une-bonne-idee-3543140
on pourrait aussi envisager de salarier les carabins désirant devenir fonctionnaire dès la première année de fac tel que nus le faisons pour les hauts fonctionnaires de catégorie A (atachés ingénieurs d’application) ou A+ (ENA école des hôpitaux ou des maisons de retraite)…on y gagnerait en efficacité et en nombre de vocations idispensables aux hôpitaux publics et au SSA.
On peut aussi envisager un service de réservistes au profit des hôpitaux publics.
Nous manquons déjà de spécialistes comme les chirurgiens, les ophtalmologistes…il est plus qu etemps de se bouger mais plus fortement et radicalement surtout
le numerus clausus est la variable d’ajustement, aux mains d’un gouvernement, pour augmenter ou réduite l’offre de soin : en clair pour augmenter ou réduire le nombre de médecins qui sortiront de faculté
réduire le nombre de médecins, pour « réduire théoriquement les coûts », a été une idée géniale pondue sous Chirac avec son ministre de la santé ! Autrement dit, ils ont décidé de rationner l’offre de soin
Evidemment, nos apparatchiks , ne subiront pas les conséquences de leur décision. Eux, n’attendront pas 8 à 12 mois pour avoir un rendez vous avec un dermatologue ou un ophtalmologue
C’est bon pour la France d’en bas ou les « sans dent » si vous préférez !…………..
@ Albatros24
Il y a également le paiement à l’acte qui détruit l’hôpital public :
https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/02/13/qu-est-ce-que-la-t2a-qui-cristallise-les-tensions-a-l-hopital_5256264_1651302.html
Effectivement si le SSA respectait son personnel, cela se saurait !
Tous les moyens sont bons pour baisser notre solde (retard d’intégration, réintégration dans un échelon inférieur, etc.), les dossiers (diplômes, missions, bonifications, etc.) ne sont pas suivis, les « chefs » n’en sont pas, le matériel n’est pas toujours là (petits équipements comme gros matériels) et je pourrais parler des formations continues par exemple. La liste est bien évidement non exhaustive…
Bref, un métier qui pourrait être génial mais qui est devenu inintéressant et usant au quotidien.
@ IDE SSA
C’est vrai que l’on parle toujours des médecins et un peu moins de soignants, même en ce moment de grandes disputes entre mandarins. En attendant, vous avez fait un sacré boulot à un drôle de prix…
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-des-symptomes-de-stress-post-traumatique-chez-30-des-internes-etude_144529
Dans ce post, je ne parlerai que de ce que j’ai pu toucher du doigt en tant que petit médecin d’unité.
Le SSA a signé son arrêt de mort en 2010, sainte époque où il s’est autonomisé dans le cadre de la création des GSBdD. Avant cette année fatidique, le service médical d’unité quelle que soit l’armée considérée, était sous l’autorité du CDC, du Pacha, du CDT de base. Ainsi toutes les missions moisies SSI, prévention, chancellerie, sécurité incendie, infrastructure, logistique OPEX étaient assurées par le corps qui avaient les ressources et les compétences.
PATATRAS, 2010, le SSA s’autonomise…les CMA sont créés avec leurs antennes, toutes les responsabilités et tâches afférentes au commandement sont redistribuées au CDT de CMA qui se charge immédiatement de les redistribuer aux médecins responsables d’antenne. Outre le fait que l’immense majorité des responsables d’antenne n’avaient aucune appétence pour ces tâches administratives, bon nombre de CMA étaient commandés par des incompétents (ce n’est pas parce qu’on est médecin qu’on a été touché par le doigt de dieu…).
Cette réforme sans doute en partie imposée par l’échelon politique, a été l’opportunité pour bon nombre de médecins, qui ne voulaient plus faire de médecine, de basculer très rapidement dans la voie administrative afin de commander des stylos et des tableaux EXCEL tout en étant en première ligne pour attraper les tilleuls-menthe au passage. Ce SSA 2020 qui nous promettait densification, recentrage sur le métier et l’opérationnel n’a été qu’une vaste supercherie…Plus personne n’est aux commandes de ce bateau qui coule normalement avec à sa tête un capitaine qui continue de pérorer ou de pleurnicher suivant l’époque.
A chaque intervention devant le Sénat, la DCSSA pleure sur son manque d’effectifs, j’ai envie de lui dire qu’un médecin c’est avant tout fait pour soigner et pas pour écrire des mails, participer à des réunions de commandement farcies ou remplir de jolis tableaux qui ne sont même pas exploités par l’étage supérieur (si si je vous assure…). J’ai aussi envie de lui dire de vider les bureaux de la DMF caffis de médecins, de vider les passerelles de CMA qui ont un C1 + C2 + adjoint technique qui ne font plus de médecine, de foutre la paix aux responsables d’antennes qui passent 75 à 80% de leur temps à faire autre chose que de la médecine. Enfin quand une ressource est rare et précieuse on essaie de la bichonner (tout en restant réglementaire bien sûr), on essaie d’avoir un dialogue RH constructif, on essaie de s’assurer qu’elle est correctement administrée par le centre expert (ex BCAPMSSA) qui n’est vraiment bon à rien (et là je parle de mon expérience et sous contrôles des camarades encore dans le service).
Pour finir, quand on a des réservistes (ce qui n’est pas mon cas) qui viennent parce qu’ils ont la fibre, on essaye au moins de les payer en heure et en temps! En 2018, j’ai croisé des réservistes en mission à l’étranger qui n’étaient pas payés depuis 9 mois, mais qui accepterait ça ailleurs que dans l’institution militaire!
Alors oui dans le SSA il y a des problèmes, en premier lieu liés à l’inaptitude des chefs à commander et à leur inaptitude à reconnaître leur échec.
Bref, un métier qui pourrait être génial mais qui est devenu inintéressant et usant au quotidien (bien dit IDE SSA)
« remplir de jolis tableaux qui ne sont même pas exploités par l’étage supérieur (si si je vous assure.. » Que c est vrai…
le SSA = boulet du soldat, du marin ou de l aviateur.
Pour finir, un petit lien sur le SSA vu par ceux qui susurrent à l’oreille des cabinets ministériels :
https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/crise-sanitaire-quel-soutien-medical-du-service-de-sante-des-armees