Deux militaires français blessés par des tirs à N’Djamena

Le porte-parole de l’État-major des armées, le colonel Frédéric Barbry, a confirmé auprès de l’AFP que deux militaires français ont été « accitentellement » blessés par des tirs tchadiens, à N’Djamena, ce 9 juin.

Ces deux militaires « étaient en patrouille de reconnaissance à proximité du palais présidentiel en vue de préparer une rencontre officielle à venir », a expliqué le colonel Barbry. « Les circonstances de l’accident sont encore à déterminer », a-t-il ajouté, avant de préciser que les investigations étaient en cours.

Plus tôt, le site Tchadinfos avait relaté cette affaire. « La garde présidentielle a tiré sur un véhicule de l’opération Barkhane. […] La scène s’est déroulée juste à côté de l’ancien siège de la Caisse nationale des retraités du Tchad [CNRT]. » Selon un source sécuritaire, les deux militaire français s’étaient « garés pour filmer le nouveau palais et les gardes ont tiré sur eux. »

Un officier de la garde présidentielle tchadienne avait dit la même chose à l’AFP, expliquant que les deux Français « étaient venus à bord d’un Prado blanc [un SUV de la marque Toyota, nldr], ils étaient en civil et se sont arrêtés face au portail principal du nouveau palais et donc les militaires en faction ont tiré sur eux. Ensuite une autre voiture est venue les récupérer. »

Les deux militaires touchés vont être évacués vers la France. Leur pronostic vital n’est pas engagé mais l’un d’eux est « dans un état grave », a précisé le colonel Barbry.

Pour rappel, les forces françaises ont une présence relativement importante à N’Djamena, plus précisément sur la base « Sergent chef Adji Kosseï », où est notamment installé le poste de commandement interarmées de théâtre [PCIAT]  de la force Barkhane.

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