Qui sont les 13 militaires morts pour la France au Mali?
Le 25 novembre, en début de soirée, deux appareils du 5e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC] – un Tigre et un Cougar avec des commandos de montagne à bord – sont entrés en collision lors d’une opération de combat menée contre un groupe armé terroriste [GAT] à une vingtaine de kilomètres au sud d’In Delimane, dans le Liptako malien. Treize militaires français y ont laissé la vie. Voici leurs biographies.
Capitaine Nicolas MÉGARD
Né le 3 février 1984 à Villeneuve-Saint-Georges, Nicolas Mégard s’est engagé en tant que sous-officier d’active l’année de ses 21 ans. Il effectue deux opérations extérieures [au Kosovo] avec le 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste [RAP] de Tarbes, où il avait été affecté à l’issue de l’ENSOA. Ayant réussi le concours d’entrée de l’École militaire interarmes, devenu officier, il rejoint l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre pour devenir pilote d’hélicoptère. En 2014, il est affecté au 5e RHC, avec lequel il est « projeté » à quatre reprises au Mali, entre 2015 et 2017.
Officier, décrit comme étant « exemplaire », « aussi aussi exigeant avec lui-même qu’avec ses subordonnés » et doté de « qualités humaines et professionnelles », le capitaine Mégard s’était vu confier le commandement de la 2e escadrille du 5e RHC en juin 2018.
Marié et père de trois enfants, le capitaine Mégard était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe « Sahel », d’une citation à l’ordre du régiment avec attribution à titre exceptionnel de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze, d’une citation à l’ordre de la division avec attribution à titre exceptionnel de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile d’argent, de la médaille d’or de la défense nationale, de la médaille de reconnaissance de la nation, de la médaille commémorative française « ex-Yougoslavie » et de la croix du combattant.
Capitaine Benjamin GIREUD
Né le 22 avril 1987 à Digne-les-Bains, Benjamin Gireud s’engage au sein de l’armée de Terre en février 2009, en tant qu’officier-pilote sous contrat. Ayant rejoint l’école de l’ALAT après sa formation initiale aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, il devient pilote d’expérimentation et d’essai. Puis, il est affecté au 5e RHC, avec lequel il prendra part aux opérations Épervier [Tchad, 2013], Serval [Mali, 2014] et Barkhane [Sahel, quatre missions entre 2016 et 2018].
Décrit comme étant un « travailleur acharné » doté d’un « haut niveau de compétence professionnelle » et de « très belles qualités professionnelles et humaines », le capitaine Gireud, pilote de Cougar, était naturellement un « chef exemplaire, apprécié de ses subordonnés. »
Célibataire, le capitaine Gireud était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafes « Tchad » et « Sahel » ainsi que de la médaille d’argent de la défense nationale.
Capitaine Clément FRISONROCHE
Né le 9 décembre 1991 à Saint-Mandé, Clément Frisonroche intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 2012 [promotion des lieutenants Thomazo]. À l’issue, il choisit de servir au sein de l’ALAT. Ayant obtenu d’excellents résultats lors de sa formation à l’École de l’aviation légère de l’armée de Terre, il devient pilote d’hélicoptère Tigre, puis chef de patrouille HAD [appui et destruction]. Affecté au 5e RHC, cet officier « passionné, exemplaire et rigoureux » est « projeté » pour la première fois au Mali, au titre de l’opération Barkhane, en septembre 2019.
Marié et père d’un enfin, le capitaine Frisonroche était titulaire de la médaille de bronze de la défense nationale et de la médaille outre-mer avec agrafe ‘Sahel’.
Capitaine Romain CHOMEL de JARNIEU
Né le 27 juin 1985 à la Roche-sur-Yon, fils de l’amiral Benoît Chomel de Jarnieu [ex-inspecteur général des armées pour la Marine nationale], Romain s’engage dans un premier temps dans la réserve en 2012 pour servir au 2e Régiment de Hussards, avant de s’engager en qualité d’officier sous contrat au sein de l’armée de Terre pour une durée de dix ans.
Affecté au 4e Chasseurs en qualité de chef de peloton blindé après un passage à Saumur, il prend part à une première mission Sentinelle en 2015, avant d’enchaîner sur un déploiement au Tchad, au titre de l’opération Barkhane. Puis, en 2017, il retrouve le Sahel, cette fois au Mali, en tant que, comme la dernière fois, chef de peloton de reconnaissance et d’intervention sein du groupement tactique désert « Edelweiss ».
Son comportement face à l’ennemi lui vaut une citation sans croix avec étoile de bronze comportant l’attribution de la médaille d’or de la défense nationale. Ayant obtenu, en 2018, les brevets de chef de détachement haute-montagne « été » et « hiver » puis, un an plus tard, celui de chef d’équipe de groupement commando montagne, il est promu capitaine le 1er mai 2019.
Officier traitant au bureau opérations instruction en 2019, le capitaine Chomel de Jarnieu est une nouvelle fois désigné pour une mission au Mali en tant que chef d’équipe commando.
Célibataire, sans enfant, il avait également été décoré de la médaille de la défense nationale échelon argent, de la médaille de protection du territoire ainsi que de la médaille d’outre-mer avec agrafe « Sahel ».
Lieutenant Alex MORISSE
Né le 14 décembre 1988, Alex Morisse s’engage en septembre 2011 en qualité de d’officier pilote sous contrat au sein de l’ALAT. Ayant obtenu son brevet de pilote sur hélicoptère appui-destruction, il est affecté au 5e RHC en janvier 2016. « Jeune officier rigoureux et
consciencieux en toutes circonstances, il se montre exemplaire et suscite tout naturellement l’adhésion de ses subordonnés », dit de lui sa hiérachie. Envoyé une première fois au Mali en 2017, il effectue deux autres missions au Sahel entre 2018 et 2019.
Pacsé, le lieutenant Morisse était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe « Sahel », de la médaille d’argent de la défense nationale et de la médaille de protection militaire du territoire.
Lieutenant Pierre BOCKEL
Né le 9 février 1991, fils du sénateur et ancien ministre centriste Jean-Marie Bockel, Pierre s’engage en septembre 2011 au sein de l’ALAT en tant qu’officier pilote sous contrat. Devenu pilote d’hélicoptère Puma à l’issue de sa formation, il est affecté au 5e RHC. Ayant obtenu sa qualification sur hélicoptère Cougar rénové, ce pilote « performant et sportif d’excellent niveau », décrit comme étant un « officier de grande classe et exemplaire », effectuera pas moins de quatre missions au Sahel entre 2017 et 2019.
« Ses deux dernières projections lui ont permis d’atteindre un excellent niveau technique et de compléter ses connaissances dans le domaine tactique », explique l’armée de Terre.
Vivant en couple et devant bientôt devenir père, le lieutenant Pierre Bockel était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe « Sahel » et de la médaille d’argent de la défense nationale.
Adjudant-chef Julien CARETTE
Né le 21 avril 1984 à Roubaix, Julien Carette attend d’avoir ses 18 ans pour s’engager au 48e Régiment de transmissions d’Agen, avant d’intégrer l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent en 2003. À l’issue et devenu mécanicien cellule et moteur, il est affecté au 5e RHC. En 2013, il obtient la qualification de mécanicien volant.
Il aura pris part à de nombreuses missions extérieures [Côte d’Ivoire, Tchad, Mali, Burkina-Faso, Afghanistan]. « Il se distingue au cours de ces projections par sa grande compétence et son entier dévouement », selon sa hiérarchie, qui le décrit comme un sous-officier « charismatique et passionné par son métier » et un « mécanicien de premier ordre »
Vivant en couple et père de deux enfants, l’adjudant-chef Carette était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafes « République de Côte d’Ivoire » et « Tchad », de la médaille commémorative française agrafe « Afghanistan », de la médaille d’or de la défense nationale, du
titre de reconnaissance de la nation, de la croix du combattant. Il est également cité à l’ordre de la brigade avec attribution de la médaille d’or de la défense nationale à titre exceptionnel avec étoile de bronze.
Maréchal des logis chef Jérémy LEUSIE
Né le 24 mai 1986 à Laval, Jérémy Leusie s’engage au 93e Régiment d’Artillerie de Montagne [RAM] peu avant ses 21 ans, en tant qu’opérateur-navigateur. Fausant preuve d’excellentes qualités militaires et physiques, il se distingue par son sérieux et son professionnalisme lors de sa première opération extérieure, au Tchad, en 2008.
Promu brigadier en 2010, il obtient ses qualifications d’opérateur radio navigateur. Puis il prend part à l’opération Pamir [Afghanistan] en qualité d’équipier observateur. Il s’y distingue au point d’être cité à l’ordre de la brigade avec l’attribution de la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze. Certificat technique élémentaire « opérateur radio navigateur » en poche, il est promu brigadier-chef.
En 2013, il participe à l’opération Serval, au Mali. Puis il rejoint le corps des sous-officiers en étant promu maréchal des logis le 1er janvier 2014. Décrit comme étant un « soldat de grande valeur, motivé et volontaire », il obtient une nouvelle citation à l’ordre du régiment avec l’attribution de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze, pour s’être à nouveau illustré au Mali. En février 2018, il rejoint le groupement commando montagne du 93e RAM.
Il est ensuite promu maréchal des logis-chef alors qu’il effectue une nouvelle mission au Sahel [du 22 janvier au 22 mai 2019]. Quatre mois plus tard, il sera de nouveau envoyé au Mali, en tant qu’équipier commando.
Pacsé, sans enfant, le maréchal des logis chef Leusie était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale avec agrafe « Troupes de montagne. »
Sergent-chef Andreï JOUK
Âgé de 43 ans, Andreï Jouk s’était engagé dans la Légion étrangère le 30 janvier 2008, en signant un premier contrat de cinq ans. À l’issue de sa formation initiale à Castelnaudary, il choisit de rejoindre le 2e Régiment Étanger de Génie [REG] de Saint-Christol. Ce sapeur « toujours volontaire, rustique et endurant » fut promu caporal en février 2010. Très bien noté, il ne tarda pas à intégrer le corps des sous-officiers et à devenir sergent.
Toujours exemplaire en toute circonstance, le sous-officier fut admis à suivre la formation de commando, acquérant « compétences et aptitudes de spécialiste génie mais également les savoir-faire propres à l’infiltration en haute montagne. » Ayant rejoint le groupement de commando montage de la 27e Brigade d’infanterie de montagne [BIM], il fut engagé à de nombreuses reprises sur des théâtres extérieurs, comme en Afghanistan [2010-11], au Sahel [2018-2019].
Marié et père de quatre enfants, le sergent-chef Jouk était titulaire de la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze, de la croix du combattant, de la médaille de la reconnaissance française, de la médaille d’outre-mer avec agrafe « Sahel », de la médaille de la défense nationale d’argent échelon « Argent », de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan », de la médaille de la protection militaire du territoire avec agrafe « Harpie ».
Maréchal des logis chef Alexandre PROTIN
Né le 30 septembre 1986, Alexante Protin a d’abord souscrit un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre en novembre 2009 auprès du 4e Régiment de chasseur, avant d’être admis dans le corps des sous-officers grâce à sa rigueur et ses qualités militaires.
Nommé maréchal des logis après avoir intégré la voie semi-directe de l’École nationale des sous-officiers de Saint-Maixent, il devient équipier commando du GCM de son régiment. Il est alors engagé au Mali de mai à septembre 2016 puis de novembre 2018 janvier 2019. Animé d’un état d’esprit irrépochable, il venait d’entamer sa troisième mission au Sahel au sein du groupement tactique désert aérocombat en qualité de tireur Minimi.
Vivant en concubinage, sans enfant, le sergent-chef Protin était titulaire de la médaille de la défense nationale échelon
argent avec agrafe « arme blindée et cavalerie », de la médaille d’outre-mer avec agrafe en vermeil « Sahel », de la médaille de la protection du territoire Sentinelle, de la croix du combattant et de la croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze.
Maréchal des logis Antoine SERRE
Né le 19 septembre 1997 à Riom, Antoine Serre s’engage au sein de l’École militaire de haute montagne de Chamonix peu avant ses 18 ans. Nommé maréchal des logis, il choisit de servir au 4e Régiment de chasseurs, où, selon sa hiérarchie, il « s’impose par son dynamisme, son exemplarité et son engagement au quotidien ». Très motivé et grand amoureux de la montagne, il réussit les stages nécessaires pour intégrer le groupement commando montagne de son régiment.
En 2017, il effectue sa première mission au Mali, en qualité de chef de patrouille MILAN. Elle sera rapidement suivie d’une second, cette fois en tant qu’équipier commando. Et il sera « engagé pour la 3e fois au Mali, à compter du 26 septembre 2019, au sein du groupement tactique désert aérocombat, dans le cadre de l’opération Barkhane en qualité secouriste au combat de 2e niveau », précise l’armée de Terre.
Pacsé, sans enfant, le maréchal des logis Serre était titulaire de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze, de la médaille de la défense nationale échelon bronze [agrafes arme blindée et cavalerie et missions d’opérations extérieures] et de la médaille d’outre-mer avec agrafe de vermeil [agrafe SAHEL]. Il avait également été cité à l’ordre du régiment.
Maréchal des logis Valentin DUVAL
Né le 8 février 1995 à Rouen, Valentin Duval entame sa carrière militaire en mai 2014, en tant qu’engagé volontaire de l’armée de Terre [EVAT] au 4e Régiment de chasseurs. Ayant fait preuve de rigeuur et d’un excellent état d’esprit, il est élevé à la distinction de 1ere classe en novembre de la même année, avant d’être promu brigadier en 2016.
Opérateur réseaux mobiles, il réussit brillamment tous ses stages en terminant major de sa promotion. Il intégre naturellement l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent par la voie semi-directe. Nommé maréchal des logis, il retrouve le 4e RCh, où il intègre le groupement commando montagne.
Après avoir déjà effectué deux missions au Mali, en qualité de technicien graphiste « où ses compétences en transmissions font de lui un élément indispensable pour son unité », précise sa hiérarchie, il venait d’être engagé sein du groupement tactique désert aérocombat en tant que chef de cellule radio.
Célibataire, sans enfant, le maréchal des logis Duval était titulaire de la défense nationale échelon bronze avec agrafe arme blindée et cavalerie et de la médaille d’outre-mer avec agrafe en vermeil « Sahel ».
Caporal-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL
Né le 26 août 1984 en Colombie, Romain Salles de Saint Paul s’engage en 2009 en tant que militaire du rang au 5e RHC, où il obtient la qualification de marqueur baliseur. Trois ans plus tard, ol devient opérateur membre opérationnel de soute, au sein de l’escadrille d’hélicoptères de manœuvre n°3, ce qui lui vaut de faire partie des premiers engagés volontaire à avoir le statut de personnel navigant.
Après plusieurs missions au Gabon, il effectue son premier déploiement au Mali en 2015. Il sera suivi de deux autres, en 2018 et en 2019. Au cours de ces projections, il se révèle être un « très bon technnicien ayant toujours à cœur de mener à bien ses missions », qui plus est « particulièrement disponible » et « agréable à commander ».
Marié et père de deux enfants, le caporal-chef Salles de Saint Paul était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe Sahel et de la médaille d’argent de la défense nationale.
Sincères condoléances aux familles ainsi qu’à leurs camarades
Je prie pour le repos de leur âme et je présente mes sincères condoléances à leurs familles.
un ancien
Aux 13, on pense énormément à vous et à vos familles.
22 ans…
Res in pace…
Gloire éternelle aux Héros !
Qu’ils reposent en paix.
Que les dieux des cavalcades, aient Pitié d’eux et de leurs familles.
Encore merci à vous de garantir notre sécurité en s’attaquant au problème à la source. Mes plus sincères condoléances aux familles et à leurs frères d’arme.
en souhaitant que la qualité, l’entretien et la maintenance des 2 appareils ne soient pas à l’origine de ce drame: espérons que l’enquête diligentée ne pointera pas cet élément inconcevable et trop souvent souligné par nos politiques (en donnant le faible pourcentage de « voilure » réellement disponibles pour aller au combat en toute sécurité)
Un hommage national s’impose pour les familles, les orphelins et leurs mamans qui vivaient déjà avec angoisse ces absences répétées et prolongées du port base.
Gloire aux défunts, et paix aux familles meurtries.
Sale accident comme il en arrive toujours en conflits tout comme à l’entrainement.
Condoléances à tous les proches.
Interminable déroulé de visages en particulier dans une société comme la nôtre pour qui la perte de militaires est devenu une quasi « anormalité » qui pousse à toujours trouver des coupables, des raisons avec les remises en question de tout engagement militaire qui remet en question avec le classique coup de l’après coup ou tout est tellement facile à éviter. Cela est arrivé au mali comme ça aurait pût arrivé en France, d’ailleurs il n’y a pas si longtemps c’est arrivé, que certains cessent de remettre tout de suite en question l’engagement militaire pour sauver des vies, dans ce cas remettons clairement en question l’existence même de l’armée.
Toutes les semaines ou presque des militaires meurt en France sur les routes, là aussi des accidents, des visages qui ne font pas la une des médias, des familles en deuil. C’est ainsi, la vie est ainsi, combien de familles peuvent dire que leur proche, s’il n’avait pas pris la route, s’il avait attendu 10 secondes de plus pour traverser, s’il n’avait pas mis une rambarde à un escalier, s’il avait été présent lorsqu’il s’est étouffé, présent lorsqu’il faisait un arrêt cardiaque, s’il avait arrêté de fumer, s’il serait aller plus tôt chez le médecin, etc…
Tout cela c’est le quotidien de la vie, c’est ce qu’on vit tous au moins une fois, on a tous ce même réflexe, ce mauvais réflexe de croire un peu trop en la vie sans fin, de croire que la mort est évitable et n’a pas lieu d’être.
Les accidents ne préviennent pas, sinon il n’y en aura jamais, pourtant il y en a toujours et on a beau mâcher et remâcher des solutions pour éviter que cela ne se reproduise, les morts sont morts, ils ne reviendront pas.
Il est regrettable ce genre de drame, on aimerait qu’ils n’existent pas et qu’ils n’arrivent jamais. On s’obstine à vouloir toujours fuir la possibilité du pire pour toujours finir surpris quand ça arrive, pour ne pas dire scandaliser. Mais justement ce genre de choses ne doivent pas, elles ne doivent pas mener à polémiques, à scandales et de prétextes à certains pour venir exprimer leurs idéaux politiques, antimilitariste si ce n’est anti-français chez certains francophones qui viennent se réjouir de ce genre de choses et faire la morale. Ces gens là sont à bannir si ce n’est à combattre.
Nos chefs militaires et représentants politiques ne doivent pas non plus sombrer dans une trop forte dose d’émotions. Ils sont l’image de nos armées, ils ont un seul devoir, garder la tête haute en disant que le combat continu, ça peut surprendre certains, mais l’ennemi (même si il n’y est pour rien dans cette affaire) doit avoir de la résilience en face. Malheureusement, je le dis, notre société est de moins en moins résiliente devant ce genre de choses, car il y a bien une génération de « paix » qui ne sait plus et ne connait pas le « prix du sang » et ne connait que le prix des matériels, pour ces gens d’ailleurs, l’armée ça se compte avec des sous et non des hommes, des sous qu’on veut toujours économiser, des sous dont certains ennemis ne méritent pas la dépense.
A propos de sous, rappelons que les primes que reçoivent nos hommes en opérations, ce ne sont pas des primes d’éloignement de la famille, c’est une prime de risques et le militaire sait dans quoi il met les pieds, il n’est pas un força victime des politiciens, tous sont volontaires, tous sont enthousiastes à aller dans des opérations comme Barkhane, je vous le dis, pas un seul de ces 13 hommes partis au mali et de tous ceux qui s’y trouvent , y ont été ou qui s’y rendront avaient, ont ou auront la mentalité de certains râleurs du clavier critiquant des guerres faîtes pour les politiciens, pour des multinationales ou pour toutes autres conneries que j’ai pût lire. Ces individus se faisant passer pour les défenseurs de la cause et des vies des soldats sont totalement à l’opposé de ce que vivent les militaires par rapport à « l’OPEX », but ultime, rêve et ambition pour beaucoup.
Tous les personnels navigants ont tous également une prime, non pas pour le plaisir personnel ou pour la retraite, mais pour le risque. Idem pour les paras, toutes ces choses ne sont pas pour faire « plaisir », il y a des causes, des raisons qu’on oublie un peu trop, surtout pour les comptables financier derrière leurs écrans. Dans les airs, la moindre panne ou erreur ne pardonne pas.
Un hommage (non un deuil) national, oui c’est mérité et pour valoriser la mort de ces soldats, la société (citoyens, médias, politiques voir militaires) plutôt que de chercher à comprendre devrait commencer par chercher à accepter ce genre de choses (résilience) si elle ne veut pas rendre les armes dans des conflits plus dures ou ce genre de pertes sont quotidiennes.
Ces 13 hommes sont morts dans un accident en opération de guerre pour laquelle ils étaient tous volontaires et sans doute tous très enthousiastes quand l’alerte a été donnée. Ils sont morts passionnés dans un métier passionnant qui les ont attirés. Douleurs aux proches, les accidents on ne veut pas que ça arrive, pourtant ça arrive, dans ces hélicoptères au Mali comme dans les escaliers du grenier.
On doit être fier d’eux, les honorer, comme on doit constamment défendre et honorer ceux qui servent ce pays en cessant de les victimiser sous un prisme politique. Tous nous devons être résilient, on perd plus d’hommes en fin de contrats ou dans des accidents/suicides en France qu’en opération, nous sommes loin de l’inacceptable ou de l’insupportable, même si on dira toujours que chaque mort est de trop et qu’on aimerait avoir systématiquement dans nos conflits un calcul financier à faire plutôt qu’un calcul humain (la guerre zéro mort low cost…)
Condoléances et Respect pour tous ces personnels valeureus et aguerris; particulièrement pour les pères de famille – les psychopathes-solitaires ayant eu tout le temps de réfléchir à leur Engagement.
signé un PEC de l’EMA
Toutes mes condoléances aux familles et proches de nos braves tombés.
A nos 13 gaillards, reposez en pays au pays des braves.
Notre admiration pour ces engagements, Vive la France !
Tragique accident en effet ; je suis surpris que sur ces hélicoptères truffés d’électronique, il n’y ait pas de dispositif anti-collision.
Sincèrement triste pour les proches et leurs camarades.
Sincères condoléances à toutes les familles et frères d’ armes.
Un ancien.
Sincères condoléances
Reposez en paix les gars.
Quelle tristesse, honneur à eux et mes plus sincères condoléances à leurs familles, qu’ils restent dans nos mémoires !
J’espère que l’on connaitra les circonstances précisent de l’accident et qu’on essaiera de définir si possible de nouvelles règles pour ces engagements à très basse altitude entre hélico transport et attaque.
Sincères condoléance au famille et à leurs camarades . Triste nouvelle .
Tristesse. Respect et gloire à ces hommes. Que leur âme repose en paix. Pensée pour les familles.
Voilà pourquoi on doit respecter ce métier et ceux qui le font. Ils engagent leur vie pour la nation.
Il y avait beaucoup d’expérience et beaucoup de compétence dans cet hélico de malheur.
De sacrés soldats.
gloire a vous les braves soldats de France
Respect et hommage a ceux qui sont tombes au champ d’honneur dans cette collision tragique, condoléances et courage pour leurs familles et leur frères d’armes.
On constate une absence totale de parité dans ce trombinoscope funèbre.
C’est mes yeux ou quoi ?
De là à en tirer des conclusions…
« On constate une absence totale de parité dans ce trombinoscope funèbre.
C’est mes yeux ou quoi ?
De là à en tirer des conclusions… » Ben, justement tirez les vos conclusions……………………………… cela devrait être intéressant!
Concernant le caporal-chef Romain Salles de Saint Paul, un article du Parisien avec le témoignage de son père adoptif.
Je n’ai pas pu le lire entièrement, il est sur abonnement, mais son père adoptif raconte qu’il s’était engagé pour rendre à son pays d’accueil ce qu’il lui avait donné. Etre français est aussi un esprit filial d’adoption pour ceux qui n’en sont pas natifs et le seul étranger d’origine avec le légionnaire manifestait bien cette adhésion charnelle à un pays ou l’on n’est pas forcément né mais pour lequel on est prêt à servir…et mourir.
ttp://www.fdesouche.com/1301557-soldats-francais-morts-au-mali-je-suis-lamine-vide-confie-le-pere-dune-victime
Immense respect à tous ses braves qui sont tombés dans l’accomplissement de leurs missions. Les mots sont dans ces cas souvent dérisoires et ou pompeux. Pensées à leurs familles, leurs proches, leurs frères d’armes. Ne pas oublier malgré le temps qui passe!
(repost suite pb internet hier)
Mes Sincères Condoléances aux Familles des Victimes. On a trouvé cet Articles sur le Net qui fera ou moins Reflechir à propos de …
Guerre de pillage française au Mali… Quand le braquage tourne mal
Général Smedley Butler USMC
https://resistance71.files.wordpress.com/2017/11/smedleybutler1.jpg?w=257&h=300
« La guerre est un racket »
« Les peuples, les gouvernements et les économies de toutes les nations doivent servir les besoins des banques et des entreprises multinationales.. »
~ Zbigniew Brzezinski ~
Résistance 71
27 novembre 2019
Une fois de plus, ce qui vient de se passer au Mali impliquant la mort de 13 militaires français dans une « opération de combat », valide ce que disait il y a 80 ans le général du corps des Marines des Etats-Unis Smedley Butler (photo ci-dessus) dans son livre témoignage fondamental: « La guerre est un racket »:
https://resistance71.files.wordpress.com/2017/11/smedleybutler.jpg?w=300&h=185
« Je me doutais bien que j’étais partie prenante d’un racket à l’époque. Maintenant, j’en suis sûr. Comme tous les membres de la profession militaire, je n’ai jamais eu une pensée originale tant que je n’ai pas quitté le service. Mes facultés mentales demeuraient en suspension tandis que j’obéissais à ma hiérarchie. Ceci est typique de quelqu’un qui œuvre au sein de l’armée. […] J’ai passé 33 ans dans les Marines ; la plupart de mon temps comme garde du corps du gros business de Wall Street et des banquiers. En bref, j’étais un racketteur pour le capitalisme… »
Et bien nos trouffions « Mort pour la France »… au Mali, c’te bonne blague, n’étaient que des racketteurs, certes inconscients de leur rôle, mais se posèrent-ils jamais la question ?… pour de grandes multinationales et essentiellement, dans ce coin du monde si riche et particulier, pour AREVA et les mines d’uranium.
De la même manière la bidasserie de l’OTAN, vous savez cette Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, ne fait que garder les champs de pavots (matière première de l’héroïne) en Afghanistan, devenu producteur #1 mondial depuis l’invasion de l’OTAN post-11 septembre 2001 sous direction yankee.
Nos trouffions dans ces coins de la planète ne sont que des braqueurs qui participent au vol en bande organisée des ressources naturelles de pays réduits à un esclavage moderne, au Mali ou ailleurs.
Que foutaient ces soldats français dans une zone de combat au Mali ? Ils chassaient le djihadiste, nous explique la version officielle encensant ces « héros ». Questions si banales de nos jours: d’où proviennent ces djihadistes ? Qui les finance ? AQ / AQMI / DAESH and co sortent de où ? Et les « djihadisres » n’ont-ils pas bon dos ? Quid des populations locales harcelées et emmerdées jusqu’à la gauche pour que les multinationales aient le champ libre pour leur exploitation / pillage en règle ? Quid des peuples en rébellion contre ce qui est une nouvelle forme de colonialisme ?
Familles des soldats tués au cours de cette minable expédition néo-coloniale, demandez des comptes à l’État, à cette « grande muette », grande pute du capital qu’il soit privé ou d’état ! Assignez en justice cette pourriture qui envoie au casse-pipe une jeunesse totalement détournée de tout idéal fusse t’il « républicain » !
Jeunesse de France ! Arrête de servir de chair à canon pour la dictature marchande planétaire et ses gardes-chiourme étatiques.
Écoute ces sages paroles de Gustav Landauer:
« La guerre est un acte de pouvoir, de meurtre, de vol. Elle est l’expression la plus claire et précise de l’État. »
Mais que diable allaient-ils faire dans cette galère ?…
Source: https://resistance71.wordpress.com/2019/11/27/guerre-de-pillage-francaise-au-mali-quand-le-braquage-tourne-mal/
La guerre est un racket
Soldats, Gendarmes, Policiers…
votre hiérarchie bafoue votre dignité…
et celle de ce que vous prétendez défendre !
Que c’est joli tout plein!!!!!
Résistance71 est un collectif se voulant être le réveil matin (ou la sonnette d’alarme) de notre conscience politique et sociale bafouée et assujettie a la société de consommation, arme de destruction massive des libertés individuelles. Nous sommes un porte-parole parmi d’autres du changement de paradigme politique par l’avènement de la société des sociétés égalitaire, non hiérarchique, anti-autoritaire et autogérée.
On va essayer d’y penser camarade Bona !!!!!!
Bouffon armé de son logiciel de bouffon.
–
Ce sera mon seul commentaire, parce que bon, hein, pffff…
Ces pauvres jeunes ce sont sacrifiés pour l Uranium..heu barkhane on va dire
@ Jo,
Cet article démonte très bien cette affirmation : https://www.francetvinfo.fr/monde/terrorisme-djihadistes/operation-barkhane/l-operation-barkhane-sert-elle-a-proteger-les-mines-d-uranium-francaises-au-sahel_3719887.html
« Ces pauvres jeunes ce sont sacrifiés pour l Uranium..heu barkhane on va dire » Si vos infos viennent de L.F.I. ………….
Maintenant on peut se retirer et laisser en l’état! En moins de 5 ans vous vous retrouverez avec un nouvel E.I. qui aura quasiment la superficie de l’Europe et tous ceux qui fuiront l’obscurantisme,la dictature de la charia, devinez ou ils viendront se réfugier! Allez un petit effort, vous allez bien trouver! Non! Pas une petite idée?
Jo,
Est-ce qu’on peut prétendre qu’un seul des soldats qui se battent au Mali pour la France aie des intérêts personnels dans les mines d’uranium ?
Moins que chacun d’entre nous qui peut ainsi être éclairé convenablement et bénéficier du parapluie de la dissuasion sans courir le moindre risque pour cela.
Ils sont morts uniquement pour la parole donnée au prix de leur vie et prétendre qu’il en serait autrement n’honorerait pas celui qui l’affirme sans pour autant jamais être démontré.
Attendez au moins que ces soldats soient enterrés pour vos insinuations.
Si seulement vous pourriez vous sacrifier pour l’avenir de l’humanité
Rip mes frères d’armes
Qu’on se sent petit quand on continue de vivre.