Les frégates Forbin et Languedoc ont effectué le premier « tir en réseau » de la Marine nationale
Le combat collaboratif sera l’alpha et l’oméga des opérations militaires à venir. Le programme SCORPION, de l’armée de Terre, repose sur ce concept, de même que le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF]. La Marine nationale n’est pas en reste, avec le développement d’une « veille coopérative navale ».
Pour résumer à grands traits, il s’agit de mettre en réseau tous les moyens d’une force et de mutualiser en temps réel l’information entre les différentes unités engagées. Et cela, afin de démultiplier les effets. Par exemple, si l’une détecte une menace, elle enverra le renseignement à celle qui sera la mieux placée [et la mieux armée] pour la neutraliser.
Et c’est ce scénario qui a été expérimenté lors du dernier exercice de « haute intensité » Gabian, mené entre les 16 et 20 septembre au large de l’île du Levant [Var] par la Force d’action navale [ALFAN], avec une dizaine de navires.
Ces manoeuvres navales auront en effet été l’occasion d’une « première » pour la Marine nationale, avec le tir sur une cible aérienne d’un missile surface-air Aster 30 par la frégate de défense aérienne [FDA] Forbin, sur la foi de données tactiques transmises par la frégate multimissions [FREMM] Languedoc.
Ces deux navires ont ainsi réalisé, le 18 septembre, une « première pour des bâtiments de la Marine nationale », a souligné le magazine Cols Bleus.
La Direction générale de l’armement [DGA] a participé à ce « tir en réseau » via son centre « Essais de missiles » de l’Île du Levant, ce dernier ayant été chargé de la coordination générale de l’essai et de la mise en œuvre de la cible matérialisant la menace grâce à ses capacités de réalité virtuelle.
« Afin d’enrichir la situation tactique des deux frégates, le centre a transmis par liaison ‘L16’ des données permettant de créer pour ces navires un environnement hybride associant pistes réelles et pistes simulées, contribuant ainsi à offrir à la Marine un entraînement toujours plus représentatif des théâtres d’opérations », a expliqué la Marine nationale.
Le succès de ce premier tir en réseau permet de « valider la robustesse des architectures de liaison de données entre les navires pour partager la situation tactique et de démontrer la capacité de coordination des bâtiments de la Marine pour assurer la défense aérienne à la mer dans des situations de combat », a-t-elle encore souligné.
Le concept de veille coopérative navale visant à mettre en réseau toutes les unités d’une force navale, il suppose un effort particulier dans le domaine de « l’hyperconnectivité » afin de permettre de collecter l’information « brute » en provenance de toutes les sources diponibles pour ensuite les traiter et l’analyser en temps réel. Plusieurs technologies sont également concernées, dont l’internet des objets, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
« L’information sera recueillie et traitée au niveau d’un navire armé et au niveau de la force aéromaritime par les systèmes de management de combat pour exploiter au mieux les informations disponibles au sein de la flotte, mais aussi celles des sources ouvertes [trafic maritime, réseaux sociaux…] et fournir une situation tactique partagée et prédictive », avait ainsi résumé Éric Papin, le directeur de l’innovation chez Naval Group, dans les colonnes de la Revue de la Défense nationale [RDN].
Un petit lien sur les FDI:
https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2019/09/fdi-brouillage-des-lignes.html
Et un autre sur les avions de guet:
http://www.defens-aero.com/2019/09/marine-nationale-equipee-e-2d-advanced-hawkeye.html
D’où il résulte que toutes les frégates devraient être dotées de radars aux mêmes performances de détection aérienne!
Au moins équipés en L16 pour le partage de l’info…
Ce qui est déjà le cas…
Non pas du tout. Tous les navires détecteront la somme des détections de toute la flotille. Chacun avec ses capacités propres. Même un radar de moindre capacité sur un petit navire peut être utile pour couvrir un masque de terre, par exemple.
Justement non, c’est l’inverse.
Abréger la Force d’Action Navale en ALFAN, qui est l’amiral la commandant est une erreur.
A noter qu’en exercice ce genre de travail collaboratif (détection par l’un, engagement par l’autre) a déjà eu lieu avec les frégates FDA et les avions (air et marine) équipés L16 ainsi qu’avec le SAMP/T et le CMD3D également équipé L16. Ces frégates dernière génération peuvent jouer un véritable rôle de C2 pour la protection d’APOD/SPOD par exemple, en lieu et place d’un AWACS voire en complément de celui-ci.
N’est-ce pas déjà pratiqué couramment dans d’autres marines (US, Taiwan, Japon …) sur destroyers type Aegis ?
L’important cela a toujours été de bosser ensemble, quelque soit le domaine :
https://www.lemonde.fr/blog/aboudjaffar/2019/09/29/num-num/
On peut partir de la technique pour en voir les potentielles utilisations révolutionnaires, mais l’important c’est toujours d’additionner les forces quelque soit l’outil utilisé.
C’est assez important de le noter en effet.
La transmission d’information est essentiel dans n’importe quelle forme de conflit.
L’avancée des technologies permet « simplement » d’avoir un volume d’information bien plus important à partager, plus de catégories d’informations aussi.
La technologie permet de fusionner ces données. Les options disponibles pour diverses cibles / missions seront donc mieux renseignées. Et donc les choix en seront meilleurs.
A terme, la collaboration entre les branches des forces armées en sera améliorée.
Le tir en réseau est effectivement l’avenir, mais attention au brouillage électronique(certainement pris en compte, mais jusque qu’a quel niveau?). La Russie fait le forcing dessus, et ceux depuis leur guerre en Géorgie(faiblesse affiché). Sans même parlé des Chinois qui doivent aussi suivre la même orientation…
Effectivement il y a un article intéressant à ce sujet dans le DSI du mois de septembre-octobre. C’est un combat sans fin.
Brouillage avec pour portée la zone d’utilisation de l’aster 30? Cad 30 à 120 km?
.
Oui, c’est en effet un élément à prendre en compte et donc il faudrait idéalement maintenir les compétences de toutes les forces armées avec pour risque la non-utilisabilité de ces technologies.
…
A terme par contre, je pense que les moyens de communication vont évoluer eux aussi.
Au même titre que les radars s’améliorent suite aux améliorations de la furtivité passive, les moyens de communication vont eux aussi progresser, et je pense que la solution passera par divers canaux de communication.
La lumière par exemple peut être utilisée pour transférer de l’info. En 2011, un laser avec 300 faisceaux séparés a été utilisé pour tester cette capacité. La vitesse de transfert atteinte était de 26 TB par seconde. Les informations sont encodées par « Transformation de Fourrier rapide » (essayé en Allemagne).
Certes cet exemple n’est pas le meilleur car la météo pourrait interrompre le flux d’information.
Mais au final, pour pouvoir communiquer, il y a beaucoup plus de possibilités que l’on peut imaginer.
Il est possible de stimuler la surface terrestre en provoquant des vibrations à certaines fréquences, d’encoder cela et de partager ces information entre troupes au sol.
Il y a la question de la communication quantique qui est en ce moment fortement considérée.
D’autant plus qu’avec des ordinateurs quantiques, il va falloir reconsidérer entièrement la cryptographie qui est utilisée actuellement.
L’UE (et les pays participant aux fonds de financement de la recherche) finance actuellement la recherche dans ces domaines.
Cette recherche à notamment pour but de sécuriser les communications dans les domaines clés des infrastructures (réseaux électriques, échanges bancaires, etc…. ). https://www.unige.ch/communication/communiques/2019/lue-soutient-la-communication-quantique-securisee/
Au niveau armée de terre, les articles vantant les bénéfices de la numérisation de la décision sont là :
http://forcesoperations.com/comment-digital-crew-de-thales-reduit-la-boucle-decisionnelle/
Également affichées sur le travail en coalition :
http://forcesoperations.com/camo-derriere-lequipement-la-construction-dun-modele-dinteroperabilite/
C’est l’effet « attribution des budgets » ?
Les Marins (qui ont besoin de faire des phrases, c’est curieux) ont enfin compris que celui qui identifie l’objectif n’est pas forcément celui qui tire.
Même les aviateurs ont compris ça depuis longtemps.
Chez les terriens on le sait depuis plus d’un siècle.
La nouveauté, c’est que maintenant il faut dire « en réseau » pour sembler être dans le coup.
Alors toi, t’as rien compris à l’article. MDR
@ Requin
Il voulait placer du Audiard… et faire parler.
https://youtu.be/3DN1YZd-vZM
C’est réussi ! 🙂
Les Marins ont compris depuis longtemps. Ils le faisaient déjà lors de la 1ère GM, mais avec transmission des positions par graphie… Pourquoi croyez vous que les croiseurs et cuirassés embarquaient des hydravions légers?
Aujourd’hui, l’image est générée, puis gérée en continue, automatiquement par ordinateur, à partir de pistes détectées par l’un ou par l’autre, et transmises par L 16 au niveau tactique, et par satellites au niveau opératif… C’est la seule différence!
Ce n’est donc pas un savoir-faire qui manquait à la Marine, mais les moyens techniques qui révolutionne les protocoles…
Ici la différence c’est pas la collaboration qui bien évidemment existe depuis longtemps.
Prenez le Rafale ! Ce qui le rend entre autres très intéressants, c’est la fusion des données. Par le passé, le pilote aurait dû voir à travers différents capteurs et recomposer l’image dans sa tête, et prendre des décisions suite à ce qu’il comprend.
La fusion des données lui permet de ne plus avoir des informations brutes, mais des informations traitées, et combinées. Cela permet au pilote de faire son travail de manière plus appropriée, et surtout, de lui laisser un maximum de capacité de concentration sur la mission à réaliser, et moins d’effort sur la compréhension de l’environnement.
Et bien mettre en réseau les informations, c’est l’équivalent de ce qui se fait à l’intérieur du Rafale, mais entre différents appareils. Et la transmission des informations a évolué. Par le passé il s’agissait de transmission orale. Cela prenait évidemment plus de temps. Et la qualité de l’information s’atténuait avec un nombre grandissant d’échelons de transmission.
Ici, l’information est transmise via des réseaux de partage d’information. Il s’agit d’information numérique, d’où le terme réseau qui est un terme technique, et absolument pas « à la mode ».
En se basant sur une image complète en temps réel (contrairement aux échanges oraux par le passé qui prenaient du temps), en ayant accès à toutes les capacités de tirs d’une flotte et / ou à terre, il est possible de prendre des décisions mieux adaptées pour atteindre l’objectif, et cela à court terme et à long terme.
Les développeurs de ces technologies n’ont pas la prétention de dire qu’ils inventent le partage d’information dans les forces armées. Ils apportent les outils qui dans certains cas sont imaginés et fortement enrichis par les compétences de militaires. Cela s’est traduit en ces réseaux de partage d’information numériques.
À partir du moment où il existe un lien de données partagées (et vu la taille d’un navire de la Royale, ça ne semble pas un exploit), j’ai du mal à comprendre pourquoi ça ne s’est pas fait depuis des lustres…
D’un point de vue info, c’est un simple partage réseau… On sait faire quand même depuis 40 ans…
Il me semble que c’est un poil plus compliqué (mais l’explication n’engage que moi).
Les forces alliées y compris la France pratiquent le partage d’infos tactiques en réseau depuis les années 80. Avec la liaison 16 ça ne pose aucun problème, c’est même sa raison d’être.
Là on parle d’échange de données **brutes** et donc pas ‘traitées’. Probablement, ça veut dire qu’un calculateur d’une frégate accède directement au senseur radar d’une autre frégate comme si ce senseur était installé dans sa propre mâture.
En fait on n’a pas 2 radars qui échangent, mais un seul radar en 2 parties : la partie capteur tournant est sur une frégate, et la partie calculateur qui le contrôle est sur une autre. Comme si les 2 frégates ne formaient qu’une seule frégate virtuelle du point de vue de la détection.
Je comprends tout à fait le principe, mais encore une fois, je ne saisis pas la difficulté.
Un tuyau, c’est un tuyau, et pourvu que le débit suive, les données qui y transitent sont celles que vous voulez : des données brutes ou non.
Qu’un système reçoivent des données depuis son propre capteur, ou celui du voisin, quand bien même le voisin serait à 100 km de là, n’a aucune incidence sur la façon de les traiter. Je dirais même plus que le traitement est agnostique par rapport à la localisation du capteur.
La seule nouvelle serait AMHA que le tuyau le permette enfin, alors que jusqu’à présent il ne le permettait pas (sans doute pour des raisons de débit).
Je m’étais posé la question moi aussi.
Les réseaux informatiques n’ont rien de révolutionnaire, donc ça paraît étonnant que ça ait pris tant de temps pour arriver à ce résultat.
Pourtant, en y regardant de plus près, il y a plusieurs explications. Et selon moi, parmi les explications, toutes ne concernent pas la complexité des technologies qui arrivent.
1. une première explication à laquelle j’ai pensé, c’est l’aspect économique.
Le système Scorpion, similaire dans l’idée au réseau de la MN, pourrait être devenu possible parce que finalement rentable financièrement. Par le passé les moyens informatiques et de communications étaient plus chers que maintenant, et l’armement était moins cher. Donc même si l’utilisation des ressources n’était pas optimal, cela coûtait moins cher que d’avoir des réseaux complexes pour optimiser les ressources.
2. La complexité du contexte a aussi évolué. Le développement de la furtivité entre autres amène son lot de complications. Avec plusieurs radars, plusieurs générations de radars et un éventail plus large dans les longueurs d’ondes possibles, en combinant toute les informations, les chances de repérer un tel appareil seront plus grandes.
3. Tout va plus vite aujourd’hui ! Par le passé, les armées occidentales ont pu considérer que la qualité des militaires ainsi que la supériorité technologique du matériel suffisait à prendre le dessus.
Aujourd’hui, la compétition est plus importante qu’elle ne l’a été les 20 dernières années. Le partage des données permet d’accélérer le processus de prise de décision, il permet de réduire le risque d’erreurs tactiques à priori, et il permet d’optimiser l’utilisation des forces présentes et donc de faire beaucoup mieux avec les mêmes ressources.
4. Il y a aussi des éléments technologiques qu’il faut prendre en compte. Comme vous le mentionnez, la question de débit de transferts est évidemment une condition à un tel partage.
Mais ce n’est pas tout. L’Intelligence Artificielle ainsi que le Deep Learning changent la donne. Par le passé je présume que les données des uns et des autres était transmissibles.
Ici ce qui change, c’est d’utiliser l’Intelligence Artificielle ainsi que du Deep Learning entre autres afin de fusionner des données provenant de différents capteurs.
C’est ce que le Rafale fait en utilisant différents types de données et en offrant au pilote une meilleure compréhension de son environnement. Cette fusion aurait été de mauvaise qualité sans intelligence artificielle.
C’est la raison pour laquelle on peut enfin penser que les voitures autonomes sont possibles ( https://www.aitrends.com/ai-insider/multi-sensor-data-fusion-msdf-and-ai-the-case-of-ai-self-driving-cars/ lien présentant le rôle de l’intelligence artificielle dans la fusion des données de divers capteurs)
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Je pense vraiment que technologiquement, c’est la grosse avancée permettant cela. La fusion des données possible grâce à l’IA.
J’ai cherché des exemples plus anciens de fusion des données, et je n’ai pas trouvé d’exemples ne prenant pas en compte des technologies modernes. L’Humain fait ça naturellement depuis la nuit des temps. Mais répliquer cela informatiquement n’est pas simple.
Et à la technologie, on peut ajouter la puissance de calcul améliorée ainsi que la miniaturisation. Partager et traiter de tels volumes de données requiert de la puissance de calcul importante pour faire cela en instantané.
Bin tout de même c’est un contexte militaire, on ne sait pas à quelle distance étaient les deux navires.
Intercepter un missile AN est déjà touchy quand tout se fait à partir du même navire ce n’est sans doute pas plus simple quand plusieurs sont en jeu.
Ça se brouille du Link 16?
Ils ont du y penser mais….?
oui, en 40 ans ils ont eu le temps d’y penser. promis.
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La liaison est peu vulnérable au brouillage, bien moins que le satellite ou un awacs à un missile. C’est sans doute là le plus gros point noir.
Où en est-on du Retex des problèmes rencontrés par la Marine Nationale lors des frappes contre la Syrie avec ses Scalp?
Ben secret défense. Posez votre question à Mme Parly quand vous la croiserez.
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NB: a priori ça doit être réglé puisque même si on a pas de détails, on sait (dans la mesure où les déclarations officielles de l’époque étaient sincères) que malgrès la situation les 2 navires concernés auraient du être capables de tirer dans le court délais prévu pour les tirs (à priori c’était un problème d’entrainement/formation des équipages à un tir en configuration dégradée).
Il ne s’agissait pas de scalp mais de MdCN.
Sinon pour le retex j’ai pas eu vent d’une info officielle, par contre un pote qui bosse chez DCNS m’a dit que ça venait d’un bug du système ce combat. En gros pour résumer son propos c’est codé avec le cul (ce qui n’est pas hyper rassurant dans ce type de contexte). Je vous laisse juge de la fiabilité de ma source.
Bonjour
Non, c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît.
Il faut partager sa position, la position de la cible ultra précisément, le domaine d’engagement, etc. Le tout, en s’assurant que les messages sont reçus au bon moment par tous les utilisateurs, que les cadence lents sont respectés et que le réseau est sur-chiffré.
Donc non, faire du « fire on remote » en engagement anti-aerien, c’est loin d’ être facile à réaliser.
C’est moins complexe cependant pour du tir antinavire ou les cibles sont moins mobiles et où donc la précision de la désignation est moins cruciale.
Non le système ægis est interne au navire sur lequel il est installé, il permet juste d’utiliser l’armement installé sur le navire. Le fait qu’il marche en interne est particulièrement visible quand plusieurs navires ægis sont présents: chacun tire sur la menace. L’ægis est l’équivalent du système européen PAAMS. Ce que la Marine a testé est de manière simplifiée un système type ægis en réseau, ce qui va avoir pour conséquence d’augmenter la zone de couverture du système en faisant participer toute la flotte a la détection, avec seulement certains navires qui agissent sur la menace et au passage économiser des missiles puisque le système ne fait tirer que le nécessaire (c’est son principal intérêt)
Merci, je viens enfin de comprendre que ce n’est pas une nouvelle appellation du fil à couper l’eau chaude.
(Avec les Marins, je me méfie du baratin parce qu’ils ne sont pas tous Bretons.)
Il s’agit donc d’un système où tous les radars sont en réseau et c’est la batterie la mieux placée qui tire.
« Il s’agit donc d’un système où tous les radars sont en réseau et c’est la batterie la mieux placée qui tire. »
Voilà l’information qui manque : il y a donc un développement par-dessus les analyses individuelles de chaque navire pour ordonner le tir le plus performant.
merci 😉
Au niveau des missiles et des coups tordus, je vous conseille ce lien:
https://infoguerre.fr/2019/09/minuscule-banque-suisse-sen-prend-geant-missilier-mbda/
Il n’y a pas 007, mais cela décrit bien comment cela fonctionne.