Un F-16 belge s’est écrasé en Bretagne

Ce 19 septembre, ayant décollé de Florennes [Belgique] pour un exercice devant avoir lieu dans les environs de la base aéronavale de Lann-Bihoué, un avion de combat F-16 – non armé – s’est écrasé près d’une route départementale et d’une voie ferrée, entre Landaul et Pluvigner [Morbihan].

Fort heureusement, les deux pilotes belges ont pu s’éjecter de leur appareil. « Ils ont été tous les deux localisés et sont en vie », a indiqué la préfecture du Morbihan. Mais l’un d’eux est resté suspendu à une ligne à haute tension, avant d’être finalement récupéré par les services de secours.

« Le militaire suspendu par son parachute à une ligne haute tension a pu être récupéré par les pompiers du Morbihan suite à l’intervention de RTE Ouest », a fait savoir, plus tard, la préfecture. Et de préciser que « huit maisons ont été évacuées [15 pers.] par sécurité. »

Le bilan de cet accident aurait pu être plus lourd, étant donné que le F-16 en perdition a arraché en partie la toiture d’une maison avec l’une de ses ailes.

« On peut dire que c’est un miracle. L’aile de l’avion a arraché une partie de la toiture sur la façade nord de notre maison. Les dégâts sont impressionnants : les arbres et le cabanon étaient en feu quand mon épouse a été évacuée », a témoigné l’habitant de cette maison, dans les colonnes du quotidien Le Télégramme.

Au moins 40 pompiers et 20 engins de secours du SDIS du Morbihan ont été sollicités. De même qu’une centaine de gendarmes. Un périmètre de sécurité de 500 mètres a été établi autour du point de chute du F-16.

« On peut confirmer qu’un F-16 biplace qui effectuait un vol d’entraînement s’est écrasé ce matin près de Lorient. Les deux occupants ont réussi à s’éjecter, les sièges éjectables ont fonctionné. Une équipe de la Direction de la sécurité aérienne de la Défense se rend sur place depuis la Belgique », a précisé la Défense belge.

Ce n’est pas la première fois qu’un F-16 belge s’écrase sur le territoire français. Le 19 septembre 1987, deux appareils de ce type étaient entrés en collision alors qu’ils étaient en approche de l’aéroport de Limoges-Bellegarde, où ils devaient participer à un meeting de l’Air organisé le lendemain. Malheureusement, le siège éjectable de l’un des deux pilotes, le sous-lieutenant belge Albert Jonnart, n’avait pas fonctionné.

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