La Marine nationale veut faire évoluer la sociologie de ses officiers
Selon une étude publiée en 2010 [.pdf] par la sociologue Carine Le Page et le statisticien Jérôme Bensoussan, plus de 30% des militaires avaient au moins un membre de leur famille ayant fait une carrière sous l’uniforme.
« Quelle que soit l’armée, un tiers des militaires a évolué dans un environnement militaire [un des membres de la famille est militaire]. De même, que le militaire soit officier supérieur ou militaire du rang, la proportion de militaires présents dans l’environnement familial ne se distingue pas de manière significative, variant entre 31 % et 39 % d’une catégorie hiérarchique à l’autre », soulignait alors cette étude.
En outre, « le groupe des militaires recrutés en tant que militaires du rang et sous-officiers s’oppose à celui formé par les officiers : dans le premier, les militaires sont essentiellement issus de la classe des cadres moyens et de la classe ouvrière, même si une nette différence distingue les militaires du rang des sous-officiers quant à leur appartenance au milieu ouvrier [47% et 34%] et à celui des cadres moyens [19% et 28%]. En ce qui concerne les officiers, plus de 60% sont enfants de cadres supérieurs [34%] et de cadres moyens [27%] et seulement 14% sont enfants d’ouvriers », indiquait encore ce document.
Cela étant, la question qui se pose est celle de savoir si l’origine sociale a une influence sur la vocation – et donc la détermination – d’un jeune homme ou d’une jeune femme à faire une carrière militaire… En tout cas, pour l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], il serait souhaitable de faire évoluer la sociologie des officiers de marine. C’est en effet ce qu’il a expliqué lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, au début de ce mois.
« Les ressources humaines sont la question stratégique des dix ans à venir pour la marine. Il faut impérativement élargir les viviers de recrutement. Je recrutais 2.400 jeunes il y a 5 ans et j’en recrute 3.600 aujourd’hui, que je vais chercher là où nous n’allions pas. Je dois changer mes méthodes de recrutement, encourager les services de recrutement à aller voir ailleurs. Il s’agit également de la représentation de la marine qui n’est pas un monde à part mais reflète la société et doit, de ce fait, accroître sa mixité », a en effet affirmé le CEMM.
S’agissant de l’accès à l’École navale, l’amiral Prazuck a rappelé qu’il s’appuie désormais sur la « banque d’épreuves du concours de l’École centrale, précisément afin d’élargir la base de recrutement à des jeunes qui sont a priori étrangers au monde militaire. » Mais cette mesure n’a pas fait évoluer la sociologie des élèves de la « baille » alors qu’elle avait été justement décidée pour cela.
En effet, selon le CEMM, « la part des jeunes ayant préparé l’École navale dans des lycées militaires représente toujours 50 % des élèves, l’autre moitié étant issue de classes préparatoires civiles ». Et d’ajouter : « Le changement de concours avait vocation à faire évoluer cette sociologie mais, finalement, la proportion est restée à peu près identique. » Aussi, a-t-il continué, « c’est plutôt par d’autres formes de recrutement qu’elle est susceptible d’évoluer. »
« Je pense que le brassage sociologique peut être favorisé par les officiers sous contrat [OSC], dont le recrutement n’a fait l’objet d’aucune démarche active pendant longtemps », a ensuite estimé l’amiral Prazuck.
C’est à cette fin que la Marine nationale cherche à reprendre contact avec des jeunes dipômés de l’enseignement supérieur ayant échoué au concours d’entrée de l’École navale et qui se sont réorientés vers une autre voie, « ou qui fait une année de césure dans la Marine comme volontaire. »
« Nous avons allongé le cursus de formation des officiers sous contrat, en y incluant la mission Jeanne d’Arc, autrement dit 6 mois supplémentaires au contact des jeunes officiers de l’École navale », a rappelé le CEMM, pour qui ce « recrutement d’officiers sous contrat répond probablement mieux à certaines attentes de notre jeunesse, qui est toujours un peu inquiète à l’idée de signer un engagement pour 27 ans et est plus encline à signer un contrat de quelques années. » ET d’ajouter : « Nous en attendons une plus grande diversité sociologique, une plus grande variété de compétences ainsi qu’une mixité plus importante. »
La mixité justement. Là aussi, la Marine nationale veut l’encourager. « Je constate que le taux de mixité a augmenté de 0,3 %, ce qui est tout à fait insuffisant pour atteindre les 21 % que je vise en 2030, mais constitue peut-être un frémissement », a indiqué l’amiral Prazuck.
« La marine américaine est d’ailleurs féminisée à plus de 20 %. Certains porte-avions américains comportent 30 % de personnel féminin. Or il n’y a aucun doute quant à la capacité opérationnelle de nos camarades américains, pas plus qu’il n’y en a quant à celle de l’armée de l’air française qui est, elle, féminisée à 22 %. Qu’il s’agisse d’image, d’ouverture, de compétences, je suis certain des bénéfices que nous apportera une mixité élargie », a insisté le CEMM.
Selon le dernier bilan social de la Défense, le taux de féminisation de la Marine nationale est de 14,5% [30.012 hommes et 5.101 femmes]. Dans le détail, sur 4.559 officiers de marine, 510 sont des femmes [soit 11%]. Ce taux est plus élevé parmi les équipages de la flotte [16,5%] et les volontaires [25,7%].
Toujours d’après ce rapport, le taux de réussite au concours d’entrée à l’École navale [recrutement direct d’officiers] est de 2,5% pour les femmes [5 reçues sur les 203 qui se sont présentées] et de 7,7% pour les hommes [71 reçus sur 921].
« Je crois souhaitable de porter une attention particulière aux candidatures féminines à l’École navale, à chaque étape de la sélection. Entre l’admissibilité, l’oral et l’intégration, il y a beaucoup de déperdition. Dès cette année, nous allons tenter de mieux en comprendre les raisons », a ainsi constaté l’amiral Prazuck.
Effectivement, en 2018, sur les 328 candidates inscrites, 203 ont passé le concours. Puis 91 ont été déclarées admissibles et 5 ont donc été finalement définitivement admises.
Mais un autre chiffre n’a pas été commenté par le CEMM : celui des femmes candidates à un recrutement interne d’officiers de marine. En 2018, il n’y en a eu que 7 [contre 100 chez les hommes]. Pour comparer, il y en a eu 53 dans l’armée de l’Air [pour 253 hommes] et 85 dans l’armée de Terre [pour 594 hommes].
Recrutement feminin qui devrait s`accentuer dans le futur, les conditions d`avancement des femmes dans la Marine étant plus favorables que pour les hommes ( methode des quotas). A condition toutefois de communiquer sur le sujet.
A bon ? Je ne comprends pas trop. Le personnel féminin n’avance ni par quotas ni à la proportionnelle mais aux points dans le pot commun … ou alors cela fait 36 ans qu’on me dupe 🙂
Pour les officiers mariniers c’est exact. L’article parle des officiers. Il s’agit de générer 20 % d’officiers généraux féminin à court terme. Il faut donc fabriquer le vivier adéquat avec un effectif correspondant entre 8 et 12 % du personnel selon les corps En tenant compte du taux d’attrition naturel du personnel féminin, cela revient à générer un avancement plus rapide de l’ordre d’un tiers. La seule méthode est donc d’attribuer un quota supérieur aux femmes dans les tableaux d’avancement L’aspect compétence est certes important mais pas primordial dans ce cas. Pour le recrutement interne, il convient également de favoriser les candidatures des femmes par rapport à celles des hommes pour la même raison. Les choses étant ce qu’elles sont, la Marine devrait communiquer dans ce sens, cela pourrait contribuer à accroître le recrutement féminin. En ce qui concerne les problèmes possible de recours en discrimination, le risque est faible à nul, dans le contexte actuel et compte tenu du taux de féminisation de la magistrature et sa « docilité » globale ( voir le procureur de Nice) jamais un homme ne pourra avoir gain de cause en justice en invoquant une discrimination sexuelle. Donc c’est tout bénéfice.
Mixité… origine sociale…
C’est sûr que ce sont les deux problèmes majeurs de la Royale.
Quand il n’y aura plus de navire à armer, on aura sans doute plein de volontaires en jupe ou socialement correct.
Chacun son combat en quelque sorte…
tout est dans le texte
« la marine doit être le reflet de la société »
cette marine manque donc de « couleur » et….de femmes !
va-t-on baisser le niveau d’exigence pour faciliter le recrutement de la diversité ?
et en avant pour la discrimination positive……………………..
Vous avez compris…
Bientôt le régiment LGBT…
On pourra les voir en enfilade le 14 Juillet… je voulais dire au défilé…
Mc Kron inspectera personnellement la brigade des caraïbes…
« va-t-on baisser le niveau d’exigence pour faciliter le recrutement de la diversité ? »
=> donc un fils d’ouvrier, un français d’origine africaine où une femme auraient de moins grandes capacité qu’un fils de cadre de supérieur selon vous ?
Non, cela signifie que « un fils d’ouvrier, un français d’origine africaine où une femme » auront autant ou plus de chances au recrutement qu’un « fils de cadre supérieur » ayant de meilleures compétences par exemple.
@Yoann
C’est comme pour les concours des grandes écoles : l’offre et la demande.
Tout les candidats sont excellents dans les domaines principaux des concours d’admissions, donc on départage sur des critères « secondaires ». Et de par l’histoire et la sociologie, les « fils de cadre supérieur » sont sur-représentés, et donc « moins rares ». Si ces milieux s’étaient ouvert plus tôt, alors on n’en serait pas là, ce n’est que la conséquence de leur endogamie.
On recherche des compétences mais surtout des « profils » (les compétences ça s’apprend). Et les profils les plus rares sont donc de facto privilégiés.
Ben s’ils admettent qu’ils outrepassent la procédure d’admission pour rappeller ceux qui ont échoué au concours et qui ont un profil social « digne » d’une république socialiste, alors cela veut clairement dire qu’ils considèrent qu’une grande partie des candidats « socialement corrects » n’ont pas le niveau intellectuel pour devenir officiers (dans le cas contraire, pourquoi le concours serait « si » difficile ? ). Mais bon, quand on veut faire de l’ingénierie sociale gaucho, ce n’est pas la logique qui compte. C’est comme avec le baccalauréat. Afin que le Ministère de l’Ingénierie Sociale puisse se féliciter d’avoir 80 % de réussites au BAC, il faut caler le BAC au niveau de QI dépassé ou égalé par 80 % de la population, à savoir environ 87… Le monde est tel qu’il est, indépendamment de notre volonté. À force de le nier, la gauche va se noyer dans ses propres contradictions.
Vous ne connaissez pas le concept de reproduction sociale et d’habitus ?
« la gauche va se noyer dans ses propres contradictions »
mais elle s’en fout !
cette « gauche » est dogmatique, fanatique, enragée ! C’est encore celle de 1793 !!
La France n’en a jamais été purgée
Et le projet mondialiste permet à cette « gauche » tous les délires. Son but : détruire, détruire « le monde ancien » , surtout celui de l’Homme blanc, hétéro, catho, patriote, !
Pour que les choses soient claires, la gauche ET la droite, qui se partagent le pouvoir depuis plus de 40 ans, mettent en œuvre le même projet !……………..
@petitjean
« l’Homme blanc, hétéro, catho, patriote, ! »
il se met en danger lui même en s’inventant des ennemis et des menaces imaginaires.
pourquoi faites vous exprès de ne pas comprendre ?
Très bonnes réflexions : la Marine Nationale va peut être s’appeler un jour ‘La Républicaine’ ???
Je vous prie de m’excuser, il s’agit bien sur d’une tradition, dont le chef d’état major a dit récemment qu’elles sont le fondement de l’esprit guerrier . S’appeler ‘la royale ‘deux siècles après la révolution française est tout à fait normal pour une des trois composantes de l’armée de la république !!!
Difficile de trouver un meilleur exemple d’une ‘tradition’ infantile.
Il faut reconnaître que l’armée est une excellente école d’égalité en ce qui concerne l’évolution des hommes (et des femmes), peu importe d’où vous venez, si vous êtes motivé, vous irez loin.
Ouf, il est temps que la « Royale » devienne Républicaine.!!
c’est important pour vous ?
vive la royale et mort aux c..s
Ce n’est pas assez républicains les concours ?
C’est mieux la discrimination ?
c’est marrant, on se pose les mêmes questions sur l’endo recrutement dans la préfectorale, à l’ENA, normale sup ou HEC ???. je trouve que les armées ne s’en tirent pas trop ma justement.
pour ce qui est des femmes … en avant avec trois remarques toutefois qui découlent des spécificités du métier (éloignement, absences, etc.)
on comptabilise les femmes du SSA ou du commissariat dans le taux global ???
on se pose la question pour les métiers juridiques ou en médecine ???
enfin, on demande leur avis aux femmes de militaires ???
« on se pose les mêmes questions sur l’endo recrutement dans la préfectorale, à l’ENA, normale sup ou HEC ???. »
Si si, on se les pose aussi. L’armé a juste le mérite de plus prendre le problème au sérieux que d’autres institution. Mais au sujet de l’ENA et de la honte fonction publique, ça fait plusieurs décennies que Bourdieu l’explique (« la noblesse d’état »).
Le métier des armes attirera toujours plus ceux qui se font une certaine idée de la France au travers des valeurs inculquées par leur milieu familial…..
Vouloir à tout prix y faire rentrer de la « diversité » pour faire plaisir en haut lieu n’est pas forcément une chose souhaitable …..
Il existait une très bonne voie de recrutement interne d’officiers, l’école militaire de la flotte, qui n’est pas mentionnée ici par le CEMM. Des quartiers-maîtres, matelots et sous-officiers pouvaient y postuler et certains l’ont brillamment réussi. Les officiers qui en sortaient suivaient la même carrière que les bordaches de l’Ecole Navale.
Un certain Eric Tabarly en sortait.
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Or son recrutement a été mis en sommeil pour la période 2014-2019. L’état-major de l’époque a considéré que vu les contractions budgétaires, il fallait réduire le nombre d’officiers.
Il serait peut-être temps de réactiver ce genre de filière, entre autres mesures. C’est l’EMF qui portait la tradition de promotion sociale de la Marine.
La mise en sommeil de l’EMF pour réduire le nombre d’officiers…vaste manipulation d’enfumage pour leurrer les politiques et préserver les carrières des bordaches. Mais il va y avoir rapidement un problème pour armer les postes d’atomicien sur SNLE et SNA ou PAN, donc les politiques autoriseront le dégel de la filière.
au vu de sa carrière, il est plus apte à la sociologie qu’a la réflexion stratégique, et c’est comme çà que n’ayant brillé en rien on fini au sommet… pas de vagues et en enfourchant les conneries de la pensée unique on ne risque rien par les temps qui courent, il est vrai que tout le monde ne s’appelle pas De Joybert ou Patou qui a mis sa casquette au clou pour protester contre la refonte ratée du COLBERT sabotée par l’amer Michel Debré. Il est vrai qu’il n’est pas le seul un certain nombre de ces prédécesseurs ont ouvert la voie , dans les décennies récentes ! d’ailleurs il vaut mieux ne pas les nommer, que l’oubli recouvre les lâchetés carriéristes!
La fin de la « Royale »!!?? Laissez moi rire!!!! J’attends de voir ça….
35.000 péquins et combien de bateaux ?
Et c’ est la mixité ou la diversité qui serait la donnée la plus préoccupante à faire valoir en priorité ( ou presque ) ?
Z’ êtes sûrs ? Ben , si vous le dites , ma foi ……………. 😉
Et il n’y a pas que la Marine…
Souvenirs du concours Saint-Cyr en 2005…
Un jeune tdc se présente avec une coupe de cheveux très cyrard… « père est colonel et je le serais aussi »
Ou encore « les femmes ont les pieds plus petits, c’est pour être plus prêt de l’évier ! »
Alors oui j’ai servis la France, j’ai même risqué ma vie deux fois pour Elle. Et le courage, l’abnégation ne sont pas des qualités propres aux « fils de ».
Il est temps que cela change, que l’on sélectionne pour ce que l’on est et non pour sa lignée ou son sexe.
– pour les officiers de l’École Navale, ça ne sert à rien de se faire des noeuds aux cerveau: il n’y a qu’à voir la sociologie des élèves en classe préparatoire. Les classes préparatoires des Lycées Militaires fournissent la moitié des promotions ? C’est normal, ils préparent les concours d’écoles d’officier, c’est leur objectif n°1, et eux ont la préparation sportive adéquate.
– la féminisation n’est pas un but en soit. Les portes sont ouvertes, selon les gradés et les spécialités cela dépend du dossier, des tests, des résultats aux concours. Si elles réussissent 3 fois moins que les hommes c’est qu’elle ne sont pas au niveau, celles qui réussissent oui.
– la féminisation sur les bateaux: il n’y a qu’à voir avec quelle aisance elles évoluent avec la tenue de pompier lourd (bouteilles d’air comprimé sur le dos) pour avoir quelques doutes. Un bateau ce sont des corvées d’entre parfois pénibles. Et quand on enferme des hommes et des femmes sur un bateau il se passe ce qui doit se passer. Quand une collègue se fait débarquer en pleine mission opérationnelle parce qu’elle s’est faite mettre enceinte par son compagnon vous êtes à -1 pour armer un poste H24.
Il y a en marre de la discrimination positive et de tordre les règles pour faire entrer des gens qui n’ont pas la motivation nécessaire.
– les officiers sous contrat: il n’y a qu’a faire de la promotion interne chez les Officiers Mariners. Parce que quelqu’un avec une licence d’Anglais ou d’Histoire qui fait 4cmois de classes (comme les OM) et un cours de spécialité (parfois plus court que ceux des OM) n’est pas vraiment plus compétent qu’un OM avec un BTS et 5 où 10 ans d’expérience.
Cet Amiral fils de Contre Amiral, contre exemple de son petit bréviaire bien pensant, mange troo , sa réflexion scène ressent.
Pour le reste, tout est dit dans les commentaires, j’ajouterai que le défilé du 14 Juillet était un avant goût de ce qu’ils veulent nous imposer.
Trop facile de voir les choses sous l’angle étriqué du bout de la chaîne.
Bon, déjà, on repassera sur l’incapacité des efforts physiques prétendument liée majoritairement aux femmes. Non, on se concentrera sur les effectifs :
-le navire est la solution RH la plus facilitée par les gestionnaires qui feront tout pour honorer les plans d’armement, capacité opérationnelle oblige. Cela se fait en n’honorant pas des postes dans les services de soutien (ce qui fini par poser problème, d’ailleurs.)
-le problème RH est le manque de volontaires, donc le manque de bassin de recrutement.
-du coup vous voyez la défection ponctuelle et pensez au « -1 », mais vous ne voyez pas que s’il n’y avait pas de femmes, la marine serait à 10% d’effectifs en moins. Donc bien moins de monde pour honorer les postes, y compris sur les navires.
Cet article de l’Obs c’est de la merde de bobo bien pensant.
Ce sont des patrouilleurs, ce n’est pas avec ça que l’Arabie Saoudite va bombarder le Yémen, par contre ça permettra peut-être de patrouiller contre les Pasdarans Iranien ou leur marionnette Houtis qui menacent le trafic maritime, et donc une partie de nos approvisionnements.
Les Houtis ne sont pas des bisounours, ils sont soutenus par l’Iran et sont aussi responsables des morts civils.
Il n’y a pas des gentils et des méchants dans cette guerre au Yémen, c’est une guerre par proxi interposés, comme entre les USA et le bloc communiste au Vietnam. Et qu’on vienne me dire que le pouvoir communiste qui s’est installé en Indochine après le départ de la France c’était le paradis et le bonheur universel !
@pierro
Pas de guerre de proxies au yémen. Il y a les yéménites qui sont chez eux. Et des agresseurs étrangers, les saoudiens et leurs mercenaires africains…
J aurais tout entendu je suis militaire et y a aucune égalité quand vous êtes arabes à l armée
Perso, je ne comprend toujours pas pourquoi on continue à recruter des arabes à l’armée
Je croyais qu’ils ne prenaient que des français avec des parents français ? autrement il y avait la légion mais avec votre profil de syndrome de la persécution, vous auriez été P3 voir P4 assez rapidement ?
Très difficile d’avoir une habilitation CD ou SD avec un parent étranger, voir en étant originaire de certaines villes ou quartiers à une époque, mais vous auriez été bloqué par le psychologue avant cette étape.
L’autre option, c’est que vous êtes en train d’apprendre ce que le mot égalité veux dire par rapport à vos habitudes de quartier. Je sais cela fait mal au Cu* au début, après c’est comme le civil on s’habitue ! Mais il y a encore du travail si vous êtes « arabe » avant d’être français, et la pas sur que l’armée soit le meilleur endroit pour vous, vous auriez du faire instituteur ou ouvrier soudeur et vous reconvertir en syndicaliste, ils souffrent du même problème que vous !
Si vous aviez mis des arguments, ça m’aurait évité de vous traiter de raciste.
Que ne feront on pas amiral pour plaire aux politiques?
Ils sont fils de soldats de père en fils et alors?
Un fils d’ouvrier peut devenir officier. Pour peu qu’il bosse en classes préparatoires. Et dans ces classes y compris celles des lycées militaires on se moque de vos origines sociales. Il faut bosser .
Je suis fils d’ouvrier et j’ai terminé ma carrière avec une paire d’étoiles. Quand on veut on peut.
@ Dan78
Ce que vous postez était valable dans une autre époque maintenant c’est fini.
Le nouveau système qui nous dirige depuis 1990 ( enfin, je veux dire les puissances d’argent mondialisé) est hostile aux fondamentaux de la civilisation européenne et occidentale. Ce nouveau système qui se dit progressiste est libéral en économie et libertaire pour les questions sociétales.
Si dans l’avenir la Marine nationale veut recruter des profils féminins du style Mesdames Schiappa ou Ndaye . Ou côté masculins des profils venant caraibes plaisant au président de la République.
Alors, ne m’appelez plus jamais la Royale mais » la naufragé(e) « .
« Cela étant, la question qui se pose est celle de savoir si l’origine sociale a une influence sur la vocation – »
La prépa pour polytechnique dure 2 ans et coûte dans les 60,000€.
Quel fils/fille d´ouvrier a les moyens?
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE, dites « math sup’, math spé ») sont gratuites, ou au pire une modique inscription de 300€ par an pour valider simultanément les deux premières années d’une licence. Vous racontez donc n’importe quoi.
Là vous vous trompez et véhiculez des âneries et pour exemple je citerai, Georges Besse X48 et Mines Paris, l’élite de l’élite.
Il faut,comme avant, aider par des bourses les brillants élèves qui en ont besoin.
Me suivez vous, comme avant ?.
Claude,
Une bourse n’apporte ni les qualités, ni la volonté et le patriotisme. Il y aura d’autres « coups de pouce » pour permettre aux autres de parvenir à réussir. Comme en politique avec les résultats qu’on connait.
La question que je me pose, ce n’est pas de savoir si tel général ou colonel est d’origine sociale modeste, mais s’il aime réellement son pays et s’il est compétent et doué pour ce travail.
En mettant en avant l’origine sociale, on va faire entrer des gens pour d’autres raisons que celles que j’ai donné.
Comme en politique ou les élus et personnel politique hostiles à la France deviennent la majorité par la magie de la discrimination positive et de l’égalitarisme.
Si un fils d’ouvrier d’origine maghrébine est plus patriote qu’un français d’origine de milieu aisé, c’est à lui que doit être donné la préférence. D’abord le patriotisme, l’amour inconditionnel pour la France, le travail et les compétences.
Pour enfermer plusieurs semaines des jeunes gens et des jeunes femmes dans une boite de conserve sur ou sous la mer, il faut une bonne dose de bromure (et de son équivalent pour les hormones féminines) pour que sa tienne 😉
bonjour , comme dirait approximativement l’adage , « dis moi d’ou tu cause camarade et je te dirais quels intérêts tu sers »
ex ouvrier qualifié je vous parles de ma zus à Marseille 11e .Ici depuis 5/10 ans que cela soit pour les armées ou les boites privées ,la fonction publique » surtout la territoriale » les jeunes « gaulois » ont parfaitement intégrés que face a la « discrimination positive » incluse celle des » dames psy des armées » dixit 2/3 ex candidats. Ils sont titulaires du diplôme qu’ils nomment eux meme le BCF » blanc chrétien français » je sais je sais aucun sociologue de gauche » pléonasme » n’a daigné se pencher sur ce réel cela tient sans doute a leur appartenance d’une future minorité invisible sur son sol. Ce pays se trompe :prononcer les mots patrie peuple nation servir est devenu rédhibitoire » grandiloquent m’a dit la dame » dixit mon petit voisin » pour veiller aux remparts . Vous me direz puisque les sociologues vous certifies que les barbares ne sont pas dans nos murs .
Pour l’intervenant » un fis d’ouvrier ect… » ça restes l’exception , nos fils à nous prolos sont condamnés à des collèges et lycées de 8/12 langues lieux dont bizarrement la progéniture de la bien endogame EN est absente et comme a ce que je saches ladite progéniture ne fournit pas les futurs militaires , la déliquescence est assurée .Nous ici en bas savons que notre
« effacements » a été acté … nos fils ne sont plus prioritaires nul part y compris dans la défense de cette nation .Qui peut croire
que le malaise mortel qui étreint les forces au plus prés de la dégénérescence sociale du pays est liés uniquement a » des situations personnelles conflictuelles » comme nous le serine journellement la grand messe tv.
La Royale s »ouvre a la mixités et la diversités le peu qui restes sur l’eau ce consacreras au Ponant , a la vitesse des mouvements migratoires les risques ‘ de l’incident Foch » sont repoussés aux environs de 2030
Juste derrière les propos du CEMM se profile l’idéologie dominante d’une certaine » élite » du moment, surtout parisienne, médiatique et politique : il est sans doute désolant d’en trouver ne serait-ce qu’une effluve dans le domaine de la Défense Nationale .
Au final, que souhaite-t-on ? qu’un jour le chef d’état major soit une femme,transexuelle, lesbienne, pacsée, aux grand-parents Maliens ou Albanais, qui aurait deux enfants issus de GPA et de PMA, et qui participerait tous les ans à la Gay Pride en plus du dîner du CRIF, du CRAN et de » Touche pas à mon pote » ?
La Royale n’est pas surnommée ainsi par hasard. il suffit d’y compter les noms à particule, notamment parmi les commandants de navires ou d’unités diverses, et on a vite compris qu’il y règne toujours une sorte d’entre soi aristocratique qui relève du non-dit mais qui peut se palper concrètement dans le quotidien : dans la Royale, on ne se mêle pas trop avec la populace, et on maintient solides des traditions ancestrales et catholiques, dont une procréation abondante voire surabondante.
Il y aura donc de grosses frictions si on veut faire basculer un corps , par tradition très conservateur, pour en faire une sorte de « Touche pas à mon pote » bigarré et qui aura du mal à sortir du lit à 6 h du matin. Sauf s’il est resté faire la nouba toute la nuit .
n’auriez vous pas constaté que ce sont les minorités qui commandent ?
la Nation n’existe plus quand elle est morcelée en factions antagonistes.
Le PROJET se déroule comme prévu…………………
Petitjean,
Certaines minorités, pas LES minorités.
La minorité patriote, ceux qui ne veulent dissoudre la France ni dans le mondialisme ni dans l’européisme cosmopolite, n’en fait pas partie.
BT Vous êtes une femme noire unijambiste originaire de Seine Saint Denis à tendance islamiste.
Vous avez toujours rêvé de diriger des hommes blancs dans la force de l’age tendance catho tradi.
Qu’attendez vous, la Marine vous tend les bras…avec un peu d’huile de coude et de flatteries bien placées…il y a même moyen de faire carrière. BT
BZ Amiral Prazuck
Cela a toujours été quelque soit l’armée :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2014/03/lanti-fabrique-des-officiers.html
Que le recrutement soit plus « ouvert » en soi ne peut qu’être positif s’il s’agît uniquement de tendre la main à ceux qui ont les caractéristiques nécessaires pour le métier et la volonté nécessaire pour devenir ce qu’on attend de lui ou elle, et pas de réduire les exigences pour recruter un autre personnel que celui qui correspond au métier.
En caricaturant, pour tous ceux qui auraient trop de mal à se priver de chichon entre deux escales, à obéir à un supérieur y compris « gaulois » et féminin, et non musulman, à s’astreindre à la discipline permanente d’une communauté de vie dans un milieu fermé, il faut mieux continuer à leur dire qu’ils n’ont pas leur place dans ce métier.
A moins d’aimer les mauvaises surprises qui ne préviennent pas et que n’assument jamais les politiques qui les ont encouragés.
Certains corps ont ouvert largement leurs portes en supprimant ce qu’ils croyaient être des discriminations inégalitaires comme Sciences Po qui forme journalistes et personnel politique. Cela a donné des préférences au genre d’élèves qu’ils souhaitaient recruter, mais que la réalité tenait à distance de leur école, à coup de bourses, de suppression des concours d’entrée ou du dossier, méthode de « discrimination positive » c’est à dire de discrimination hypocrite pour la « bonne cause ». Le débauché inverti et toxicomane, Richard Descoing, en plus de s’attribuer des salaires faisant exploser les plafonds, ses petits plaisirs lui coutant visiblement très cher, avait supprimé tout ce qui bloquait le recrutement préférentiel de population accessible à la bonne parole progressiste et cosmopolite et qui serait d’autant plus fidèle à ses maîtres qu’elle leur devait entièrement sa promotion et sa carrière. Regardez le personnel autour des ministres, voire ministres eux-mêmes, vous avez le résultat. Et des radicaux de la bien pensance comme Clément Méric étaient l’honneur de ce que cette institution voulait devenir.
Si la Royale recrute selon ces critères hypocrites qui n’avancent pas à visage découvert pour promouvoir à marche forcée leur projet de société de rupture, cela se sentira dans quelques année quand ils auront fait leur chemin dans l’institution en obligeant les autres à perpétuellement devoir s’adapter et se soumettre à de nouvelles exigences.
Faut-il attendre pour voir ou tout de suite prévenir du risque ?
Le système de cliquet du progressisme révolutionnaire, on ne remet jamais en cause ce qui est acquis, entraine parfois des remises en cause sanglantes. Pour les autres.
C’est quoi le rapport entre Méric et le sujet ?
Le recrutement de Sciences Po dont la méthode cherche à se généraliser dans tous les lieux de pouvoir afin de coopter des populations et personnalités qui sauront ce qu’elles doivent et seront d’autant plus fidèles au pouvoir idéologique, c’est à dire aux options « sociétales » de ce pouvoir. Le recrutement « plus ouvert » revendiqué par la Marine, mais pensée par les politiques, prendra le même chemin.
Clément Méric parmi a bénéficié de cette cooptation entre bien pensants, ses parents étaient enseignants de gauche, et, comme d’autres, a du son intégration à Sciences Po moins à son travail qu’à ses opinions et son environnement. A plusieurs reprises, après avoir provoqué des violences, Sciences Po leur a permis de se réfugier dans ses murs en interdisant à la police de venir les interpeller pour prix de leurs exactions. Je peux fournir des vidéos ou on le voit venir se réfugier dans la cour pour échapper à la police après avoir agressé une manif.
Sciences Po est une école qui sert à assumer la domination de la gauche, qui a pris d’autres noms pour servir l’idéologie dominante, et ce système de recrutement, pour les futures élites politiques et journalistiques de la France, est un exemple de ce que le copinage idéologique et la discrimination étrangère, la sélection n’y existe plus ainsi que les concours d’entrée, servent à reproduire une génération d’élites serviles et bien pensantes. Malheureusement pour Méric, sa haine a mis un terme malheureux à son existence quand il est venu provoquer des ennemis politiques et les attaquer par derrière. S’il avait survécu, il serait devenu journaliste ou politique.
Derrière ce qui n’est pas dit, le pouvoir cherche des moyens de chasser les « blancs cathos tradis » ou toute autre caricature dont vous voulez pour mettre dans les cadres de l’armée une population plus perméable à l’idéologie dominante.
« Derrière ce qui n’est pas dit, le pouvoir cherche des moyens de chasser les « blancs cathos tradis » ou toute autre caricature dont vous voulez pour mettre dans les cadres de l’armée une population plus perméable à l’idéologie dominante. »
C’est la raison même de la volonté politique de supprimer les concours ou les examens écrits : l’anonymat garantissait une sélection un peu près anonyme, donc équitable.
En passant au contrôle continu, puis à la sélection sur dossier, donc sur oral, on est sûr de sélectionner les échantillons politiquement correct.
Les écoles militaires n’y échapperont pas. La seule certitude est que les gauchos ne s’y bousculeront pas, vue la mauvaise presse de l’armée dans ce genre de milieu.