Le Qatar a inauguré une grande base navale pour ses gardes-côtes
Si le Qatar ne devait avoir qu’un seul talon d’Achille, ce serait certainement son approvisionnement en eau douce. N’en ayant pas assez pour répondre aux besoins de ses habitants, il compte sur des usines de dessalement de l’eau de mer, implantées essentiellement sur le site de Ras Laffan, qui est aussi le plus grand complexe gazier au Moyen-Orient [ce qui le rend doublement stratégique pour Doha].
En 2013, le Qatar n’avait que 48 heures de réserves en eau potable. Depuis, il ne cesse d’augmenter ses capacités de stockage, dans le cadre du projet « Water security ». En juin 2018, l’émirat a ainsi inauguré 15 nouveaux réservoirs d’une capacité de 400.000 m3. Et 24 autres doivent être construits d’ici 2026, afin de couvrir la consommation en eau pendant au moins une semaine.
Seulement, il suffirait qu’un pétrolier soit victime d’un incident grave [ou qu’il s’échoue volontairement] au large de Ras Laffan pour que le Qatar connaisse une grave crise à cause de la marée noire qui en résulterait… D’où l’importance de la sécurité maritime pour Doha, qui doit également assurer la protection de ses installations pétrolières offshore. Pour rappel, 75% du territoire est bordé par la mer, ce qui donne une idée des besoins à couvrir dans ce domaine.
Ainsi, le 14 juillet, l’émirat a officiellement inauguré la base navale Al-Daayen, située à Simaisma, sur sa côte orientale. Avec une surface de 639.800 mètres carrés m2, un port d’une profondeur de six mètres, des sites d’entraînement, un centre de défense civile, des ateliers et des équipements modernes, il s’agit de sa plus importante base pour les gardes-côtes qataris, lesquels relèvent du ministère de l’Intérieur.
Cette nouvelle base été inaugurée en présence du vice-amiral Jim Malloy, le commandant des forces navales américaines au Moyen-Orient [Ve Flotte]. Cette nouvelle emprise « nous donne l’occasion de travailler encore plus étroitement avec les gardes-côtes qataris », a t-il commenté, selon l’AFP. Et d’assurer que sa priorité rester la « la sécurité maritime dans cette région », soumise à des tensions entre les États-Unis et l’Iran. En outre, les forces américaines sont bien implantées dans l’émirat, avec notamment la base aérienne d’al-Udeid.
La base d’Al Daayen, par ailleurs idéalement située [au centre de la côte orientale de l’émirat, ndlr] afin de facilier la sécurisation du site industrel de Ras Laffan, abritera une nouvelle flotte de bateaux, composée de patrouilleurs Hercules 150 et Hercules 75, fournis par le chantier naval turc Ares Shipyard.
Photo : Hercules 150 (c) Ares Shipyard
Il y avait un jeu vidéo basé sur une uchronie pas mal fait, mais c’était sur Dubaï. Dans le scénario, la catastrophe était engendrée par une gigantesque tempête de sable.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Spec_Ops:_The_Line
C’était glaçant !
Pour ceux dont ce n’est pas la tasse de thé, voici un résumé du scénario (spoil):
http://www.archaic.fr/analyse-reflexion/le-scenario-de-spec-ops-line/
Je ne connaissait pas, cela à l’air bien  »psychologique » que les jeux de tir bien bourrin habituelle.
Disons que ce n’est pas très habituel comme approche.
Mais tirer sur les vitres d’un immeuble écroulé pour étouffer des ennemis indelogeables dans leurs trous de combat et autres joyeusetés sont des décisions plus faciles à prendre dans un jeu vidéo.
Mais c’est très bourrin tout de même.
qui pilote les bateaux? le sultan en rolex en or? vu comment les sahoudiens se demerdent au yemen
Pendant ce temps c’est le souk aux missiles :
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https://www.bbc.com/news/world-europe-48987723
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Il s’agirait d’un missile F20 S530 destiné à l’armée qatarienne d’après les images et le containeur.
J’adore le look des garde côtes Qataris. Cela m’apparait assez confortable.