Plus de 20 jihadistes neutralisés par la force Barkhane; Un hélicoptère Gazelle contraint à un atterrissage d’urgence

La force française Barkhane a « tapé fort » contre les jihadistes de l’État islamique dans le Grand Sahara [EIGS]. Ainsi, le 13 juin au soir, elle a lancé une vaste opération dans le sud du Liptako malien, près de la frontière avec le Niger.

En liaison avec les Forces armées maliennes [FAMa] et en coordination avec l’armée nigérienne, la force Barkhane a commencé à par déployer ses commandos par hélicoptère dans une zone où le renseignement collecté laissait présager la présence d’un important groupe armé terroriste [GAT] relevant de l’EIGS, très actif au Niger.

« Appuyés par une patrouille d’hélicoptères Tigre et un drone Reaper, les commandos héliportés de Barkhane se sont engagés dans une zone boisée dans la région d’Azabar, afin d’affronter directement le groupe terroriste qui y avait été repéré », explique en effet l’État-major des armées [EMA].

L’engagement des terroristes par les commandos français s’est prolongé jusqu’au lendemain… Pour en venir à bout, des Mirage 2000 ont effectué une « séquence de frappes » sur les positions ennemies. Et l’intervention d’un groupement blindé ainsi que des FAMa a été nécessaire.

C’est dans ce contexte qu’un hélicoptère d’attaque Gazelle, engagé pour founir un appui aux troupes au sol, a été contraint à un atterrissage d’urgence. Sans en préciser la raison, l’EMA indique que ses trois membres d’équipage ont été pris en charge par l’antenne médicale de la plateforme opérationnelle désert de Gao avant d’être évacués, « par mesure de précaution » vers un hôpital militaire en France. « Leurs jours ne sont pas en danger », rassure-t-il.

Quant au sous-groupement blindé, il a sécurisé la zone d’atterrissage en mettant hors de combat le « reliquat » de terroristes encore présents dans le secteur.

Au total, plus de 20 terroristes ont été « neutralisés » [tués, blessés ou capturés] et les fouilles de la position qu’ils occupaient par les militaires français et maliens a permis de mettre la main sur une « grande quantité de ressources », dont une vingtaine de motos, des moyens de communication et d’observation ainsi que de l’armement.

Photo : archive (c) EMA

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