Un avion F-35A des forces d’autodéfense japonaises s’est abîmé en mer

Déclaré opérationnel sur F-35A Lightning II le 26 mars, le 302e hikotai [escadron], basé à Misawa, au nord-est de l’île de Honshu, vient déjà de perdre l’un de ses 13 appareils.

Le 9 avril, à 19h00 [heure locale], une formation de quatre F-35A a décollé pour une mission d’entraînement. Puis, 27 minutes plus tard, le contact avec l’un de ces appareils a été perdu, alors qu’il survolait l’océan, à environ 135 kilomètres à l’est de Misawa.

Les recherches ont immédiatement été lancée dans les environs de la dernière position connue de l’appareil, grâce à des moyens déployés par la garde-côtière et la force maritime d’autodéfense japonaises. Des hélicoptères UH-60J Black Hawk et des avios U-125A ont également été sollicités.

Finalement, ce 10 avril, le ministre nippon de la Défense, Takeshi Iwaya, a indiqué à la presse qu’une « partie de ce qu’on pense être la queue de l’avion a été repéré en train de flotter près de l’endroit » où le F-35A a disparu. « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver le pilote manquant », a-t-il assuré.

Le F-35A disparu [n° de série : 79-8705] était l’un des premiers avions assemblés par Mitsubishi à Nagoya. L’état-major japonais a décidé de suspendre les vols des 12 autres appareils de ce type actuellement en service. Cette mesure concerne également un treizième exemplaire, qui, sorti d’usine, devait entamer des vols d’essais en vue de sa livraison prochaine.

Il s’agit du second accident impliquant l’avion développé par Lockheed-Martin. En septembre 2018, un F-35B [version STOVL] s’était écrasé en Caroline du Sud. Le Pentagone avait suspendu ce type d’appareil de vol pendant près de deux semaines afin d’inspecter les conduits d’alimentation en carburant des avions en service.

Pour rappel, le Japon a commandé 42 F-35A afin de remplacer les F-4 Phantom de ses forces aériennes d’autodéfense. En décembre, Tokyo a dévoilé des plans visant à acquérir une centaine d’exemplaires de plus, dont 42 F-35B destinés les deux « destroyers porte-hélicopères » de la classe Izumo.

Photo : Ministère japonais de la Défense

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