Deux bombardiers tactiques russes Su-34 « Fullback » sont entrés en collision alors qu’ils survolaient la mer du Japon

Pour une raison encore indéterminée, deux bombardiers tactiques Su-34 Fullback des forces aérospatiales russes, avec chacun à leur bord un pilote et un navigateur, sont entrés en collision, ce 18 janvier, alors qu’ils prenaient part à des manoeuvres en Extrême-orient.

Les deux appareils se sont abîmés en mer du Japon, plus précisément entre l’île de Sakhaline et le continent, près du détroit de Tatarie. A priori, et selon le ministère russe de la Défense, les quatre aviateurs auraient réussi à s’éjecter après la collision.

D’importants moyens de recherche et de sauvetage ont été immédiatement déployés vers la zone de l’accident, située approximativement à 35 km des côtes russes. Un avion An-12 et 2 hélicoptères Mi-8 ont d’abord été envoyés sur place. Ils ont ensuite été rejoints par six navires de la Flotte du Pacifique. Deux bateaux civils se sont joints à cette opération, rendue difficile en raison des mauvaises conditions météorologiques. Un avion de lutte anti-sous-marine Tu-142 a également été sollicité.

D’après les médias russes, l’un des quatre aviateurs a pu être récupéré sain et sauf. Il a ensuite été hospitalisé à  Khabarovsk, dans un état jugé « satisfaisant. » Pour le moment, on est sans nouvelles des trois autres. D’après l’état-major russe, ils sont dotés d’équipements devant leur permettre théoriquement de survivre pendant au moins 12 heures dans des eaux froides. Par ailleurs, une enquête a d’ores et déjà été ouverte pour « infraction aux règles du trafic aérien. »

Récemment entré en service, le Su-34 « Fullback » est un biréacteur surnommé le « char volant » en raison de sa masse au décollage [45,1 tonnes], due à son blindage de 17 mm, et sa capacité à emporter plus de 8 tonnes de munitions. Il est en outre doté d’un radar de suivi de terrain, d’un système de guidage et de désignation laser et de contre-mesures électroniques.

Photo : Su-34 lors d’une mission en Syrie

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