Un Mirage 2000D porté disparu alors qu’il survolait le Jura [MàJ]

Un Mirage 2000D de la 3e Escadre de chasse, implantée sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey, a disparu des écrans radar alors qu’il survolait le massif du Jura, ce 9 janvier, en fin de matinée. Le plan SATER [sauvetage aéroterrestre] a immédiatement été déclenché pour retrouver l’appareil ainsi que son pilote et son navigateur officier système d’armes [NOSA].

Les recherches, avec deux hélicoptères Dragon 25 [Sécurité civile] et Fennec, se concentrent sur une zone située entre Mouthe (25), Mignovillard (39) et la frontière Suisse, plus particulièrement dans le secteur Frasne-Bonnevaux. D’après la préfecture du Doubs, elles sont rendues difficiles par les mauvaises conditions météorologiques, le plafond nuageux étant bas. En outre, 15 cm de neige sont tombés ces derniers jours.

Alors que l’équipage de ce Mirage 2000D n’avait toujours pas donné le moindre signe de vie, le journal « L’Est républicain » a rapporté qu’un habitant circulant dans la zone des recherches avaient entendu une « explosion » en fin de matinée. « J’ai alors pensé qu’un avion franchissait le mur du son, mais je n’ai pas entendu le bruit des réacteurs ensuite », a-t-il dit.

Toujours selon la même source, des débris auraient été retrouvés peu après 14h40 à la frontière entre le Doubs et le Jura, précisément dans la Combe Noire, entre Chantegrue et Bonnevaux [Doubs].

« Des premiers débris d’avion ainsi qu’un parachute et une carte ont été retrouvés à la frontière entre le Doubs et le Jura « , a en effet indiqué le journal.

La dernière fois qu’un Mirage 2000D a été perdu lors d’une mission remonte au 9 juin 2014. Ce jour-là, un appareil de ce type [le n° 665], appartenant à l’Escadron de chasse 2/3 « Champagne » s’était écrasé entre Gao [Mali] et Niamey [Niger] à cause d’un incident technique. Son équipage avait pu s’éjecter.

MàJ – 19h30 : Lors d’une conférence de presse donnée à 18h00, le colonel Duvivier, du Sirpa Air, a indiqué qu’il n’était pas encore possible de dire si le parachute retrouvé est un parachute de freinage ou appartenant au pilote ou au NOSA. En outre, a-t-il précisé, aucune des 4 balises de détresse n’a été déclenchée avant l’impact, que ce soit par l’équipage [composé d’un homme et d’une femme, ndlr] ou par l’éjection des sièges.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]