La DGA a sélectionné un premier lot de projets d’intelligence artificielle pour l’aviation de combat

En mars, la ministre des Armées, Florence Parly, donna le coup d’envoi au projet MMT [Man Machine Teaming], confié à Dassault Aviation et Thales afin de développer des projets innovants visant à trouver des solutions basées sur l’intelligence artificielle pour l’aviation de chasse… Ceka concerne évidemment programme de Système de combat aérien futur [SCAF] mais aussi « tous les futurs systèmes de combat aérien, qu’ils soient pilotés ou non. »

« MMT, c’est la DGA qui demande à certains de nos fleurons industriels, Thales [cotraitant, part Interface Homme/Système et capteurs] et Dassault [mandataire, système de combat aérien], de s’entourer de toutes les bonnes volontés et de toutes les meilleures compétences », avait expliqué Mme Parly, à l’époque.

Devant durer pendant trois ans, le projet MMT doit permettre l’éclosion d’un « écosystème » réunissant start-up, PME, laboratoires et autres centres de recherche ayant des compétences et des savoir-faire en matière d’intelligence artificielle, de robotique et d’interfaces Homme/Machine.

À en croire un communiqué publié ce 27 décembre par le ministère des Armées, ce projet ne déçoit pas les attentes qui ont été placées en lui dans la mesure où il précise que Mme Parly se « félicite » de son « évolution », après la sélection, par la Direction générale de l’armement [DGA], Dassault Aviation et Thales d’un premier lots de 19 projets.

Dans un premier temps, entre avril et mai 2018, les armées, la DGA et les industriels ont sélectionnés plusieurs sujets d’études, répartis en six thèmes principaux : « Assistant virtuel & cockpit intelligent », « Interactions homme-machine », « Gestion de mission », « Capteurs intelligents », « Services capteurs » et « Soutien & maintenance robotisés. »

Puis, en juin, ces sujets ont été présentés lors d’un séminaire organisé à Palaiseau. Avec succès puisque 250 propositions ont été envoyées par les candidats. Puis, 50 de ces dernières ont ensuite été préselectionnées. Et finalement, 19 ont donc été retenues dans un premier temps.

« Ces propositions ont été analysées par les industriels et la DGA, et ont donné lieu à un premier lot de 19 projets pour des durées allant de 6 à 18 mois de travaux. Ils impliqueront 8 ETI et PME, dont 4 startups, ainsi que 10 laboratoires, issus de 6 régions françaises différentes », précise le ministère des Armées.

Illustration : ONERA

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