Barkhane : L’un des chefs de l’État islamique au Grand Sahara éliminé par une frappe aérienne

Après la reddition, en Algérie, de Sultan Ould Bady, le chef de la katiba Salah Eddine, l’État islamique au Grand Sahara [EIGS], que ce dernier avait rejoint après sa rupture avec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], vient de connaître un nouveau coup dur.

En effet, le 26 août, dans la région de Menaka [Mali], la force française Barkhane a repéré un certain Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’EIGS. Une opération visant à le neutraliser a donc été lancée au cours de la nuit. Une patrouille de Mirage 2000 a ainsi effectué une frappe sur la position que tenait ce chef terroriste.

Cette dernière aura été fatale à ce cadre de l’EIGS, les commandos déployés sur les lieux ayant constaté sa mort, ainsi que celle d’un membre de sa garde rapprochée. Seulement, deux civils ont aussi été tués lors de cette frappe, laquelle a blessé une femme et un adolescent, ainsi qu’un membre du grpe terroriste. Ils sont été pris en charge médicalement par les équipes de Barkhane.

Dans un communiqué, ayant exprimé ses regrets et présenté ses « condoléances aux familles et aux proches des deux victimes », l’État-major des armées [EMA] rappelle que les « critères français d’ouverture du feu sont particulièrement stricts et visent à éviter les pertes civiles » et que « chaque préparation de mission fait l’objet d’un recueil et d’une analyse d’un maximum de renseignement de façon à limiter le niveau de risque des opérations. »

Aussi, ajoute-t-il, « la présence avérée de civils à proximité de l’objectif aurait entrainé l’annulation de la mission. » C’est pourquoi une enquête est en cours afin de « comment des civils ont été atteints lors de cette frappe. »

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